[Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
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- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mar 26 Avr 2011, 22:56
Voila le chap' avec deux jours de retard, mais ça vaut mieux que QUATRE MOIS, hein ?
CHAPTER IP: VC0805
La journée suivant celle où Germal avait appris que Oufzor avait mis la main sur le Septuamagnas fut particulièrement intense pour l'Être des Couleurs. Il avait quadruplé, voire quintuplé l’énergie qu’il transmettait au vaisseau qui les ramenaient chez eux, en grande partie grâce à cette fameuse énergie du désespoir. Flenus comprenait ses sentiments. Lui aussi avait eu un pincement au cœur quand il avait su que son chez-lui, Gea-Nui, était envahi par leur pire adversaire. Il se prépara à ce qui l’attendait, une fois arrivé. Car Oufzor ne pouvait être pris à la légère ; de plus, il était impossible aux deux amis de savoir s’il avait gagné en puissance ou non depuis leur dernier affrontement. Flenus eut un rictus.
* Bien sûr que si, il est plus fort. Il cherche à se venger de moi de la façon la plus horrible et la plus douloureuse possible, donc il a dû engranger je ne sais quel pouvoir antique ou artefact légendaire entretemps. Mais j’espère que ce n’est pas non plus trop puissant comme truc, parce que je doute de la capacité de Germal à lutter contre lui, surtout vu son état… en plus, il sera épuisé à l’arrivée… Hm, on devrait peut-être attendre un petit jour une fois arrivé. Le plus longtemps on est cachés, le mieux c’est… *
Ce que Flenus ignorait, c’est que ce pouvoir redoutable qu’Oufzor avait obtenu n’était autre que Thounam, fusion complète des Grands Êtres, dont les pouvoirs reposaient désormais en l’Assassin Vert. Face à un Être des Couleurs à peine capable de se servir de ses armes et un Esprit Voyageur affaibli, se trouvait un monstre de puissance comme les Univers n’en avaient jamais connu. Monstre qui était d’ailleurs en train de s’exercer à une capacité très utile possédée par feu Thounam : l’omniscience. Oufzor était en effet capable de savoir tout ce qui se passait dans le Septuamagnas. Il ne surveillait pas le reste des Univers car il savait que Germal et Flenus allaient revenir. Il avait senti la présence de Faston et avait analysé ses capacités, notamment celle de pouvoir communiquer avec leur Être Originel. L’idée de repenser à cette notion fit grincer des dents le nouveau chef du Septuamagnas. Bientôt, il n’y aurait plus d’Être Originel. Bientôt, il y aurait Oufzor, seul Flenus ayant un jour existé – car l’Assassin Vert comptait bien effacer toute trace de l’existence brève de l’Esprit Voyageur. Cependant, il était perplexe. En effet, quelques jours auparavant, il avait senti une énergie nouvelle en lui, comme le retour de quelque chose qu’on lui avait dérobé. À sa grande surprise, le Clone pouvait utiliser la Foudre. Mais pourquoi ? C’était la question qui ne cessait de tourner en boucle dans son esprit. Flenus avait-il été tué ? Impossible, sinon il n’aurait rien récupéré. Comment avait-il pu absorber ces pouvoirs ? Avaient-ils enfin compris qui était le plus fort ? Flenus les avaient-ils délaissés à ce point ? Quand bien même, un pouvoir n’a pas de conscience. Le poing d’Oufzor s’écrasa sur l’objet le plus proche. Mais pourquoi ? Au lieu d’être une bénédiction, ils ne cessaient de le tourmenter. Une idée illumina son visage.
* Après tout… je n’aurais qu’à épargner cette ordure quelques secondes de plus pour qu’il puisse m’expliquer tout cela… *
Satisfait, le Clone s’assit sur le siège du Président du Conseil Universel, désormais sien. Il n’avait pas encore perçu que le vaisseau transportant ses deux ennemis était arrivé dans son périmètre de surveillance.
Germal s’écroula sur le sol du vaisseau, épuisé. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Alors que le vaisseau était propulsé à une vitesse énorme en direction du Septuamagnas, un système proche semblait le drainer de sa puissance et l’empêchait de continuer de fournir l’énergie requise au vaisseau. Conscient des efforts qu’il avait fournis, l’Esprit Voyageur jugea préférable de le laisser se reposer et de s’occuper du reste lui-même.
* Et puis seul Germal peut porter Germal dans un lit. pensait-il, histoire de se changer les idées. *
L’Esprit Voyageur, à l’instar de son ami la veille, en profita pour faire rapidement le point sur les récents évènements. Suite à son passage par la Barrière du Possible et à la découverte de la vraie nature de Faston, tout ce qu’il avait accompli s’était résumé à construire un vaisseau et à le guider jusqu’à ce système. Il n’avait pas vraiment eu le temps de s’entraîner à utiliser le Clonage, qui était affaibli de surcroît par les propriétés de la Barrière. Flenus se retrouvait ainsi encore une fois confronté à cette théorie qu’il exécrait comme quoi la Barrière affaiblissait plus qu’elle n’améliorait. Non, pour lui, la Barrière du Possible DEVAIT centraliser les pouvoirs et les rendre plus performants. C’était une sorte de correcteur qui concentrait les pouvoirs dispersés dans leur corps et qui rendait leur puissance énergétique moins instable, et non pas l’inverse. Toujours était-il que Flenus ne maîtrisait toujours pas son pouvoir « comme avant ». Peut-être que cette ancienne utilisation n’était pas bonne et risquait de lui faire défaut. Peut-être que le nombre réduit de Clones qu’il pouvait faire apparaître signifiait des Clones plus puissants. Pour le moment, il n’avait pas réellement pu tester leurs capacités au cours d’un réel combat, et le véritable problème était que la seule occasion de les tester serait peut-être la dernière.
* Germal non plus ne doit pas être très confiant… mais si on commence à penser comme ça, on est déjà vaincus. Et j’ai absolument pas envie d’être vaincu par un Clone capricieux. *
Subitement, Flenus se demanda si le combat contre Oufzor devait être sa première expérimentation en combat de ses pouvoirs. Peut-être y avait-il un autre moyen de les tester. Flenus concentra son énergie, et comme il l'avait toujours fait, la relâcha pour faire apparaître une vingtaine de Clones. Il avait beau la relâcher entièrement, il s'avéra qu'il était incapable d'en créer plus, et ce malgré toutes ses tentatives. Tous étaient en revanche bien plus synchronisés et bien plus prompts à réagir aux ordres que par le passé. Ce qui voulait dire que Flenus n’avait presque pas besoin de leur ordonner pour qu’ils obéissent. Il commença par les faire disparaître, puis réapparaître, et ainsi de suite. La vitesse d’apparition d’origine était déjà très rapide, mais ces nouveaux Clones atteignaient des sommets inégalés. L’Esprit Voyageur testa également leur capacité à mimer ses mouvements de façon quasiment simultanée. Il ne faisait que des gestes simples en boucle, mais pour peu, une personne externe aurait cru que tout était calculé tellement la synchronisation était parfaite : un uppercut de Flenus en valait vingt et un de façon quasiment instantanée. Il voulut aussi voir si ses Clones étaient capable d’imiter ses provocations avec ce degré de perfection ; et à son grand plaisir, c’était le cas. Lassé, il décida de passer à une autre technique, qui consistait à transférer son esprit dans ses Clones afin de les contrôler individuellement. Il ordonna ainsi à certains de courir, aux autres de faire des mouvements d’esquive ou d’attaque, tout en les forçant à changer d’activité régulièrement. Force était de constater que l’esprit de Flenus, même s’il était divisé, gardait une unité remarquable et lui permettait à la fois d’être concentré sur ce qu’il faisait, mais aussi de contrôler chacun de ses Clones avec cette même perfection. Satisfait, l’Esprit Voyageur voulut tester une dernière technique, dite « mode Bouclier », qui consistait à placer ses Clones devant lui afin de le protéger. À sa grande surprise, les Clones ne se jetèrent pas à corps perdu, mais en se défendant eux-mêmes du mieux qu’ils pouvaient et avec une certaine précaution. Ils étaient ainsi bien plus efficace, et prêts à reprendre le combat l’instant d’après. Flenus comprit alors que son ancienne utilisation du Clonage avait pour défaut, non pas son utilisation suicidaire des Clones, mais leur puissance. Ils étaient plus nombreux, mais affreusement faibles, l’obligeant à en recréer tout le temps et à puiser dans son énergie constamment, l’empêchant de se battre correctement. Ainsi, il n’était pas limité à vingt Clones ; c’était la consommation en énergie de ces derniers qui le limitait.
* Je suppose que ça s’améliorera avec le temps… mais c’est déjà bon de le savoir avant un gros combat. Bon, c’est le moment de tester tout ça en combat réel. Voyons voir ce qui ne va pas avec les pouvoirs de Germal… *
Flenus jeta un coup d’œil rapide autour de la zone où le vaisseau avait atterri, mais il n’y avait personne. Il sortit en faisant preuve de prudence, au cas où les éventuels autochtones lui tendraient un piège. Une fois qu’il eût fait quelques pas, il tenta de comprendre où il se trouvait. Visiblement, il était sur une petite planète, mais qui était reliée aux autres par de longs tubes, visiblement utilisés pour le transport de personnes ou de marchandises. Les autres planètes reliées n’étaient pas bien grosses, à l’exception de certaines, dont une géante au centre. Flenus remarqua également que le tube qui reliait la planète sur laquelle il se trouvait était assez neuf, ce qui expliquait pourquoi la planète était encore si intacte. En revanche, les autres planètes semblaient beaucoup plus industrialisées et étaient en majeure partie recouvertes par des villes. Au plus l’on se rapprochait du centre, au plus les populations semblaient denses et les machines omniprésentes. Quand à cette fameuse planète centrale, elle ne semblait qu’abriter un gigantesque complexe, sûrement celui du chef de ce système. Plusieurs planètes semblaient être plutôt amochées et de nombreux restes de vaisseaux en plus ou moins bon état étaient éparpillés sur leur surface. Tous ces éléments étaient familiers pour Flenus, ce qui le troublait. Il se souvint alors d’un système solaire possédant toutes ces caractéristiques : l’Empire de leur ancien coéquipier et ami, Nero.
* On voit bien que Nero n'a fait aucun effort pour son peuple, c'est vraiment sale par terre... *
Sur cette réflexion, l’Esprit Voyageur se mit en route pour le palais dudit tyran. Personne ne tenta de l’arrêter ou de le tuer, ce qui le surprit. Même l’accès au château fut aisé…la seule chose qu’il eut à faire fut de passer par le trou béant que Germal avait fait dernièrement en tachant de ne pas se faire voir par les soldats qui le reconstruisaient. Il faut dire qu’un Clone partant dans la direction opposée en faisant du bruit est assez pratique pour détourner l’attention. L’alarme fut donc donnée, mais cette fois-ci, l’Esprit Voyageur était seul, et donc moins encombré d’une certaine manière. Quelques Clones supplémentaires suffirent pour brouiller les pistes, le temps qu’il arrive jusqu’à la salle du Trône. Il y trouva un Nero dans le même état qu’il l’avait laissé –contre son gré. Ce dernier le regardait avec ses yeux rubis, yeux d’ailleurs empreint d’une certaine surprise. Des gardes étaient postés çà et là, d’autres arrivaient, mais tous attendaient l’ordre de leur maître d’attaquer. Ordre qui ne vint pas. Flenus eut à son tour un soubresaut quand l’Empereur se leva de son trône, se tenant droit face à lui, et le regardant du haut de son imposante carrure. Il n’avait pas vraiment eu le temps d’y penser lors de leur dernier affrontement, mais ce Nero ci était vraiment différent, que ce soit physiquement ou moralement. Physiquement, il était bien plus grand, et ses membres, bien qu’enfermés dans une armure épaisse de couleur noire et violette, semblaient également bien plus puissants. Moralement parlant, le simple fait qu’il soit aussi calme et aussi posé tranchait radicalement avec le Nero bien plus actif et entrain à se battre que Flenus avait connu. Son apparence était complétée par une sorte d’aura qui, bien que maléfique dans le fond, le rendait bien plus charismatique que par le passé.
- Je dois t’avouer que j’avais prévu votre retour, mais pas si tôt.
- C’est pour cela que Germal a été affaibli lorsqu’on est passé près de ton système…
- Je vois que tu t’es d’ailleurs débarrassé de ce boulet doré…
- Bref, je suis venu pour plusieurs choses. Rétorqua l’Esprit Voyageur, sans même prêter attention aux propos offensants de son ex-ami. D’abord, te défaire parce que j’ai pas eu l’occasion de le faire depuis que tu nous as lâchés. Sache que j’ai déjà tout prévu, donc c’est in-é-vi-table. Ah aussi ! Tu es stupide. Stupide. Stupide. Gravement stupide. Et stupide aussi. Je t’ai déjà dit que tu étais stupide ?
- Hrrm, je pense que cette conversation va s’arrêter ici. Tu te souviens de mon état de folie avancée ? Eh bien je ne fais que le cacher derrière un masque de calme. Je ressens actuellement un besoin fou, à tous les sens du terme, de t’annihiler.
- J’avais prévu cette réaction stupide car je ne suis pas stupide, moi. Du coup, j’ai prévu que tu risquais de devenir incontrôlable dans très exactement quatre secondes et demi, à savoir le temps que je prononce la fin de ma phrase, qui sera claire et concise : tu es un être stupidement stupide.
Ce qui suivit permit de démontrer de façon claire et nette que Nero ne mentait pas au sujet de sa folie à peine refoulée. Les quelques vingt mètres qui séparaient les deux anciens amis furent réduits à zéro en une petite seconde par un saut complètement fou de la part du tyran. Ce dernier s’était lancé sur Flenus, ses poings prêt à le déchirer en morceaux, ses yeux rouges largement ouverts, sa bouche grande ouverte déformée par un rictus de démence. Au moment d’atterrir, il tenta d’écraser l’Esprit Voyageur sous son poids renforcé par la vitesse à laquelle il s’était projeté sur lui, mais il ne fit qu’abîmer de façon assez irréversible le sol de la salle du Trône. Il leva furieusement la tête, seulement pour voir Flenus le narguer à seulement quelques centimètres de son visage. Encore plus enragé, Nero s’extirpa des décombres et courut pour l’écraser contre un mur, mais là encore sa tentative échoua lamentablement.
- Je n'aurais jamais cru voir un palais embelli par des trous.
A SUIVRE…
CHAPTER IP: VC0805
La journée suivant celle où Germal avait appris que Oufzor avait mis la main sur le Septuamagnas fut particulièrement intense pour l'Être des Couleurs. Il avait quadruplé, voire quintuplé l’énergie qu’il transmettait au vaisseau qui les ramenaient chez eux, en grande partie grâce à cette fameuse énergie du désespoir. Flenus comprenait ses sentiments. Lui aussi avait eu un pincement au cœur quand il avait su que son chez-lui, Gea-Nui, était envahi par leur pire adversaire. Il se prépara à ce qui l’attendait, une fois arrivé. Car Oufzor ne pouvait être pris à la légère ; de plus, il était impossible aux deux amis de savoir s’il avait gagné en puissance ou non depuis leur dernier affrontement. Flenus eut un rictus.
* Bien sûr que si, il est plus fort. Il cherche à se venger de moi de la façon la plus horrible et la plus douloureuse possible, donc il a dû engranger je ne sais quel pouvoir antique ou artefact légendaire entretemps. Mais j’espère que ce n’est pas non plus trop puissant comme truc, parce que je doute de la capacité de Germal à lutter contre lui, surtout vu son état… en plus, il sera épuisé à l’arrivée… Hm, on devrait peut-être attendre un petit jour une fois arrivé. Le plus longtemps on est cachés, le mieux c’est… *
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Ce que Flenus ignorait, c’est que ce pouvoir redoutable qu’Oufzor avait obtenu n’était autre que Thounam, fusion complète des Grands Êtres, dont les pouvoirs reposaient désormais en l’Assassin Vert. Face à un Être des Couleurs à peine capable de se servir de ses armes et un Esprit Voyageur affaibli, se trouvait un monstre de puissance comme les Univers n’en avaient jamais connu. Monstre qui était d’ailleurs en train de s’exercer à une capacité très utile possédée par feu Thounam : l’omniscience. Oufzor était en effet capable de savoir tout ce qui se passait dans le Septuamagnas. Il ne surveillait pas le reste des Univers car il savait que Germal et Flenus allaient revenir. Il avait senti la présence de Faston et avait analysé ses capacités, notamment celle de pouvoir communiquer avec leur Être Originel. L’idée de repenser à cette notion fit grincer des dents le nouveau chef du Septuamagnas. Bientôt, il n’y aurait plus d’Être Originel. Bientôt, il y aurait Oufzor, seul Flenus ayant un jour existé – car l’Assassin Vert comptait bien effacer toute trace de l’existence brève de l’Esprit Voyageur. Cependant, il était perplexe. En effet, quelques jours auparavant, il avait senti une énergie nouvelle en lui, comme le retour de quelque chose qu’on lui avait dérobé. À sa grande surprise, le Clone pouvait utiliser la Foudre. Mais pourquoi ? C’était la question qui ne cessait de tourner en boucle dans son esprit. Flenus avait-il été tué ? Impossible, sinon il n’aurait rien récupéré. Comment avait-il pu absorber ces pouvoirs ? Avaient-ils enfin compris qui était le plus fort ? Flenus les avaient-ils délaissés à ce point ? Quand bien même, un pouvoir n’a pas de conscience. Le poing d’Oufzor s’écrasa sur l’objet le plus proche. Mais pourquoi ? Au lieu d’être une bénédiction, ils ne cessaient de le tourmenter. Une idée illumina son visage.
* Après tout… je n’aurais qu’à épargner cette ordure quelques secondes de plus pour qu’il puisse m’expliquer tout cela… *
Satisfait, le Clone s’assit sur le siège du Président du Conseil Universel, désormais sien. Il n’avait pas encore perçu que le vaisseau transportant ses deux ennemis était arrivé dans son périmètre de surveillance.
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Germal s’écroula sur le sol du vaisseau, épuisé. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Alors que le vaisseau était propulsé à une vitesse énorme en direction du Septuamagnas, un système proche semblait le drainer de sa puissance et l’empêchait de continuer de fournir l’énergie requise au vaisseau. Conscient des efforts qu’il avait fournis, l’Esprit Voyageur jugea préférable de le laisser se reposer et de s’occuper du reste lui-même.
* Et puis seul Germal peut porter Germal dans un lit. pensait-il, histoire de se changer les idées. *
L’Esprit Voyageur, à l’instar de son ami la veille, en profita pour faire rapidement le point sur les récents évènements. Suite à son passage par la Barrière du Possible et à la découverte de la vraie nature de Faston, tout ce qu’il avait accompli s’était résumé à construire un vaisseau et à le guider jusqu’à ce système. Il n’avait pas vraiment eu le temps de s’entraîner à utiliser le Clonage, qui était affaibli de surcroît par les propriétés de la Barrière. Flenus se retrouvait ainsi encore une fois confronté à cette théorie qu’il exécrait comme quoi la Barrière affaiblissait plus qu’elle n’améliorait. Non, pour lui, la Barrière du Possible DEVAIT centraliser les pouvoirs et les rendre plus performants. C’était une sorte de correcteur qui concentrait les pouvoirs dispersés dans leur corps et qui rendait leur puissance énergétique moins instable, et non pas l’inverse. Toujours était-il que Flenus ne maîtrisait toujours pas son pouvoir « comme avant ». Peut-être que cette ancienne utilisation n’était pas bonne et risquait de lui faire défaut. Peut-être que le nombre réduit de Clones qu’il pouvait faire apparaître signifiait des Clones plus puissants. Pour le moment, il n’avait pas réellement pu tester leurs capacités au cours d’un réel combat, et le véritable problème était que la seule occasion de les tester serait peut-être la dernière.
* Germal non plus ne doit pas être très confiant… mais si on commence à penser comme ça, on est déjà vaincus. Et j’ai absolument pas envie d’être vaincu par un Clone capricieux. *
Subitement, Flenus se demanda si le combat contre Oufzor devait être sa première expérimentation en combat de ses pouvoirs. Peut-être y avait-il un autre moyen de les tester. Flenus concentra son énergie, et comme il l'avait toujours fait, la relâcha pour faire apparaître une vingtaine de Clones. Il avait beau la relâcher entièrement, il s'avéra qu'il était incapable d'en créer plus, et ce malgré toutes ses tentatives. Tous étaient en revanche bien plus synchronisés et bien plus prompts à réagir aux ordres que par le passé. Ce qui voulait dire que Flenus n’avait presque pas besoin de leur ordonner pour qu’ils obéissent. Il commença par les faire disparaître, puis réapparaître, et ainsi de suite. La vitesse d’apparition d’origine était déjà très rapide, mais ces nouveaux Clones atteignaient des sommets inégalés. L’Esprit Voyageur testa également leur capacité à mimer ses mouvements de façon quasiment simultanée. Il ne faisait que des gestes simples en boucle, mais pour peu, une personne externe aurait cru que tout était calculé tellement la synchronisation était parfaite : un uppercut de Flenus en valait vingt et un de façon quasiment instantanée. Il voulut aussi voir si ses Clones étaient capable d’imiter ses provocations avec ce degré de perfection ; et à son grand plaisir, c’était le cas. Lassé, il décida de passer à une autre technique, qui consistait à transférer son esprit dans ses Clones afin de les contrôler individuellement. Il ordonna ainsi à certains de courir, aux autres de faire des mouvements d’esquive ou d’attaque, tout en les forçant à changer d’activité régulièrement. Force était de constater que l’esprit de Flenus, même s’il était divisé, gardait une unité remarquable et lui permettait à la fois d’être concentré sur ce qu’il faisait, mais aussi de contrôler chacun de ses Clones avec cette même perfection. Satisfait, l’Esprit Voyageur voulut tester une dernière technique, dite « mode Bouclier », qui consistait à placer ses Clones devant lui afin de le protéger. À sa grande surprise, les Clones ne se jetèrent pas à corps perdu, mais en se défendant eux-mêmes du mieux qu’ils pouvaient et avec une certaine précaution. Ils étaient ainsi bien plus efficace, et prêts à reprendre le combat l’instant d’après. Flenus comprit alors que son ancienne utilisation du Clonage avait pour défaut, non pas son utilisation suicidaire des Clones, mais leur puissance. Ils étaient plus nombreux, mais affreusement faibles, l’obligeant à en recréer tout le temps et à puiser dans son énergie constamment, l’empêchant de se battre correctement. Ainsi, il n’était pas limité à vingt Clones ; c’était la consommation en énergie de ces derniers qui le limitait.
* Je suppose que ça s’améliorera avec le temps… mais c’est déjà bon de le savoir avant un gros combat. Bon, c’est le moment de tester tout ça en combat réel. Voyons voir ce qui ne va pas avec les pouvoirs de Germal… *
Flenus jeta un coup d’œil rapide autour de la zone où le vaisseau avait atterri, mais il n’y avait personne. Il sortit en faisant preuve de prudence, au cas où les éventuels autochtones lui tendraient un piège. Une fois qu’il eût fait quelques pas, il tenta de comprendre où il se trouvait. Visiblement, il était sur une petite planète, mais qui était reliée aux autres par de longs tubes, visiblement utilisés pour le transport de personnes ou de marchandises. Les autres planètes reliées n’étaient pas bien grosses, à l’exception de certaines, dont une géante au centre. Flenus remarqua également que le tube qui reliait la planète sur laquelle il se trouvait était assez neuf, ce qui expliquait pourquoi la planète était encore si intacte. En revanche, les autres planètes semblaient beaucoup plus industrialisées et étaient en majeure partie recouvertes par des villes. Au plus l’on se rapprochait du centre, au plus les populations semblaient denses et les machines omniprésentes. Quand à cette fameuse planète centrale, elle ne semblait qu’abriter un gigantesque complexe, sûrement celui du chef de ce système. Plusieurs planètes semblaient être plutôt amochées et de nombreux restes de vaisseaux en plus ou moins bon état étaient éparpillés sur leur surface. Tous ces éléments étaient familiers pour Flenus, ce qui le troublait. Il se souvint alors d’un système solaire possédant toutes ces caractéristiques : l’Empire de leur ancien coéquipier et ami, Nero.
* On voit bien que Nero n'a fait aucun effort pour son peuple, c'est vraiment sale par terre... *
Sur cette réflexion, l’Esprit Voyageur se mit en route pour le palais dudit tyran. Personne ne tenta de l’arrêter ou de le tuer, ce qui le surprit. Même l’accès au château fut aisé…la seule chose qu’il eut à faire fut de passer par le trou béant que Germal avait fait dernièrement en tachant de ne pas se faire voir par les soldats qui le reconstruisaient. Il faut dire qu’un Clone partant dans la direction opposée en faisant du bruit est assez pratique pour détourner l’attention. L’alarme fut donc donnée, mais cette fois-ci, l’Esprit Voyageur était seul, et donc moins encombré d’une certaine manière. Quelques Clones supplémentaires suffirent pour brouiller les pistes, le temps qu’il arrive jusqu’à la salle du Trône. Il y trouva un Nero dans le même état qu’il l’avait laissé –contre son gré. Ce dernier le regardait avec ses yeux rubis, yeux d’ailleurs empreint d’une certaine surprise. Des gardes étaient postés çà et là, d’autres arrivaient, mais tous attendaient l’ordre de leur maître d’attaquer. Ordre qui ne vint pas. Flenus eut à son tour un soubresaut quand l’Empereur se leva de son trône, se tenant droit face à lui, et le regardant du haut de son imposante carrure. Il n’avait pas vraiment eu le temps d’y penser lors de leur dernier affrontement, mais ce Nero ci était vraiment différent, que ce soit physiquement ou moralement. Physiquement, il était bien plus grand, et ses membres, bien qu’enfermés dans une armure épaisse de couleur noire et violette, semblaient également bien plus puissants. Moralement parlant, le simple fait qu’il soit aussi calme et aussi posé tranchait radicalement avec le Nero bien plus actif et entrain à se battre que Flenus avait connu. Son apparence était complétée par une sorte d’aura qui, bien que maléfique dans le fond, le rendait bien plus charismatique que par le passé.
- Je dois t’avouer que j’avais prévu votre retour, mais pas si tôt.
- C’est pour cela que Germal a été affaibli lorsqu’on est passé près de ton système…
- Je vois que tu t’es d’ailleurs débarrassé de ce boulet doré…
- Bref, je suis venu pour plusieurs choses. Rétorqua l’Esprit Voyageur, sans même prêter attention aux propos offensants de son ex-ami. D’abord, te défaire parce que j’ai pas eu l’occasion de le faire depuis que tu nous as lâchés. Sache que j’ai déjà tout prévu, donc c’est in-é-vi-table. Ah aussi ! Tu es stupide. Stupide. Stupide. Gravement stupide. Et stupide aussi. Je t’ai déjà dit que tu étais stupide ?
- Hrrm, je pense que cette conversation va s’arrêter ici. Tu te souviens de mon état de folie avancée ? Eh bien je ne fais que le cacher derrière un masque de calme. Je ressens actuellement un besoin fou, à tous les sens du terme, de t’annihiler.
- J’avais prévu cette réaction stupide car je ne suis pas stupide, moi. Du coup, j’ai prévu que tu risquais de devenir incontrôlable dans très exactement quatre secondes et demi, à savoir le temps que je prononce la fin de ma phrase, qui sera claire et concise : tu es un être stupidement stupide.
Ce qui suivit permit de démontrer de façon claire et nette que Nero ne mentait pas au sujet de sa folie à peine refoulée. Les quelques vingt mètres qui séparaient les deux anciens amis furent réduits à zéro en une petite seconde par un saut complètement fou de la part du tyran. Ce dernier s’était lancé sur Flenus, ses poings prêt à le déchirer en morceaux, ses yeux rouges largement ouverts, sa bouche grande ouverte déformée par un rictus de démence. Au moment d’atterrir, il tenta d’écraser l’Esprit Voyageur sous son poids renforcé par la vitesse à laquelle il s’était projeté sur lui, mais il ne fit qu’abîmer de façon assez irréversible le sol de la salle du Trône. Il leva furieusement la tête, seulement pour voir Flenus le narguer à seulement quelques centimètres de son visage. Encore plus enragé, Nero s’extirpa des décombres et courut pour l’écraser contre un mur, mais là encore sa tentative échoua lamentablement.
- Je n'aurais jamais cru voir un palais embelli par des trous.
A SUIVRE…
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 27 Avr 2011, 11:16
En même temps il fallait que je te rappelle toutes les dix minutes que tu avais un chapitre à terminer. Avec un tyran comme moi sur le dos, je vous l'aurais fait le chapitre moi !
- maxim21Héros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 27 Avr 2011, 13:24
Magnifique !
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 27 Avr 2011, 14:17
MAIS ÇA VOUS ARRIVE DE LIRE PARFOIS ? è_é On voit bien que Germal n'était pas pressé tous les mois d'avancer dans le chapitre... En plus c'est les vacances, alors forcément...
(Et il ne parle pas assez de ma collaboration à ce chapitre en plus )
(Et il ne parle pas assez de ma collaboration à ce chapitre en plus )
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 27 Avr 2011, 14:31
Si Flenus ne m'avait pas poussé/filé des répliques Flenusiques, le chap' ne serait pas là. :)
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 27 Avr 2011, 21:54
Comme je suis méchant® j'ai fouetté, et fouetté, et fouetté encore Germal jusqu'à ce que le nouveau chapitre arrive... Maintenant. Et ouais.
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 27 Avr 2011, 21:58
Même pas vrai... Juste, pour une fois, l'Esprit Flenusique était avec moi.
CHAPTER IP : VC0806
- Ouaaaaah. Fit Germal en se réveillant. Il s’aida de ses bras pour se relever, puis regarda autour de lui. Il vit au travers de l’un des hublots qu’il n’était pas dans le Septuamagnas, mais dans…
-Tiens, je reconnais cet endroit, c'est le système solaire de Chronos ! Flenus, tu reconnais aussi ?
La seule chose qui lui répondit fut un silence total. Au cas où, il attendit quelques minutes, mais une fois qu'il fut certain d'être seul, il grogna:
- Il est jamais là quand il faut, lui, puisque c'est ça je me rendors !
Si tôt dit si tôt fait, l’Être des Couleurs se remit sur le sol du vaisseau et ferma les yeux.
Les gardes de l’Empereur Nero ne savaient s’ils devaient intervenir ou non. Ils étaient en effet les spectateurs médusés du combat entre leur maître, ayant laissé éclater sa folie de façon explosive, et un intrus pour le moins original. Ce dernier s’appelait Flenus, selon ce que l’Empereur hurlait par moments. Il était assez agile et suffisamment rapide pour esquiver toutes les attaques de ce dernier, et prenait un plaisir presque vicieux à le narguer en retour, soit sur son incompétence, soit sur sa stupidité, soit sur le fait que son palais soit « plus joli depuis qu’il avait fait des trous dedans ». Ils ne savaient pas combien de temps ils allaient rester ainsi, mais aucun d’entre eux n’avait envie de prendre une initiative, par peur d’être soit emprisonnés et exécutés par la suite, ou d’être tout simplement déchiquetés par leur maître fou. Pendant ce temps, la salle hexagonale perdit un quatrième mur.
- Hey, c’est moi qui suis censé massacrer le quatrième mur !
Nero ne tint pas compte de la remarque et fit un trou de plus dans son sol, c’est-à-dire là où se trouvait Flenus quelques secondes auparavant. Ce combat ridicule dura plusieurs longues minutes, au bout desquels un Nero ayant détruit les six murs de sa salle du trône décida de changer de stratégie. Puisque Flenus était trop rapide pour être attrapé par une personne seule…
- Soldats ! Tous sur lui ! Stoppez-moi cette ordure, que je puisse l’écraser lentement et de façon très douloureuse…
Aucun soldat ne bougea. Au bout de dix secondes, le tyran se retourna vers eux, prêt à sévir, mais il ouvrit des yeux encore plus grands que lorsqu’il avait sauté sur l’Esprit Voyageur lorsqu’il vit que ses troupes s’écroulaient en se tenant la gorge ou le ventre. Se retournant en hurlant vers son adversaire, il trouva un Flenus juste devant son visage, souriant, qui lui dit simplement :
- Je t’ai bien dit que j’avais tout prévu.
Esquivant un coup de poing qui aurait pu balayer un régiment entier, il commença son explication sur la mort des troupes de Nero.
- Vois-tu, dès que tu as prononcé les paroles « je dois t’avouer que j’avais prévu votre retour, mais pas si tôt. », j’ai commencé à envoyer des Clones pour empoisonner tout tes gardes de façon très discrète. Ensuite, quand tu m’as sauté dessus, j’ai juste eu à faire semblant d’esquiver tes coups pour porter main forte à mes collègues : comme tes soldats devaient attendre un ordre, ils se sont contentés de regarder en évitant d’être sur ta route. J’ai fini d’empoisonner le dernier au moment où tu as brisé le quatrième mur de cette salle –qui est bien plus jolie comme ça.
Nero hurla de rage en fonçant à nouveau sur lui. Flenus se contenta de sauter pour atterrir pile sur son dos, et il lui murmura à l’oreille :
- N’oublie pas que tu m’affrontes moi, Flenus.
Le tyran tenta de réduire en lambeau son adversaire tant qu’il était à portée, mais ne réussit qu’à se griffer lui-même. Pendant qu’il hurlait à nouveau de rage, Flenus fit apparaître deux Clones juste au niveau des jambes de Nero pour qu’ils lui fassent un croc-en-jambe, l’envoyant ainsi à terre de façon ridicule et misérable. Le poids de son armure finit d’achever le sol, qui n’avait désormais plus rien d’un sol de palais. Mais il se releva encore et tenta à nouveau d’écraser Flenus sous ses poings. Cette fois-ci, ce dernier ne bougea pas, le regardant en riant. Piqué au vif, le tyran ne remarqua pas que ce qui se tenait face à lui était une quantité phénoménale d’explosifs. L’énergie fut suffisante pour envoyer Nero contre un mur de la salle qui précédait la salle du Trône, le brisant à son tour.
- Graaaah ! Suffit, ordure ! J’ai moi aussi prévu un petit piège… tous mes soldats morts… j’ai absorbé leur énergie pendant que j’étais au sol, devenant encore plus fort ! Cette fois-ci, tes pauvres petits Clones ne seront pas de taille…
- Ça vaut rien à côté de mes superbes explosifs, faits entièrement à partir de papier et d’un tube de colle ! D’ailleurs j’avais piqué le tube de colle à un de tes soldats, je le soupçonne d’être un drogué.
Sans crier gare, Nero fonça vers Flenus avec une vitesse deux fois supérieure par rapport à sa vitesse d’origine. L’Esprit Voyageur l’esquiva à nouveau, mais dut immédiatement esquiver à nouveau une nouvelle attaque de la part du tyran. Il invoqua alors ses vingt Clones pour disposer des explosifs un peu partout, histoire de créer un champs de mine.
- Pathétique ! Tu croyais que ma folie me ferait tomber dans un tel piège ? Et bien non ! J’ai bien compris que la salle est déjà remplie d’explosifs, que tu as du disposer au même moment que tu as empoisonné mes gardes… et que ces explosifs-là sont des faux ! Mais ne t’en fais pas, je ne vais pas te laisser m’avoir si bêtement…je vais faire encore plus fou… absorber toute l’énergie contenue dans ces explosifs ! Et grâce à elle, je serais tellement puissant que jamais tu ne pourras esquiver mes attaques !
Flenus le laissa faire, impuissant. Les explosifs dissimulés brillèrent, puis disparurent une fois que leur énergie fut complètement volée par Nero, qui semblait légèrement troublé par tant de puissance accumulée. Il secoua la tête, puis se lança vers l’Esprit Voyageur… et le toucha. Pour la première fois depuis le début du combat, Nero avait porté un coup à Flenus. Il ne cessa alors de distribuer les coups de poings, puis finit son enchaînement par un double coup de poing qui fit s’enfoncer Flenus dans le sol de plusieurs mètres de profondeur. Éclatant d’un rire dément en voyant le corps extrêmement amoché de son adversaire, Nero commença à son tour à se lancer dans des provocations :
- Alors, tu fais moins le malin, crevard ? Maintenant que je suis aussi puissant, je pourrais t’achever, mais je vais te laisser te relever, histoire de te faire souffrir le plus longtemps possible ! Une ordure comme toi, tu ne mérites que ça comme mort…et même si tu ne te relèves pas, je te laisserais dans cet état pour que tu agonises lentement ! Dans tous les cas, tu périras dans d’atroces souffrances ! Et…
Le discours du tyran fut tranché net quand le Flenus devant lui disparut. Quelques secondes, qui lui semblèrent être une éternité, s’écoulèrent alors.
- Ahlalala, tu as déjà oublié ? fit une voix derrière Nero. Ce dernier ne se retourna même pas, tant il était paralysé par la stupeur. J’ai. Tout. Prévu.
Sur ces mots, Flenus relâcha le tir qu’il était en train de charger via une arme faite à partir des cadavres des soldats. Nero, comprenant alors que le Flenus qu’il avait frappé n’était qu’un Clone, se retourna et entreprit d’absorber le tir pour le retourner contre lui, mais se sentit alors très mal. Flenus laissa échapper un petit rire, puis continua :
- Vois-tu, j’ai conçu cette arme pour qu’elle tire en continu sans te laisser de chance de l’esquiver. Ainsi, soit tu absorbes le tir, soit tu prends un gros trou dans la poitrine. Mais le problème, c’est que les deux te seront fatals ! En effet, j’ai déterminé -un peu trop tard cela dit- lors de notre dernier affrontement que ton point faible était cette faculté que tu avais d’absorber de l’énergie. Je me suis souvenu que c’était ce qui t’avait forcé à prendre de longues vacances par rapport à ton boulot, et qui avait aussi fait que nous nous sommes rencontrés dans le Septuamagnas. Du coup, si je parvenais à te surcharger sans pour autant te laisser une chance de t’échapper, tu finirais par imploser de l’intérieur !
- Maudit sois-tu, Flenus ! J’espère qu’Oufzor gagnera et qu’il t’anéantira d’une façon horriblement douloureuse ! Et… !
- J’avais prévu ces insultes aussi, donc j’ai pris soin de me créer un cache-oreilles avec du papier et un rouleau de scotch.
Nero hurla tout de même suffisamment fort pour que Flenus l’entende, ce à quoi il répondit :
- N’oublie pas que j’avais tout prévu.
Dans un phénomène énergétique effroyable, les jours de Nero prirent fin. Il commença par hurler de douleur à cause de l’énergie qui tentait de s’évacuer de son corps, et créaient ainsi des trous partout au passage. Cependant, Flenus continua à tirer, ce qui fit que l’énergie commençait à se replier sur elle-même, se concentrant à l’extrême. Enfin, quand Flenus relâcha le tir et commença à fuir, toute la puissance accumulée eut l’effet d’un Nova Blast gargantuesque, rasant complètement le palais et fragilisant la structure interne de la planète, qui commença à trembler de façon inquiétante. Flenus ne perdit pas une seconde et se servit de son arme improvisée pour se propulser dans l’espace, pendant que la planète Zéro s’effondrait sur elle-même, détruisant les tubes de transports et faisant trembler toutes les planètes alentour. Ce fut l’occasion pour Flenus de comprendre que cette planète était en fait une étoile qui émettait de la lumière, mais qui était habitable. Du moins était, car le sol s’effondra dans les secondes qui suivirent. Les réacteurs anti-gravité qui le soutenaient étaient en effet tous complètements court-circuités par la masse d’énergie que Nero avait libérée lors de sa mort. Puis l’étoile commença à se comprimer sur elle-même de façon drastique, jusqu’à ce qu’elle ne soit pas plus grosse que la planète où Germal et Flenus avaient atterri. Ce changement brutal fit que toutes les planètes commencèrent à converger vers cette nouvelle étoile, s’entrechoquant et détruisant tout le réseau de tubes au passage. Certaines petites planètes étaient même écrasées entre deux autres plus grosses, qui subissaient des dommages intenses au passage. La planète de Poroth le marchand semblait relativement intacte malgré tous ces changements, ce qui rassura Flenus.
* Je pourrais continuer à lui vendre mon Or… *
Sur cette réflexion, il vit alors que la planète sur laquelle lui et Germal avaient été contraints d’atterrir se dirigeait vers lui, il jugea donc préférable de ralentir sa vitesse pour ne pas finir écrasé contre la surface du corps céleste. Une fois qu’il eut les pieds sur terre, il rampa difficilement vers le vaisseau, car le mouvement de la planète l’empêchait de se tenir droit sans tomber. Une fois à l’intérieur, il obligea Germal à se réveiller.
- Roh, je rêvais d’un superbe ragoût…
- Et bien pendant que tu dormais tranquillement je suis allé me débarrasser enfin du problème "Nero".
- Et tant que tu y es, tu as aussi détruit son palais, sa planète, et tout ce qui y vivait ?
- Oui, mais ça c'est pas important.
- Je savais que partout où tu allais tu semais le chaos, mais à ce point, je pensais pas.
- Moi non plus, enfin maintenant là où il est - c'est à dire sous forme de poussière microscopique à l'intérieur d'une étoile miniature - il ne peut plus drainer ton énergie donc tu peux à nouveau faire décoller ce vaisseau.
Germal obéit promptement. Sa puissance revenue, il n’eut aucun mal à arracher l’aéronef à la surface de la planète. Flenus prit alors les commandes et se servit de sa connexion avec Faston pour orienter le vaisseau vers le Septuamagnas. Poussant les manettes à fond, il guida le vaisseau hors du système, ce qui fut l'occasion pour lui de s'apercevoir que le brouillard qui entourait le système avait disparu, probablement parce que les générateurs tiraient leur énergie de l’étoile. Sur ces considérations, les deux amis quittèrent pour la deuxième fois le système du feu Empereur Nero, et se mirent en route pour leur vraie destination : le Septuamagnas, là où leur adversaire, Oufzor, les attendait.
A SUIVRE…
CHAPTER IP : VC0806
- Ouaaaaah. Fit Germal en se réveillant. Il s’aida de ses bras pour se relever, puis regarda autour de lui. Il vit au travers de l’un des hublots qu’il n’était pas dans le Septuamagnas, mais dans…
-Tiens, je reconnais cet endroit, c'est le système solaire de Chronos ! Flenus, tu reconnais aussi ?
La seule chose qui lui répondit fut un silence total. Au cas où, il attendit quelques minutes, mais une fois qu'il fut certain d'être seul, il grogna:
- Il est jamais là quand il faut, lui, puisque c'est ça je me rendors !
Si tôt dit si tôt fait, l’Être des Couleurs se remit sur le sol du vaisseau et ferma les yeux.
* *
*
*
Les gardes de l’Empereur Nero ne savaient s’ils devaient intervenir ou non. Ils étaient en effet les spectateurs médusés du combat entre leur maître, ayant laissé éclater sa folie de façon explosive, et un intrus pour le moins original. Ce dernier s’appelait Flenus, selon ce que l’Empereur hurlait par moments. Il était assez agile et suffisamment rapide pour esquiver toutes les attaques de ce dernier, et prenait un plaisir presque vicieux à le narguer en retour, soit sur son incompétence, soit sur sa stupidité, soit sur le fait que son palais soit « plus joli depuis qu’il avait fait des trous dedans ». Ils ne savaient pas combien de temps ils allaient rester ainsi, mais aucun d’entre eux n’avait envie de prendre une initiative, par peur d’être soit emprisonnés et exécutés par la suite, ou d’être tout simplement déchiquetés par leur maître fou. Pendant ce temps, la salle hexagonale perdit un quatrième mur.
- Hey, c’est moi qui suis censé massacrer le quatrième mur !
Nero ne tint pas compte de la remarque et fit un trou de plus dans son sol, c’est-à-dire là où se trouvait Flenus quelques secondes auparavant. Ce combat ridicule dura plusieurs longues minutes, au bout desquels un Nero ayant détruit les six murs de sa salle du trône décida de changer de stratégie. Puisque Flenus était trop rapide pour être attrapé par une personne seule…
- Soldats ! Tous sur lui ! Stoppez-moi cette ordure, que je puisse l’écraser lentement et de façon très douloureuse…
Aucun soldat ne bougea. Au bout de dix secondes, le tyran se retourna vers eux, prêt à sévir, mais il ouvrit des yeux encore plus grands que lorsqu’il avait sauté sur l’Esprit Voyageur lorsqu’il vit que ses troupes s’écroulaient en se tenant la gorge ou le ventre. Se retournant en hurlant vers son adversaire, il trouva un Flenus juste devant son visage, souriant, qui lui dit simplement :
- Je t’ai bien dit que j’avais tout prévu.
Esquivant un coup de poing qui aurait pu balayer un régiment entier, il commença son explication sur la mort des troupes de Nero.
- Vois-tu, dès que tu as prononcé les paroles « je dois t’avouer que j’avais prévu votre retour, mais pas si tôt. », j’ai commencé à envoyer des Clones pour empoisonner tout tes gardes de façon très discrète. Ensuite, quand tu m’as sauté dessus, j’ai juste eu à faire semblant d’esquiver tes coups pour porter main forte à mes collègues : comme tes soldats devaient attendre un ordre, ils se sont contentés de regarder en évitant d’être sur ta route. J’ai fini d’empoisonner le dernier au moment où tu as brisé le quatrième mur de cette salle –qui est bien plus jolie comme ça.
Nero hurla de rage en fonçant à nouveau sur lui. Flenus se contenta de sauter pour atterrir pile sur son dos, et il lui murmura à l’oreille :
- N’oublie pas que tu m’affrontes moi, Flenus.
Le tyran tenta de réduire en lambeau son adversaire tant qu’il était à portée, mais ne réussit qu’à se griffer lui-même. Pendant qu’il hurlait à nouveau de rage, Flenus fit apparaître deux Clones juste au niveau des jambes de Nero pour qu’ils lui fassent un croc-en-jambe, l’envoyant ainsi à terre de façon ridicule et misérable. Le poids de son armure finit d’achever le sol, qui n’avait désormais plus rien d’un sol de palais. Mais il se releva encore et tenta à nouveau d’écraser Flenus sous ses poings. Cette fois-ci, ce dernier ne bougea pas, le regardant en riant. Piqué au vif, le tyran ne remarqua pas que ce qui se tenait face à lui était une quantité phénoménale d’explosifs. L’énergie fut suffisante pour envoyer Nero contre un mur de la salle qui précédait la salle du Trône, le brisant à son tour.
- Graaaah ! Suffit, ordure ! J’ai moi aussi prévu un petit piège… tous mes soldats morts… j’ai absorbé leur énergie pendant que j’étais au sol, devenant encore plus fort ! Cette fois-ci, tes pauvres petits Clones ne seront pas de taille…
- Ça vaut rien à côté de mes superbes explosifs, faits entièrement à partir de papier et d’un tube de colle ! D’ailleurs j’avais piqué le tube de colle à un de tes soldats, je le soupçonne d’être un drogué.
Sans crier gare, Nero fonça vers Flenus avec une vitesse deux fois supérieure par rapport à sa vitesse d’origine. L’Esprit Voyageur l’esquiva à nouveau, mais dut immédiatement esquiver à nouveau une nouvelle attaque de la part du tyran. Il invoqua alors ses vingt Clones pour disposer des explosifs un peu partout, histoire de créer un champs de mine.
- Pathétique ! Tu croyais que ma folie me ferait tomber dans un tel piège ? Et bien non ! J’ai bien compris que la salle est déjà remplie d’explosifs, que tu as du disposer au même moment que tu as empoisonné mes gardes… et que ces explosifs-là sont des faux ! Mais ne t’en fais pas, je ne vais pas te laisser m’avoir si bêtement…je vais faire encore plus fou… absorber toute l’énergie contenue dans ces explosifs ! Et grâce à elle, je serais tellement puissant que jamais tu ne pourras esquiver mes attaques !
Flenus le laissa faire, impuissant. Les explosifs dissimulés brillèrent, puis disparurent une fois que leur énergie fut complètement volée par Nero, qui semblait légèrement troublé par tant de puissance accumulée. Il secoua la tête, puis se lança vers l’Esprit Voyageur… et le toucha. Pour la première fois depuis le début du combat, Nero avait porté un coup à Flenus. Il ne cessa alors de distribuer les coups de poings, puis finit son enchaînement par un double coup de poing qui fit s’enfoncer Flenus dans le sol de plusieurs mètres de profondeur. Éclatant d’un rire dément en voyant le corps extrêmement amoché de son adversaire, Nero commença à son tour à se lancer dans des provocations :
- Alors, tu fais moins le malin, crevard ? Maintenant que je suis aussi puissant, je pourrais t’achever, mais je vais te laisser te relever, histoire de te faire souffrir le plus longtemps possible ! Une ordure comme toi, tu ne mérites que ça comme mort…et même si tu ne te relèves pas, je te laisserais dans cet état pour que tu agonises lentement ! Dans tous les cas, tu périras dans d’atroces souffrances ! Et…
Le discours du tyran fut tranché net quand le Flenus devant lui disparut. Quelques secondes, qui lui semblèrent être une éternité, s’écoulèrent alors.
- Ahlalala, tu as déjà oublié ? fit une voix derrière Nero. Ce dernier ne se retourna même pas, tant il était paralysé par la stupeur. J’ai. Tout. Prévu.
Sur ces mots, Flenus relâcha le tir qu’il était en train de charger via une arme faite à partir des cadavres des soldats. Nero, comprenant alors que le Flenus qu’il avait frappé n’était qu’un Clone, se retourna et entreprit d’absorber le tir pour le retourner contre lui, mais se sentit alors très mal. Flenus laissa échapper un petit rire, puis continua :
- Vois-tu, j’ai conçu cette arme pour qu’elle tire en continu sans te laisser de chance de l’esquiver. Ainsi, soit tu absorbes le tir, soit tu prends un gros trou dans la poitrine. Mais le problème, c’est que les deux te seront fatals ! En effet, j’ai déterminé -un peu trop tard cela dit- lors de notre dernier affrontement que ton point faible était cette faculté que tu avais d’absorber de l’énergie. Je me suis souvenu que c’était ce qui t’avait forcé à prendre de longues vacances par rapport à ton boulot, et qui avait aussi fait que nous nous sommes rencontrés dans le Septuamagnas. Du coup, si je parvenais à te surcharger sans pour autant te laisser une chance de t’échapper, tu finirais par imploser de l’intérieur !
- Maudit sois-tu, Flenus ! J’espère qu’Oufzor gagnera et qu’il t’anéantira d’une façon horriblement douloureuse ! Et… !
- J’avais prévu ces insultes aussi, donc j’ai pris soin de me créer un cache-oreilles avec du papier et un rouleau de scotch.
Nero hurla tout de même suffisamment fort pour que Flenus l’entende, ce à quoi il répondit :
- N’oublie pas que j’avais tout prévu.
Dans un phénomène énergétique effroyable, les jours de Nero prirent fin. Il commença par hurler de douleur à cause de l’énergie qui tentait de s’évacuer de son corps, et créaient ainsi des trous partout au passage. Cependant, Flenus continua à tirer, ce qui fit que l’énergie commençait à se replier sur elle-même, se concentrant à l’extrême. Enfin, quand Flenus relâcha le tir et commença à fuir, toute la puissance accumulée eut l’effet d’un Nova Blast gargantuesque, rasant complètement le palais et fragilisant la structure interne de la planète, qui commença à trembler de façon inquiétante. Flenus ne perdit pas une seconde et se servit de son arme improvisée pour se propulser dans l’espace, pendant que la planète Zéro s’effondrait sur elle-même, détruisant les tubes de transports et faisant trembler toutes les planètes alentour. Ce fut l’occasion pour Flenus de comprendre que cette planète était en fait une étoile qui émettait de la lumière, mais qui était habitable. Du moins était, car le sol s’effondra dans les secondes qui suivirent. Les réacteurs anti-gravité qui le soutenaient étaient en effet tous complètements court-circuités par la masse d’énergie que Nero avait libérée lors de sa mort. Puis l’étoile commença à se comprimer sur elle-même de façon drastique, jusqu’à ce qu’elle ne soit pas plus grosse que la planète où Germal et Flenus avaient atterri. Ce changement brutal fit que toutes les planètes commencèrent à converger vers cette nouvelle étoile, s’entrechoquant et détruisant tout le réseau de tubes au passage. Certaines petites planètes étaient même écrasées entre deux autres plus grosses, qui subissaient des dommages intenses au passage. La planète de Poroth le marchand semblait relativement intacte malgré tous ces changements, ce qui rassura Flenus.
* Je pourrais continuer à lui vendre mon Or… *
Sur cette réflexion, il vit alors que la planète sur laquelle lui et Germal avaient été contraints d’atterrir se dirigeait vers lui, il jugea donc préférable de ralentir sa vitesse pour ne pas finir écrasé contre la surface du corps céleste. Une fois qu’il eut les pieds sur terre, il rampa difficilement vers le vaisseau, car le mouvement de la planète l’empêchait de se tenir droit sans tomber. Une fois à l’intérieur, il obligea Germal à se réveiller.
- Roh, je rêvais d’un superbe ragoût…
- Et bien pendant que tu dormais tranquillement je suis allé me débarrasser enfin du problème "Nero".
- Et tant que tu y es, tu as aussi détruit son palais, sa planète, et tout ce qui y vivait ?
- Oui, mais ça c'est pas important.
- Je savais que partout où tu allais tu semais le chaos, mais à ce point, je pensais pas.
- Moi non plus, enfin maintenant là où il est - c'est à dire sous forme de poussière microscopique à l'intérieur d'une étoile miniature - il ne peut plus drainer ton énergie donc tu peux à nouveau faire décoller ce vaisseau.
Germal obéit promptement. Sa puissance revenue, il n’eut aucun mal à arracher l’aéronef à la surface de la planète. Flenus prit alors les commandes et se servit de sa connexion avec Faston pour orienter le vaisseau vers le Septuamagnas. Poussant les manettes à fond, il guida le vaisseau hors du système, ce qui fut l'occasion pour lui de s'apercevoir que le brouillard qui entourait le système avait disparu, probablement parce que les générateurs tiraient leur énergie de l’étoile. Sur ces considérations, les deux amis quittèrent pour la deuxième fois le système du feu Empereur Nero, et se mirent en route pour leur vraie destination : le Septuamagnas, là où leur adversaire, Oufzor, les attendait.
A SUIVRE…
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 12:52
UNE HEURE ET DEMIE POUR CE CHAPITRE
CHAPTER IP: VC0807
Confortablement installé sur la chaise du Président du Conseil Universel, Oufzor regardait par la longue baie vitrée de son bureau la fuite des résidents de Gea-nui. Sous l'oeil protecteur des Toa et Matoran de la garde de Gea-nui, des centaines de milliers d'habitants devaient quitter leur maison, leurs biens, leur vie à cause de la menace d'un seul être: Flenus. Oufzor laissa s'échapper un rire devant le comique de la situation. D'après ce qu'il entendait à l'aide de son écoute accrue par son omniscience, Lithonius et le reste du Conseil Universel avait dû taire l'identité de leur véritable ennemi, et avait été obligée, non sans peine, de déclarer l'état d'urgence et l'évacuation de la ville , et même d'Ager Magna toute entière à cause de la prise de contrôle du Centre Universel par l'ennemi public numéro un, Flenus et son sinistre acolyte Germal.
Néanmoins, se dit Oufzor, ils n'avaient pas tout à fait tort, car si Oufzor avait pris possession du Centre, c'était pour mieux attendre l'arrivée des deux héros.
* Si l'on y réfléchit bien, tout est de leur faute à eux, et je ne suis que le produit de leur erreur... Être le clone de Flenus a finalement un avantage... Je peux rejeter la faute sur l'origine de mon existence ! *
Il se leva, croisa les bras et contempla avec un sourire terrifiant la fuite des geaniens ou, telle qu'on l'appellera ensuite, "L'Exode d'Ager Magna".
* Il y a même peut-être moyen de rendre cette scène plus amusante... Juste un peu, il ne faudrait pas que ça dégénère trop tout de même, ça ferait sale. *
Julnus, alors qu'il venait non sans peine de réussir à faire entrer un vieux Turaga réticent dans un des nombreux vaisseaux d'évacuation, leva la tête vers le Centre Universel. Les yeux et le sourire rouges sombre qu'Oufzor lui rendait le firent frémir jusqu'aux tréfonds de son âme. En réalité, seule son âme frémit, car le Toa de Jungle se rendit d'un seul coup compte que son corps ne lui obéissait plus. Il sentit la présence d'Oufzor lui prélever un peu d'énergie élémentaire pour créer une gigantesque ronce qui s'écrasa contre l'un des vaisseaux. Seulement, le système de sécurité du véhicule se déploya et un gigantesque Boucli-Hau empêcha la ronce de détruire le vaisseau et ses passagers.
* J'imagine que ça t'amusera de savoir que les plans de ces vaisseaux ont été conçus par Flenus, nota ironiquement Julnus à l'adresse de son possesseur. *
Par la suite, le Toa eut un brusque écho de la rage de l'Assassin Vert avant de recevoir un choc qui le fit s'écrouler à terre.
Un Toa qui faisait le même travail que lui le vit tomber à terre. Il prit dans ses bras le corps inerte et l'amena au guérisseur le plus proche.
Quand Julnus se réveilla, il était dans l'un des vaisseaux d'évacuation. Sa tête bourdonnait encore de façon douloureuse mais la douleur atroce qu'il avait ressenti avant de s'évanouir s'était presque estompé. Autour de lui se trouvaient Garima, Hulgon, Faston et Podel.
- Ça va mieux ? Il paraît que tu as tenté de détruire un des vaisseaux d'évacuation, lui envoya Hulgon sans douceur.
- Oufzor m'a contrôlé, j'ai rien pu faire. Gea-nui a été évacuée ?
- Entièrement, le rassura Garima en pressant sa main contre la sienne. On a tous décollé vers Kinho Magna il y a quelques heures.
- Kinho Magna ? Cette ruine ? Enfin, en même temps c'est vrai que nous n'avions pas d'autres choix... Les autres planètes de la Septuamagnas n'ont pas le temps de nous accueillir... Et comment va Lithonius.
- Je crois que l'espace lui va bien, dit Faston. Il a géré toute la fuite comme un professionnel et son vaisseau de combat nous encadre pour nous guider et nous protéger. Je savais bien qu'on ne l'avait pas élu pour rien, mais il faut avouer qu'il sait s'y faire.
Julnus ferma les yeux. Ses émotions étaient partagées entre le fait d'être rassuré et celui d'être terrifié. Il se rendait compte à quel point les Geaniens avaient été chanceux qu'Oufzor les laisse partir sans interférer. Lors de sa possession, il avait eu un aperçu de la puissance de leur ennemi. Il savait que s'il l'avait voulu, Oufzor aurait pu détruire cette planète avant même qu'ils n'aient eu le temps de faire quoique ce soit.
- Jusqu'au bout, hein ? Jusqu'au bout tu m'empêcheras d'accomplir mon but ? hurla Oufzor à l'adresse d'un Flenus absent.
Il s'apprêta à tuer le Toa de la Jungle prétentieux mais il se calma intérieurement et réfléchit. Enfin il trouva une idée. Il savait. Il savait que pour rendre sa victoire la plus complète, il devait accueillir un Flenus méfiant et un Germal calmé. L'un pour le rendre plus prévisible, l'autre pour le rendre moins dangereux. Ainsi, il n'avait qu'à épargner les Geaniens - pour l'instant - et laisser croire à cet horrible Flenus et à ce monstrueux Germal qu'ils ont encore une chance de le vaincre enfin.
* Encore une chance, oui, une que je peux annihiler en un instant... pensa-t-il en serrant le poing tout en contemplant la ville de Gea-nui entièrement vide. *
Le paysage était relativement monotone. Partout luisaient des étoiles aux couleurs variant du bleu au rouge, selon leur température comme le savait Flenus ou selon leur puissance comme le supposait Germal. Cette divergence d'opinions faillit devenir l'objet d'un débat auquel Germal renonça lorsqu'il vit que Flenus sortait des diapositives et commençait à sortir des mots comme "spectre lumineux". Mis à part ça, des planètes aux formes parfois hors du commun comme une cubique, ou une autre qui brillait d'une couleur noire, ce qui était normalement impossible, venaient trancher avec l'infini vide du cosmos.
- C'est nul l'espace, dit un jour Flenus alors qu'ils prenaient l'équivalent d'un déjeuner sans le déjeuner qui allait avec et que leur vaisseau était posé sur un minuscule planétoïde.
- Et en plus on tombe sur des planètes qui n'ont rien de comestible... J'ai tellement faim que je pourrais manger des végétaux translucides.
- Moi ça va, dit Flenus avant de se raviser, enfin je supporte assez bien la faim quoi...
- Flenus... Tu as mangé là-bas ?
- Pour ma défense j'ai profité du fait que je te rendais tes POUVOIRS, que je nous permettais de continuer le VOYAGE, tout ça pendant que tu DORMAIS, pour en effet me sustenter.
- ... T'es vraiment qu'un sale petit parasite profiteur, toi !
- Ah ? Et moi qui comptais te laisser la majorité de la nourriture que j'ai collecté dans les cuisines royales avant leur explosion !
- Tu en as gardé ? lança Germal d'un ton de voix changé. Mais pourquoi tu l'as pas dit avant ?
- Pour l'économiser... Je te connais bien, sale petit parasite profiteur !
Sur ce, Flenus ouvrit son sac rempli à ras-bord de boites contenant de la nourriture bien plus comestible qu'un végétal translucide: conserves d'algues pimentées, différentes de Koukla - un rahi entièrement organique flottant dans l'espace et se nourrissant de chaleur - et autres gourmandises. Il sépara clairement le tout en parts proportionnelles à leur appétit, c'est à dire trois-quart pour Germal et le reste pour Flenus.
Avant de commencer son repas, Germal laissa une partie de la nourriture à sa disposition et la stocka dans Clock.
- Il faut bien faire des réserves pour la suite du voyage, rétorqua-t-il devant l'air ahuri de Flenus.
- Cette barrière a vraiment des effets impressionnants.
Leur repas terminé, les deux amis retournèrent à leur place respective. Germal, par le hublot de la salle des moteurs aperçut un gigantesque vortex sans lumière. Il s'arrêta un moment de relâcher son énergie et observa le tourbillon de plus près.
- Germal ! retentit la voix de Flenus depuis la salle de commande, tu fais quoi là ? Pourquoi on accélère plus ?
- Regarde par la fenêtre ! C'est le Grand Vortex de la Septuamagnas ! On est bientôt arrivés !
- Non, c'est un trou noir tout ce qu'il y a de plus normal et si on accélère pas on va finir à l'intérieur dans pas longtemps !
L'Être des Couleurs soupira et retourna au travail. Il se mit soudain à penser de nouveau à ses amis qui étaient retournés là où Oufzor les attendait. Ils n'avaient plus de nouvelles d'eux depuis que le message de Faston était arrivé et il ne pouvait s'empêcher de penser au pire les concernant. Julnus, Hulgon, Garima, Podel, et même Faston bien qu'il ait tenté de les tuer. Mais la voix de Flenus le sortit de ses pensées.
- Germal... C'est la deuxième fois là, donc arrête de t'endormir et met le paquet !
- Mais tu n'as pas peur, toi, pour les autres ? J'y pense sans arrêt !
- Si j'y pense bien, tu crois, mais contrairement à toi je fais en sorte qu'on les retrouve au plus vite ! C'est dingue à quel point ton attitude est paradoxale...
- Reste poli, hein !
Flenus ne renchérit pas. Il appréhendait leur face-à-face avec Oufzor de plus en plus. Et qu'arriverait-il si Oufzor était en réalité bien plus puissant qu'il ne l'escomptait ? Que se passerait-il s'il les terrassait et qu'il prenait le contrôle du monde ?
* Au fond ça importerait peu vu que je serais mort, et donc je ne pourrais pas savoir ce qu'il se sera passé. Et puis je sais comment tout ça va se terminer: il finira par tout collectionner puis s'ennuyer car il ne restera plus rien dans ce monde. C'est à la fois amusant et pitoyable... Surtout pitoyable. *
Oufzor après avoir échafaudé son plan avait de nouveau étendu son pouvoir d'omniscience à travers l'univers afin de connaître la position de ses ennemis. Il les avait finalement trouvés, alors qu'ils étaient encore à plusieurs milliers de mio de lui. Il tomba en plein dans les pensées de Flenus, qu'il reçut comme plusieurs poignards dans le ventre. Il retira rapidement sa présence mentale et son âme retourna dans le bureau de Président du Conseil Universel.
* Ce Flenus... Alors que je pense qu'il ne peut pas me rendre plus en colère que je ne le suis, il arrive toujours à exciter la rage qu'il me reste... Je commence réellement à me demander qui est le plus abject de nous deux... J'ai beau en effet souhaiter collectionner tout ce qui existe dans ce monde, lui, il fait comme s'il l'avait déjà, comme si tout lui était déjà dû... Cet être a plus d'assurance que quiconque, il croit que rien ne lui est impossible... *
Il se leva à nouveau de sa chaise, et commença à s'agiter en faisant les cent pas dans le bureau. Soudain, il se surprit à formuler une pensée à haute voix.
- En réalité, je ne suis pas l'ennemi, je ne suis pas le monstre, je ne suis pas l'abomination... Moi je ne suis que le messager de la justice, celui qui punira ce Voyageur qui bafoue toutes les choses existantes pour croire faire le bien. Celui qui tuera cet Être des Couleurs qui contient trop de pouvoir pour être vivant, qui renaît sans arrêt en dédaignant la juste et égale Mort. Je récolte tout non pas pour l'avoir pour moi. Non, dit-il d'une voix grandissante, je le sauvegarde pour le garder à l'abri des deux individus qui s'approchent en ce moment de moi pour me tuer !
Ainsi drapé dans sa folie, Oufzor reçut comme seule réponse l'écho de sa voix dû au silence de mort qui régnait dans le bureau qu'il avait volé à son propriétaire. Une partie de lui-même savait parfaitement que tout ce qu'il disait était faux, mais une plus grande, dominante, commençait peu à peu à se convaincre de la véracité de ses dires. Oufzor était le Protecteur, le Sauvegardeur, le Bras droit de la Justice.
S'il tuait Flenus et Germal, c'était pour débarrasser l'Univers de leur fléau. S'il absorbait des âmes c'était pour calmer leurs tourments et ensuite les rendre à leurs partenaires respectifs. S'il détruisait l'Univers, c'était pour mieux le reconstruire ensuite.
S'il semait le chaos et la peur sur son passage, et bien, peu importait, il fallait bien se reposer avant de se mettre au travail.
A SUIVRE...
CHAPTER IP: VC0807
Confortablement installé sur la chaise du Président du Conseil Universel, Oufzor regardait par la longue baie vitrée de son bureau la fuite des résidents de Gea-nui. Sous l'oeil protecteur des Toa et Matoran de la garde de Gea-nui, des centaines de milliers d'habitants devaient quitter leur maison, leurs biens, leur vie à cause de la menace d'un seul être: Flenus. Oufzor laissa s'échapper un rire devant le comique de la situation. D'après ce qu'il entendait à l'aide de son écoute accrue par son omniscience, Lithonius et le reste du Conseil Universel avait dû taire l'identité de leur véritable ennemi, et avait été obligée, non sans peine, de déclarer l'état d'urgence et l'évacuation de la ville , et même d'Ager Magna toute entière à cause de la prise de contrôle du Centre Universel par l'ennemi public numéro un, Flenus et son sinistre acolyte Germal.
Néanmoins, se dit Oufzor, ils n'avaient pas tout à fait tort, car si Oufzor avait pris possession du Centre, c'était pour mieux attendre l'arrivée des deux héros.
* Si l'on y réfléchit bien, tout est de leur faute à eux, et je ne suis que le produit de leur erreur... Être le clone de Flenus a finalement un avantage... Je peux rejeter la faute sur l'origine de mon existence ! *
Il se leva, croisa les bras et contempla avec un sourire terrifiant la fuite des geaniens ou, telle qu'on l'appellera ensuite, "L'Exode d'Ager Magna".
* Il y a même peut-être moyen de rendre cette scène plus amusante... Juste un peu, il ne faudrait pas que ça dégénère trop tout de même, ça ferait sale. *
* *
*
*
Julnus, alors qu'il venait non sans peine de réussir à faire entrer un vieux Turaga réticent dans un des nombreux vaisseaux d'évacuation, leva la tête vers le Centre Universel. Les yeux et le sourire rouges sombre qu'Oufzor lui rendait le firent frémir jusqu'aux tréfonds de son âme. En réalité, seule son âme frémit, car le Toa de Jungle se rendit d'un seul coup compte que son corps ne lui obéissait plus. Il sentit la présence d'Oufzor lui prélever un peu d'énergie élémentaire pour créer une gigantesque ronce qui s'écrasa contre l'un des vaisseaux. Seulement, le système de sécurité du véhicule se déploya et un gigantesque Boucli-Hau empêcha la ronce de détruire le vaisseau et ses passagers.
* J'imagine que ça t'amusera de savoir que les plans de ces vaisseaux ont été conçus par Flenus, nota ironiquement Julnus à l'adresse de son possesseur. *
Par la suite, le Toa eut un brusque écho de la rage de l'Assassin Vert avant de recevoir un choc qui le fit s'écrouler à terre.
Un Toa qui faisait le même travail que lui le vit tomber à terre. Il prit dans ses bras le corps inerte et l'amena au guérisseur le plus proche.
Quand Julnus se réveilla, il était dans l'un des vaisseaux d'évacuation. Sa tête bourdonnait encore de façon douloureuse mais la douleur atroce qu'il avait ressenti avant de s'évanouir s'était presque estompé. Autour de lui se trouvaient Garima, Hulgon, Faston et Podel.
- Ça va mieux ? Il paraît que tu as tenté de détruire un des vaisseaux d'évacuation, lui envoya Hulgon sans douceur.
- Oufzor m'a contrôlé, j'ai rien pu faire. Gea-nui a été évacuée ?
- Entièrement, le rassura Garima en pressant sa main contre la sienne. On a tous décollé vers Kinho Magna il y a quelques heures.
- Kinho Magna ? Cette ruine ? Enfin, en même temps c'est vrai que nous n'avions pas d'autres choix... Les autres planètes de la Septuamagnas n'ont pas le temps de nous accueillir... Et comment va Lithonius.
- Je crois que l'espace lui va bien, dit Faston. Il a géré toute la fuite comme un professionnel et son vaisseau de combat nous encadre pour nous guider et nous protéger. Je savais bien qu'on ne l'avait pas élu pour rien, mais il faut avouer qu'il sait s'y faire.
Julnus ferma les yeux. Ses émotions étaient partagées entre le fait d'être rassuré et celui d'être terrifié. Il se rendait compte à quel point les Geaniens avaient été chanceux qu'Oufzor les laisse partir sans interférer. Lors de sa possession, il avait eu un aperçu de la puissance de leur ennemi. Il savait que s'il l'avait voulu, Oufzor aurait pu détruire cette planète avant même qu'ils n'aient eu le temps de faire quoique ce soit.
* *
*
*
- Jusqu'au bout, hein ? Jusqu'au bout tu m'empêcheras d'accomplir mon but ? hurla Oufzor à l'adresse d'un Flenus absent.
Il s'apprêta à tuer le Toa de la Jungle prétentieux mais il se calma intérieurement et réfléchit. Enfin il trouva une idée. Il savait. Il savait que pour rendre sa victoire la plus complète, il devait accueillir un Flenus méfiant et un Germal calmé. L'un pour le rendre plus prévisible, l'autre pour le rendre moins dangereux. Ainsi, il n'avait qu'à épargner les Geaniens - pour l'instant - et laisser croire à cet horrible Flenus et à ce monstrueux Germal qu'ils ont encore une chance de le vaincre enfin.
* Encore une chance, oui, une que je peux annihiler en un instant... pensa-t-il en serrant le poing tout en contemplant la ville de Gea-nui entièrement vide. *
* *
*
*
Le paysage était relativement monotone. Partout luisaient des étoiles aux couleurs variant du bleu au rouge, selon leur température comme le savait Flenus ou selon leur puissance comme le supposait Germal. Cette divergence d'opinions faillit devenir l'objet d'un débat auquel Germal renonça lorsqu'il vit que Flenus sortait des diapositives et commençait à sortir des mots comme "spectre lumineux". Mis à part ça, des planètes aux formes parfois hors du commun comme une cubique, ou une autre qui brillait d'une couleur noire, ce qui était normalement impossible, venaient trancher avec l'infini vide du cosmos.
- C'est nul l'espace, dit un jour Flenus alors qu'ils prenaient l'équivalent d'un déjeuner sans le déjeuner qui allait avec et que leur vaisseau était posé sur un minuscule planétoïde.
- Et en plus on tombe sur des planètes qui n'ont rien de comestible... J'ai tellement faim que je pourrais manger des végétaux translucides.
- Moi ça va, dit Flenus avant de se raviser, enfin je supporte assez bien la faim quoi...
- Flenus... Tu as mangé là-bas ?
- Pour ma défense j'ai profité du fait que je te rendais tes POUVOIRS, que je nous permettais de continuer le VOYAGE, tout ça pendant que tu DORMAIS, pour en effet me sustenter.
- ... T'es vraiment qu'un sale petit parasite profiteur, toi !
- Ah ? Et moi qui comptais te laisser la majorité de la nourriture que j'ai collecté dans les cuisines royales avant leur explosion !
- Tu en as gardé ? lança Germal d'un ton de voix changé. Mais pourquoi tu l'as pas dit avant ?
- Pour l'économiser... Je te connais bien, sale petit parasite profiteur !
Sur ce, Flenus ouvrit son sac rempli à ras-bord de boites contenant de la nourriture bien plus comestible qu'un végétal translucide: conserves d'algues pimentées, différentes de Koukla - un rahi entièrement organique flottant dans l'espace et se nourrissant de chaleur - et autres gourmandises. Il sépara clairement le tout en parts proportionnelles à leur appétit, c'est à dire trois-quart pour Germal et le reste pour Flenus.
Avant de commencer son repas, Germal laissa une partie de la nourriture à sa disposition et la stocka dans Clock.
- Il faut bien faire des réserves pour la suite du voyage, rétorqua-t-il devant l'air ahuri de Flenus.
- Cette barrière a vraiment des effets impressionnants.
Leur repas terminé, les deux amis retournèrent à leur place respective. Germal, par le hublot de la salle des moteurs aperçut un gigantesque vortex sans lumière. Il s'arrêta un moment de relâcher son énergie et observa le tourbillon de plus près.
- Germal ! retentit la voix de Flenus depuis la salle de commande, tu fais quoi là ? Pourquoi on accélère plus ?
- Regarde par la fenêtre ! C'est le Grand Vortex de la Septuamagnas ! On est bientôt arrivés !
- Non, c'est un trou noir tout ce qu'il y a de plus normal et si on accélère pas on va finir à l'intérieur dans pas longtemps !
L'Être des Couleurs soupira et retourna au travail. Il se mit soudain à penser de nouveau à ses amis qui étaient retournés là où Oufzor les attendait. Ils n'avaient plus de nouvelles d'eux depuis que le message de Faston était arrivé et il ne pouvait s'empêcher de penser au pire les concernant. Julnus, Hulgon, Garima, Podel, et même Faston bien qu'il ait tenté de les tuer. Mais la voix de Flenus le sortit de ses pensées.
- Germal... C'est la deuxième fois là, donc arrête de t'endormir et met le paquet !
- Mais tu n'as pas peur, toi, pour les autres ? J'y pense sans arrêt !
- Si j'y pense bien, tu crois, mais contrairement à toi je fais en sorte qu'on les retrouve au plus vite ! C'est dingue à quel point ton attitude est paradoxale...
- Reste poli, hein !
Flenus ne renchérit pas. Il appréhendait leur face-à-face avec Oufzor de plus en plus. Et qu'arriverait-il si Oufzor était en réalité bien plus puissant qu'il ne l'escomptait ? Que se passerait-il s'il les terrassait et qu'il prenait le contrôle du monde ?
* Au fond ça importerait peu vu que je serais mort, et donc je ne pourrais pas savoir ce qu'il se sera passé. Et puis je sais comment tout ça va se terminer: il finira par tout collectionner puis s'ennuyer car il ne restera plus rien dans ce monde. C'est à la fois amusant et pitoyable... Surtout pitoyable. *
* *
*
*
Oufzor après avoir échafaudé son plan avait de nouveau étendu son pouvoir d'omniscience à travers l'univers afin de connaître la position de ses ennemis. Il les avait finalement trouvés, alors qu'ils étaient encore à plusieurs milliers de mio de lui. Il tomba en plein dans les pensées de Flenus, qu'il reçut comme plusieurs poignards dans le ventre. Il retira rapidement sa présence mentale et son âme retourna dans le bureau de Président du Conseil Universel.
* Ce Flenus... Alors que je pense qu'il ne peut pas me rendre plus en colère que je ne le suis, il arrive toujours à exciter la rage qu'il me reste... Je commence réellement à me demander qui est le plus abject de nous deux... J'ai beau en effet souhaiter collectionner tout ce qui existe dans ce monde, lui, il fait comme s'il l'avait déjà, comme si tout lui était déjà dû... Cet être a plus d'assurance que quiconque, il croit que rien ne lui est impossible... *
Il se leva à nouveau de sa chaise, et commença à s'agiter en faisant les cent pas dans le bureau. Soudain, il se surprit à formuler une pensée à haute voix.
- En réalité, je ne suis pas l'ennemi, je ne suis pas le monstre, je ne suis pas l'abomination... Moi je ne suis que le messager de la justice, celui qui punira ce Voyageur qui bafoue toutes les choses existantes pour croire faire le bien. Celui qui tuera cet Être des Couleurs qui contient trop de pouvoir pour être vivant, qui renaît sans arrêt en dédaignant la juste et égale Mort. Je récolte tout non pas pour l'avoir pour moi. Non, dit-il d'une voix grandissante, je le sauvegarde pour le garder à l'abri des deux individus qui s'approchent en ce moment de moi pour me tuer !
Ainsi drapé dans sa folie, Oufzor reçut comme seule réponse l'écho de sa voix dû au silence de mort qui régnait dans le bureau qu'il avait volé à son propriétaire. Une partie de lui-même savait parfaitement que tout ce qu'il disait était faux, mais une plus grande, dominante, commençait peu à peu à se convaincre de la véracité de ses dires. Oufzor était le Protecteur, le Sauvegardeur, le Bras droit de la Justice.
S'il tuait Flenus et Germal, c'était pour débarrasser l'Univers de leur fléau. S'il absorbait des âmes c'était pour calmer leurs tourments et ensuite les rendre à leurs partenaires respectifs. S'il détruisait l'Univers, c'était pour mieux le reconstruire ensuite.
S'il semait le chaos et la peur sur son passage, et bien, peu importait, il fallait bien se reposer avant de se mettre au travail.
A SUIVRE...
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 13:33
En fait il a aussi fait le chapitre 8 et la il fait le chap' 9, donc respect.
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 14:48
888888888888eight eighty-eight888888
CHAPTER IP: VC0808
À la plus grande surprise de Flenus qui croyait que lui et Germal se trouvaient encore à une bonne distance de la Septuamagnas, certaines planètes qu'ils n'avaient plus revu depuis des mois se trouvèrent de nouveau dans le champ de vision des deux héros: Linea Magna la grande planète aux coutumes étranges, Polis Magna la grande planète métropole et son satellite Calmeya, Sapientia Magna la planète des réfugiés d'un autre univers, Bellus Magna la planète aux mille désastres aussi bien naturels qu'artificiels et Magna Arena, la planète spécialisée dans les jeux d'arène et la plus proche de leur vaisseau.
Flenus regarda aussi la planète en ruines, Kinho Magna, avec un certain étonnement. Que venaient faire tous ces vaisseaux qui convergeaient vers l'ancienne planète de Natalos ? Un coup d'œil par le télescope du vaisseau lui fournit la réponse: ces vaisseaux étaient ceux qu'il avait lui-même conçus sous la demande de Levias il y avait quelques années de cela. Flenus avait d'abord protesté mais avait fini par fournir un croquis convenable de leur apparence.
* Ils ne furent pas aussi inutiles que je le pensais finalement... *
Sur cette pensée, il arrêta le véhicule et marcha d'un pas vif jusqu'à la salle des moteurs. Il y trouva un Germal muet de joie qui regardait les vaisseaux aller d'Ager Magna jusqu'à Kinho Magna et couverts par un gigantesque vaisseau de guerre.
- Flenus, c'est bien la Septuamagnas ?
- Oui.
- Et ce sont bien des vaisseaux qui évacuent Ager Magna ?
- En effet.
- Donc ils sont tous hors de danger, souffla enfin Germal après que ses questions eurent obtenu leurs réponses.
- Oui, et Oufzor n'a rien fait pour les en empêcher, c'est juste parfait !
- Donc là nous avons du temps devant nous ! Bizarrement, je ne vois pas Ager Magna...
- J'ai jamais été un professionnel de l'orientation mais d'après les cartes que j'ai lues je crois bien qu'elle est simplement cachée derrière ces planètes.
Tout en parlant, il désigna Linea Magna et Magna Arena, la première cachée aux trois-quarts par la seconde. Il expliqua à Germal qu'il estimait que le chemin le plus rapide serait de passer à droite de la planète des jeux pour pouvoir ensuite continuer tout sans être gênés par d'autres planètes. Il ne leur resterait ensuite plus qu'à trouver Oufzor pour mettre enfin les choses au clair. Alors que Flenus programmait leur voyage, Germal formula une idée:
- Tu sais, on vient tout juste de passer devant une barrière qui a complètement chamboulé nos pouvoirs et je ne sais même pas à quoi m'en tenir ! Toi ça a l'air d'aller, comme d'habitude tu te débrouilles pour semer la ruine, mais moi je n'ai plus la maîtrise des éléments dont je disposais avant !
- Et donc qu'est-ce que tu proposes ?
- On passe par la magna Arena non ?
[ENSPHEROPEDIA] MAGNA ARENA (LOIS):
La Magna Arena, malgré sa petite taille, est l'un des endroits les plus singuliers de la Septuamagnas. Non seulement parce qu'une gigantesque arène en occupe toute la surface, mais aussi parce que les lois qui s'appliquent au reste du système solaire n'ont aucun effet ici. Cela signifie que la mort, la torture, les massacres et la transgression des limitations de vitesse sont tout à fait acceptées. C'est donc le lieu de rendez-vous de nombreux criminels recherchant l'asile. Malheureusement, aucune loi ne protège non plus ces criminels de se faire attraper pour ensuite être rendu aux forces de la justice en sortant de la planète.
La Magna Arena est donc à la fois le plus sûr et le plus dangereux des endroits pour tous les habitants de la Septuamagnas. C'est pourquoi, au lieu de rester dans les gradins, une grande partie d'ente eux préfèrent combattre dans les arènes, où leur seul danger est celui qui fonce vers eux avec une épée ou une hache à la main et l'écume sortant de leur bouche.
- En bref, tu penses que combattre à la Magna Arena nous permettrait de nous entraîner sans pour autant nous faire arrêter ?
- Je pensais surtout à la première partie mais oui, c'est ça.
- Et bien, tant que je peux te regarder combattre tout en me prélassant sur une chaise longue à siroter un jus de krana bien frais, ça me va ! Il paraît qu'il fait vachement chaud là-bas, rétorqua-t-il devant le regard noir de Germal.
Les deux voyageurs mirent alors le cap vers la petite planète dominée par le sable. D'après ce que Flenus se rappelait avoir lu sur son histoire, la planète était d'abord dominée par des falaises. Seulement, après une longue série de secousses sismiques qui ne se répétèrent plus jamais mais qui causèrent la mort de millions d'habitants, ces falaises s'étaient effondrées et la nature sèche de la planète les rendit aisément brisables. Afin de relancer leur économie, les habitants décidèrent de rentabiliser les falaises effondrées en les broyant et en les disposant dans la gigantesque arène qui valut ensuite son nom à la planète.
Le vaisseau se posa sur le gigantesque garage à toit ouvert qui se trouvait à l'ouest de l'arène. Une fois sortis, Flenus apposa la sécurité qui bien que précaire suffirait selon lui à éloigner les intrus: un simple panneau où il était inscrit "Propriété de Germal et Flenus".
Alors qu'ils suivaient la petite route menant à l'arène, Flenus et Germal purent apercevoir que le nombre de Voyageurs allant à l'arène avait accru depuis la dernière fois où ils y étaient allés. Comme la grande majorité de la population de la Magna Arena était faite de criminels étrangers, Flenus réfléchit par rapport à l'Île Scellée: était-elle toujours utilisée à Gea-nui ou un garde stupide avait cru ingénieux de libérer les criminels pour les exposer à Oufzor - qu'il pense être Flenus ? Il surprit alors la conversation de deux Toaoïdes à l'air menaçant. L'un deux parlait avec une grosse voix.
- Heureusement que ce stupide garde a descellé cette saloperie de prison. Il croyait vraiment qu'on allait aller à Gea-nui alors qu'il est plus simple de simplement s'enfuir en volant les vaisseaux des gardes ?
- Hahaha, oui.
Flenus soupira.
Podel regardait les derniers vaisseaux d'évacuation arriver sur le sol froid et désert de Kinho Magna. Autour de lui tout le monde s'activait pour installer les campements, distribuer les territoires. Il se doutait bien que chaque Agerien présent ici ne prévoyait pas de rester davantage dans ce monde sinistre. Malheureusement, se dit-il, cela était une possibilité qu'il ne fallait pas écarter. Il n'eut même pas le temps de retrouver entièrement la ville qu'il avait quittée il y avait deux-cent ans. Lui-même songeait avec ironie qu'il avait médité pendant les temps de calme et de paix et n'avait vécu que des troubles: avec Constructer et Flygo face à Tenebros, maintenant avec tout un peuple contre Oufzor. Il n'avait vraiment pas de chance, mais alors pas de chance du tout.
* À moins que je ne sois une sorte de prophète qui apparaît lors des évènements importants ? ... En fait non. *
De son côté, Garima était rongé d'angoisse. Elle et son frère/père avaient déjà surmonté bien des dangers. Pour tout dire, elle ne se souvenait pas avoir déjà connu la peur. Mais désormais, alors qu'un ennemi bien plus puissant qu'elle ne l'imaginait faisait surface, elle ne pouvait qu'assister impuissante aux évènements. Elle même commençait à perdre foi en leurs sauveurs. Elle continua de presser la main de Julnus qui lui sourit faiblement.
Julnus se remettait doucement du choc mental que lui avait infligé Oufzor. Heureusement, personne ne lui avait tenu rigueur de sa possession, et l'incident demeura clos. Cela n'empêcha pas le rigoureux Toa de la Jungle de se promettre un entraînement mental après la chute d'Oufzor. S'il perdait, bien sûr... Car Julnus se rappelait maintenant d'un passage de la mémoire de Oufzor: celle où il avait absorbé Thounam.
Faston était anxieux. Il savait où Flenus et Germal en étaient. À vrai dire, il était même plus renseigné sur la question qu'Oufzor qui avait fermé son esprit aux deux Voyageurs. Il comprenait parfaitement le désir de Germal de s'entraîner, mais il avait peur d'être déçu par rapport aux résultats de l'entraînement en question. Germal avait-il régressé par sa faute ? En le forçant à plonger dans la Barrière pour sauver Flenus, avait-il condamné l'Univers ?
Hulgon s'en fichait complètement. À vrai dire, il avait cessé complètement de s'intéresser à cette histoire. Plus précisément, il s'en fichait depuis qu'il savait qu'il n'aurait aucun rôle dans la résolution du sort de l'Univers.
Même s'ils avaient pu voir l'énorme amphithéâtre au loin en cheminant jusqu'à elle, les deux Voyageurs furent ébahis devant son immensité. Elle avait semblé encore grandir en un an comme pour s'adapter aux Voyageurs qui y affluaient sans cesse. Alors qu'ils se trouvaient devant l'une des entrées, Germal remarqua une petite statue de un bio placé dans un retranchement au dessus d'une des portes. Elle semblait représenter un petit Matoran tenant une espèce de truelle et un pot avec écrit en gros dessus "COLLE". En dessous, sur le socle où était posée la statue était écrit "En mémoire de Gilles, poseur d'affiches professionnel et mort héroïquement pendant la Guerre des Vortex".
* C'est étrange je croyais que la Guerre des Vortex n'avait eu que Natalos comme victime... Bah. *
Une fois le contrôle de sécurité passé - la routine, seulement vérifier si le contrôlé n'a pas d'armes de destruction massive sur lui - les héros purent reprendre leur chemin. Devant eux se dressait désormais une espèce de gigantesque tablette où étaient inscrits les différentes sortes de jeux: combats en arène, combats en duo, combats à trois, mêlée générale, tournoi, course de véhicules et de rahi...
Flenus laissa Germal choisir les modalités de son combat puis alla se balader autour de l'arène sous les gradins et dans l'ombre. Après s'être payé son jus de krana bien frais comme il l'avait dit, il monta des escaliers pour aller voir comment se passait l'administration d'un tel endroit. Alors qu'il commençait à monter les escaliers tout en déplorant la sécurité de ce lieu, il entendit des éclats de voix provenant d'une des salles de l'étage. Elle devenait d'autant plus importante à Flenus qu'il était écrit "Administration Générale - Président d'Arena Magna.
- Voyons Patrikh, tu ne peux pas nous laisser comme ça !
- J'en ai ras le bol je te dis ! Je me barre pour de bon !
Et sur ce, la porte s'ouvrit brusquement laissant sortir un Toa furieux aux couleurs orangées et aux armures usées et délavées. Il s'arrêta net lorsqu'il vit Flenus. Celui-ci se figea: il n'avait pas prévu cela et le Toa risquait de donner l'alerte.
- Non mais regardez ça, se contenta de dire Patrikh, n'importe qui peut entrer dans ce bâtiment !
- Je ne suis pas n'importe qui ! se rabroua Flenus.
Après que Flenus ait parlé, un second Toa aux armures encore plus usées que celles du premier sortit de la salle. Il regarda Flenus, qui à nouveau prit peur d'être reconnu.
- J'aime ta façon de pensée, mon gars. Tu penses être capable de présider une arène du type géante ?
- C'en est trop ! hurla le Toa orange avant de descendre de l'étage.
- La question ne se pose pas, lança Flenus en ignorant ce dernier. Non, la vraie question est: combien je serais payé ?
- Tu me plais beaucoup mon gars. Crois-moi, la paie ici c'est très important. Que dirais-tu de...
Germal de son côté avait finalement fait son choix: une mêlée générale reste définitivement le meilleur moyen de se dénouer les muscles tranquillement. Alors que lui et une bonne centaine d'autres guerriers entraient dans l'arène, il se mit à réfléchir.
* J'adore cet endroit, il n'y a pas de temps d'attente, on est servis sans avoir le temps de dire "ATOMISER" ! *
Alors qu'il regardait les gradins d'où s'agitait une foule très dense, il reste un moment immobile lorsque son regard s'arrêta vers le balcon du Président de l'Arène.
- F-F-Flenus ?
Ce dernier regardait en effet les guerriers entrer dizaines par dizaines. Il était assis tranquillement sur le trône et regarda son ami d'un regard pétillant. Germal soupira: Flenus arrivait toujours à trouver le siège le plus confortable... Lorsque Flenus sonna la cloche de départ du combat, il allait commencer à combattre lorsque son regard s'arrêta sur l'un des combattants qui lui rendit son regard.
- L-L-L-Le Joueur ?
- Curieusement ça rend beaucoup moins bien avec mon faux nom.
A SUIVRE...
CHAPTER IP: VC0808
À la plus grande surprise de Flenus qui croyait que lui et Germal se trouvaient encore à une bonne distance de la Septuamagnas, certaines planètes qu'ils n'avaient plus revu depuis des mois se trouvèrent de nouveau dans le champ de vision des deux héros: Linea Magna la grande planète aux coutumes étranges, Polis Magna la grande planète métropole et son satellite Calmeya, Sapientia Magna la planète des réfugiés d'un autre univers, Bellus Magna la planète aux mille désastres aussi bien naturels qu'artificiels et Magna Arena, la planète spécialisée dans les jeux d'arène et la plus proche de leur vaisseau.
Flenus regarda aussi la planète en ruines, Kinho Magna, avec un certain étonnement. Que venaient faire tous ces vaisseaux qui convergeaient vers l'ancienne planète de Natalos ? Un coup d'œil par le télescope du vaisseau lui fournit la réponse: ces vaisseaux étaient ceux qu'il avait lui-même conçus sous la demande de Levias il y avait quelques années de cela. Flenus avait d'abord protesté mais avait fini par fournir un croquis convenable de leur apparence.
* Ils ne furent pas aussi inutiles que je le pensais finalement... *
Sur cette pensée, il arrêta le véhicule et marcha d'un pas vif jusqu'à la salle des moteurs. Il y trouva un Germal muet de joie qui regardait les vaisseaux aller d'Ager Magna jusqu'à Kinho Magna et couverts par un gigantesque vaisseau de guerre.
- Flenus, c'est bien la Septuamagnas ?
- Oui.
- Et ce sont bien des vaisseaux qui évacuent Ager Magna ?
- En effet.
- Donc ils sont tous hors de danger, souffla enfin Germal après que ses questions eurent obtenu leurs réponses.
- Oui, et Oufzor n'a rien fait pour les en empêcher, c'est juste parfait !
- Donc là nous avons du temps devant nous ! Bizarrement, je ne vois pas Ager Magna...
- J'ai jamais été un professionnel de l'orientation mais d'après les cartes que j'ai lues je crois bien qu'elle est simplement cachée derrière ces planètes.
Tout en parlant, il désigna Linea Magna et Magna Arena, la première cachée aux trois-quarts par la seconde. Il expliqua à Germal qu'il estimait que le chemin le plus rapide serait de passer à droite de la planète des jeux pour pouvoir ensuite continuer tout sans être gênés par d'autres planètes. Il ne leur resterait ensuite plus qu'à trouver Oufzor pour mettre enfin les choses au clair. Alors que Flenus programmait leur voyage, Germal formula une idée:
- Tu sais, on vient tout juste de passer devant une barrière qui a complètement chamboulé nos pouvoirs et je ne sais même pas à quoi m'en tenir ! Toi ça a l'air d'aller, comme d'habitude tu te débrouilles pour semer la ruine, mais moi je n'ai plus la maîtrise des éléments dont je disposais avant !
- Et donc qu'est-ce que tu proposes ?
- On passe par la magna Arena non ?
[ENSPHEROPEDIA] MAGNA ARENA (LOIS):
La Magna Arena, malgré sa petite taille, est l'un des endroits les plus singuliers de la Septuamagnas. Non seulement parce qu'une gigantesque arène en occupe toute la surface, mais aussi parce que les lois qui s'appliquent au reste du système solaire n'ont aucun effet ici. Cela signifie que la mort, la torture, les massacres et la transgression des limitations de vitesse sont tout à fait acceptées. C'est donc le lieu de rendez-vous de nombreux criminels recherchant l'asile. Malheureusement, aucune loi ne protège non plus ces criminels de se faire attraper pour ensuite être rendu aux forces de la justice en sortant de la planète.
La Magna Arena est donc à la fois le plus sûr et le plus dangereux des endroits pour tous les habitants de la Septuamagnas. C'est pourquoi, au lieu de rester dans les gradins, une grande partie d'ente eux préfèrent combattre dans les arènes, où leur seul danger est celui qui fonce vers eux avec une épée ou une hache à la main et l'écume sortant de leur bouche.
- En bref, tu penses que combattre à la Magna Arena nous permettrait de nous entraîner sans pour autant nous faire arrêter ?
- Je pensais surtout à la première partie mais oui, c'est ça.
- Et bien, tant que je peux te regarder combattre tout en me prélassant sur une chaise longue à siroter un jus de krana bien frais, ça me va ! Il paraît qu'il fait vachement chaud là-bas, rétorqua-t-il devant le regard noir de Germal.
Les deux voyageurs mirent alors le cap vers la petite planète dominée par le sable. D'après ce que Flenus se rappelait avoir lu sur son histoire, la planète était d'abord dominée par des falaises. Seulement, après une longue série de secousses sismiques qui ne se répétèrent plus jamais mais qui causèrent la mort de millions d'habitants, ces falaises s'étaient effondrées et la nature sèche de la planète les rendit aisément brisables. Afin de relancer leur économie, les habitants décidèrent de rentabiliser les falaises effondrées en les broyant et en les disposant dans la gigantesque arène qui valut ensuite son nom à la planète.
Le vaisseau se posa sur le gigantesque garage à toit ouvert qui se trouvait à l'ouest de l'arène. Une fois sortis, Flenus apposa la sécurité qui bien que précaire suffirait selon lui à éloigner les intrus: un simple panneau où il était inscrit "Propriété de Germal et Flenus".
Alors qu'ils suivaient la petite route menant à l'arène, Flenus et Germal purent apercevoir que le nombre de Voyageurs allant à l'arène avait accru depuis la dernière fois où ils y étaient allés. Comme la grande majorité de la population de la Magna Arena était faite de criminels étrangers, Flenus réfléchit par rapport à l'Île Scellée: était-elle toujours utilisée à Gea-nui ou un garde stupide avait cru ingénieux de libérer les criminels pour les exposer à Oufzor - qu'il pense être Flenus ? Il surprit alors la conversation de deux Toaoïdes à l'air menaçant. L'un deux parlait avec une grosse voix.
- Heureusement que ce stupide garde a descellé cette saloperie de prison. Il croyait vraiment qu'on allait aller à Gea-nui alors qu'il est plus simple de simplement s'enfuir en volant les vaisseaux des gardes ?
- Hahaha, oui.
Flenus soupira.
* *
*
*
Podel regardait les derniers vaisseaux d'évacuation arriver sur le sol froid et désert de Kinho Magna. Autour de lui tout le monde s'activait pour installer les campements, distribuer les territoires. Il se doutait bien que chaque Agerien présent ici ne prévoyait pas de rester davantage dans ce monde sinistre. Malheureusement, se dit-il, cela était une possibilité qu'il ne fallait pas écarter. Il n'eut même pas le temps de retrouver entièrement la ville qu'il avait quittée il y avait deux-cent ans. Lui-même songeait avec ironie qu'il avait médité pendant les temps de calme et de paix et n'avait vécu que des troubles: avec Constructer et Flygo face à Tenebros, maintenant avec tout un peuple contre Oufzor. Il n'avait vraiment pas de chance, mais alors pas de chance du tout.
* À moins que je ne sois une sorte de prophète qui apparaît lors des évènements importants ? ... En fait non. *
De son côté, Garima était rongé d'angoisse. Elle et son frère/père avaient déjà surmonté bien des dangers. Pour tout dire, elle ne se souvenait pas avoir déjà connu la peur. Mais désormais, alors qu'un ennemi bien plus puissant qu'elle ne l'imaginait faisait surface, elle ne pouvait qu'assister impuissante aux évènements. Elle même commençait à perdre foi en leurs sauveurs. Elle continua de presser la main de Julnus qui lui sourit faiblement.
Julnus se remettait doucement du choc mental que lui avait infligé Oufzor. Heureusement, personne ne lui avait tenu rigueur de sa possession, et l'incident demeura clos. Cela n'empêcha pas le rigoureux Toa de la Jungle de se promettre un entraînement mental après la chute d'Oufzor. S'il perdait, bien sûr... Car Julnus se rappelait maintenant d'un passage de la mémoire de Oufzor: celle où il avait absorbé Thounam.
Faston était anxieux. Il savait où Flenus et Germal en étaient. À vrai dire, il était même plus renseigné sur la question qu'Oufzor qui avait fermé son esprit aux deux Voyageurs. Il comprenait parfaitement le désir de Germal de s'entraîner, mais il avait peur d'être déçu par rapport aux résultats de l'entraînement en question. Germal avait-il régressé par sa faute ? En le forçant à plonger dans la Barrière pour sauver Flenus, avait-il condamné l'Univers ?
Hulgon s'en fichait complètement. À vrai dire, il avait cessé complètement de s'intéresser à cette histoire. Plus précisément, il s'en fichait depuis qu'il savait qu'il n'aurait aucun rôle dans la résolution du sort de l'Univers.
* *
*
*
Même s'ils avaient pu voir l'énorme amphithéâtre au loin en cheminant jusqu'à elle, les deux Voyageurs furent ébahis devant son immensité. Elle avait semblé encore grandir en un an comme pour s'adapter aux Voyageurs qui y affluaient sans cesse. Alors qu'ils se trouvaient devant l'une des entrées, Germal remarqua une petite statue de un bio placé dans un retranchement au dessus d'une des portes. Elle semblait représenter un petit Matoran tenant une espèce de truelle et un pot avec écrit en gros dessus "COLLE". En dessous, sur le socle où était posée la statue était écrit "En mémoire de Gilles, poseur d'affiches professionnel et mort héroïquement pendant la Guerre des Vortex".
* C'est étrange je croyais que la Guerre des Vortex n'avait eu que Natalos comme victime... Bah. *
Une fois le contrôle de sécurité passé - la routine, seulement vérifier si le contrôlé n'a pas d'armes de destruction massive sur lui - les héros purent reprendre leur chemin. Devant eux se dressait désormais une espèce de gigantesque tablette où étaient inscrits les différentes sortes de jeux: combats en arène, combats en duo, combats à trois, mêlée générale, tournoi, course de véhicules et de rahi...
Flenus laissa Germal choisir les modalités de son combat puis alla se balader autour de l'arène sous les gradins et dans l'ombre. Après s'être payé son jus de krana bien frais comme il l'avait dit, il monta des escaliers pour aller voir comment se passait l'administration d'un tel endroit. Alors qu'il commençait à monter les escaliers tout en déplorant la sécurité de ce lieu, il entendit des éclats de voix provenant d'une des salles de l'étage. Elle devenait d'autant plus importante à Flenus qu'il était écrit "Administration Générale - Président d'Arena Magna.
- Voyons Patrikh, tu ne peux pas nous laisser comme ça !
- J'en ai ras le bol je te dis ! Je me barre pour de bon !
Et sur ce, la porte s'ouvrit brusquement laissant sortir un Toa furieux aux couleurs orangées et aux armures usées et délavées. Il s'arrêta net lorsqu'il vit Flenus. Celui-ci se figea: il n'avait pas prévu cela et le Toa risquait de donner l'alerte.
- Non mais regardez ça, se contenta de dire Patrikh, n'importe qui peut entrer dans ce bâtiment !
- Je ne suis pas n'importe qui ! se rabroua Flenus.
Après que Flenus ait parlé, un second Toa aux armures encore plus usées que celles du premier sortit de la salle. Il regarda Flenus, qui à nouveau prit peur d'être reconnu.
- J'aime ta façon de pensée, mon gars. Tu penses être capable de présider une arène du type géante ?
- C'en est trop ! hurla le Toa orange avant de descendre de l'étage.
- La question ne se pose pas, lança Flenus en ignorant ce dernier. Non, la vraie question est: combien je serais payé ?
- Tu me plais beaucoup mon gars. Crois-moi, la paie ici c'est très important. Que dirais-tu de...
Germal de son côté avait finalement fait son choix: une mêlée générale reste définitivement le meilleur moyen de se dénouer les muscles tranquillement. Alors que lui et une bonne centaine d'autres guerriers entraient dans l'arène, il se mit à réfléchir.
* J'adore cet endroit, il n'y a pas de temps d'attente, on est servis sans avoir le temps de dire "ATOMISER" ! *
Alors qu'il regardait les gradins d'où s'agitait une foule très dense, il reste un moment immobile lorsque son regard s'arrêta vers le balcon du Président de l'Arène.
- F-F-Flenus ?
Ce dernier regardait en effet les guerriers entrer dizaines par dizaines. Il était assis tranquillement sur le trône et regarda son ami d'un regard pétillant. Germal soupira: Flenus arrivait toujours à trouver le siège le plus confortable... Lorsque Flenus sonna la cloche de départ du combat, il allait commencer à combattre lorsque son regard s'arrêta sur l'un des combattants qui lui rendit son regard.
- L-L-L-Le Joueur ?
- Curieusement ça rend beaucoup moins bien avec mon faux nom.
A SUIVRE...
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 14:48
Et la, surprise, CHAPTER NINE !
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 14:53
TROIS CHAPITRES EN UN JOUR ADULEZ-MOI !
CHAPTER IP: VC0809
Germal laissa exploser sa rage. Le Joueur, cet abominable mercenaire qui avait échappé à son épée dans le palais de Nero, se trouvait juste devant lui et le narguait toujours avec des blagues d'un humour douteux, selon Flenus. Pour bien débuter l'attaque, Germal prit l'un des guerriers se trouvant dans l'arène et l'envoya valser contre le guerrier aux masques changeants. Celui-ci fit se modifier son masque en un Kanohi d'Intangibilité et le corps inerte du pauvre guerrier fut envoyé contre le sable sans avoir eu le temps de faire ses preuves dans la mêlée.
L'Être des Couleurs, énervé, attrapa deux autres guerriers qui combattaient avec des haches, puis fonça sur le Joueur avec un hurlement de rage. Ce faisant, il chargea ses points en feu, ce qui brûla accessoirement les deux combattants qui n'eurent pas le temps de dire "Aïe" car ils furent envoyé contre la face du Joueur l'instant d'après. Celui-ci changea son Kanohi en Pakari et repoussa les deux projectiles avant qu'ils ne l'écrasent. Il en profita pour en attraper un nouveau, visiblement de l'élément Pierre, pour l'envoyer contre Germal. La réponse de ce dernier fut une gigantesque sphère de glace qui écrasa le combattant de Pierre et roula en direction du Joueur qui se servit du Bokhro, Kanohi de la substitution pour placer des guerriers sur la route de la boule glacée. Germal poussa un cri de rage et prit son pommeau, qu'il chargea en Foudre.
L'arme devint un trident électrique dont Germal se servit pour repousser les gêneurs de sa route tout en s'en servant pour accélérer en prenant appui sur leurs corps.
Du haut de son balcon, Flenus vit avec amusement et intérêt le combat qui se déroulait sous ses yeux: il trouva très rapidement le truc qui clochait avec le Joueur, mais ne pouvait malheureusement rien faire. Il se contenta de maudire l'impartialité qui lui était due tout en sirotant son jus de krana pendant qu'un Matoran l'éventait et un autre lui massait le dos.
La foule, elle, était complètement hystérique: ceux-ci cessaient de scander les noms des anciens champions qui se faisaient balayer et appelaient simplement ceux de Germal et du Joueur, sans même se préoccuper de la prime sur leurs têtes.
En effet, Flenus ayant pendant la mêlée générale l'accès à un ordinateur, il en profita pour obtenir des informations sur le Joueur. Ce dernier s'avérait être un hors-la-loi connu pour avoir usurpé de nombreuses identités et pour s'être retrouvé au service de nombre de tyrans de la pire espèce, et pas seulement dans la Septuamagnas et devant être ramené vivant aux autorités de Gea-nui.
* Et quelle prime... Moi qui ne peux même pas crier à Germal de l'épargner ! Maudite impartialité... *
Germal s'élança vers le Joueur, et avant que ce dernier n'ait le temps de riposter, le plaqua au sol. Il le roua de coups de poings avant d'embrocher son épaule avec son trident et lui envoyer une décharge électrique. Ce dernier sourit avant de disparaître. Germal comprit qu'il avait affaire à un utilisateur de Kanohi rares: non seulement il avait l'Explosin, mais il s'avérait désormais qu'il était aussi en possession du Kaliohn, Kanohi du Clonage.
Le Joueur le regardait avec un sourire sortant de son Kanohi Kakama. Germal fonça sur lui avec une lame d'Acide dégoulinant et essaya de le frapper plusieurs fois sans parvenir à l'avoir. Il força sa vitesse au maximum et le sable qu'il soulevait en courant suffit à mettre certains des participants complètement blasés à terre. Il attrapa le Joueur par le cou, mais celui-ci utilisa le Pekhui pour diminuer sa taille et s'échapper de l'emprise du titan.
Germal s'arrêta un instant et regarda son ennemi.
- Joueur ?
- Oui ?
- Je crois que je vais atteindre d'ici peu un état de rage inégalé.
- Et alors ?
- Je sais pas, j'ai cru honnête de te prévenir... POURRITURE !
Le Kanohi Goldhikaan de Germal se mit à briller intensément. Une aura colorée entoura d'un seul coup le corps doré de Germal. Ses yeux ne brillaient plus de la couleur rouge mais passait par toutes les variantes qui existent. Soudain, il disparut.
Il réapparut derrière le Joueur qui ne put que se prendre le coup de boule de Germal et tomber à terre. Il utilisa le Kanohi Hekron pour se soigner avant de se relever. Un coup de poing en platine de Germal envoya de nouveau valser le mercenaire qui se releva non sans peine.
Ce fut à ce moment que Germal trouva le point faible de son opposant. En voyant le Joueur se soigner après son premier coup et non après son deuxième, il saisit les limites de son changement de Kanohi.
- En fait, tu ne peux pas te servir deux fois du même Kanohi, et à mon avis pendant un moment ! Sinon tu te serais servi du Kanohi d'intangibilité pour esquiver toutes mes attaques et du Hekron pour te soigner si tu les recevais ! En fait tu es plutôt faible si je considère tout cela !
- Tu as en effet trouvé mon point faible. C'est en effet la limite des Toa Kanohi: je ne peux pas me resservir d'un Kanohi ou simplement invoquer son pouvoir une seconde fois avant une heure.
- Un Toa Kanohi ?
- Oui. Mon énergie élémentaire peut absorber les Kanohi pour ensuite utiliser leur puissance indéfiniment. C'est ainsi que combattaient les Toa de mon peuple, avant que je ne vole tous les Kanohi de ma planète et que je ne la détruise en me faisant passer pour mon roi et en prétextant une guerre interne.
- Ah. En fait tu es plus basique que je ne le croyais !
En réalité, Germal avait déjà envisagé plusieurs façons de battre le Joueur: s'il savait comment faire, il pourrait absorber son énergie. Il pourrait aussi le forcer à utiliser tous les Kanohi utiles dont il dispose pour le rendre ensuite impuissant. Mais chacune de ces solutions étaient soit trop difficile, soit trop longue. Germal décida de cogner.
Le Joueur ne put résister face à la force accrue de Germal. Celui-ci avait envoyé une onde de choc qui avait achevé de mettre K.O. le reste des combattants. Grâce au Kanohi Kadin, il résista à l'onde de choc mais pas aux deux piliers dorés qui vinrent des deux côtés de l'arène pour l'écraser. Puis aux pics de glace qui sortirent des piliers. Puis aux ombres étouffantes qui s'échappèrent des pics. Puis aux boulets de plomb qui jaillirent des ombres.
Lorsque Germal relâcha enfin son étreinte élémentaire, il vint voir le corps à moitié mort du Joueur et le souleva. Le mercenaire lui rendit un regard vide, puis ferma ses yeux. Il était complètement sonné.
Après que l'Être des Couleurs ait remarqué que le Kanohi du Joueur avait pris une forme neutre, il le récupéra avec intérêt, puis concentra son énergie dans le but de drainer celle de son ennemi. Il n'arriva pas à stocker l'énergie et la relâcha donc contre un des guerriers qui venait à peine de se relever et qui s'incrusta dans un des murs de l'arène après avoir reçu plus de mille Kanohi dans la figure. Se souvenant ensuite des règles, Germal fit arrêter le pouvoir de son Kanohi et montra le corps inerte du Joueur à Flenus avec un grand sourire.
Flenus vit avec intérêt le millier de Kanohi qui s'était matérialisé contre le corps du pauvre punching-ball. Il tourna la tête vers Germal qui lui montrait le corps du Joueur. Se souvenant des règles, il déclara avec un sourire tordu sans même jeter un coup d'œil au public qui lui suppliait d'épargner le mercenaire ayant bien combattu.
- Guerrier, lança-t-il d'une voix forte et noble, jette donc ce hors-la-loi au public, qu'il s'en occupe comme il le faudra !
* Autre chose ? lui demanda mentalement Germal à la grande surprise de Flenus. *
* Oui, si tu pouvais en profiter pour récupérer ces Kanohi... *
* Pas de problème ! *
Une fois que Germal eut envoyé le Joueur dans les gradins, Flenus conclut le massacre qui avait eu lieu par une annonce.
- Germal, grand Guerrier, je te fais don des Kanohi du Joueur. Fais-en bon usage, et maintenant disparais !
Un déclic se fit alors dans la foule, libérée de l'adrénaline du combat. Tous avaient finalement reconnu Flenus et Germal et les Matoran qui entouraient l'Esprit Voyageur commencèrent à se resserrer autour de lui dans le but évident de le capturer. Il invoqua prestement un Clone qui l'envoya valser par dessus bord pour être rattrapé par Germal qui avait fini de rentrer tous les Kanohi dans Clock mais que personne ne tentait d'approcher, de peur de finir comme les cent participants à la mêlée. Les deux Voyageurs foncèrent alors vers leur vaisseau mais leur chemin fut bloqué par deux Toa qui leur firent signe d'arrêter.
- On va occuper vos assaillants, dit le premier, et ça vous laissera le temps de vous enfuir.
- Parce que nous la force et la ruse on aime beaucoup, continua le deuxième, et vous êtes vraiment trop balèzes. Allez, dépêchez vous !
- Merci Faston ! s'écria Flenus avec un grand sourire.
Les deux Clones soupirèrent, puis sourirent finalement. Ils furent soudain rejoint par une centaine d'autres qui bloquèrent la foule devenue quasiment folle le temps pour les deux Voyageurs de monter dans le vaisseau et de décoller enfin.
- Ça c'était amusant, déclara Flenus une fois qu'ils furent bien haut dans le ciel.
- On peut dire merci à Faston !
- Ah, bravo pour ton combat au fait, c'était franchement impressionnant. Tu as été capable de maîtriser les éléments de façon spectaculaire !
- Et surtout beaucoup plus rapidement et avec plus de maîtrise qu'avant ! Je
me suis bien dérouillé les articulations en tout cas !
- C'est le cas de le dire. Ah, et comment as-tu fait pour me contacter télépathiquement ?
- Finalement c'était pas si dur, je me suis souvenu de comment maîtriser le Psy comme un élément normal, et j'ai envoyé mes pensées vers toi sous la forme d'un petit fil mental. Comme ça je pouvais aussi bien envoyer mes pensées mais aussi recevoir les tiennes !
- Ça nous sera grandement utile, par la suite !
Flenus demanda ensuite à Germal de faire sortir les Kanohi qu'il avait stockés de son dos. Il fut émerveillé devant la qualité et la rareté de chacun d'entre eux, et recréa le lien qui unissait Clock à son sac pour pouvoir piocher dans tous ces Masques plus rapidement.Il songea qu'il n'aurait peut-être même pas besoin de repasser à son hangar à Gea-nui avec cette réserve, et ainsi économiser du temps.
- C'est la dernière ligne droite, dit Germal comme en écho à ses pensées.
- J'ai bien l'impression. Mais ce combat me redonne du baume au cœur. Je pense qu'on est peut-être mieux préparés qu'on ne le croit...
Alors qu'ils discutaient, un Clone sortit du corps de Flenus qui eut un sursaut d'étonnement. Germal avait dégainé son pommeau mais le rengaina rapidement lorsqu'il reconnut la voix de Faston à travers le Clone.
- Dites-moi au fait... Vous étiez au courant que Oufzor avait absorbé Thounam ? Non parce qu'en fait Julnus l'a remarqué sans le vouloir tout à l'heure.
- ... lui répondirent Flenus et Germal.
- Visiblement non. Bon, moi je vous laisse, hein.
Sur ce, il rentra de nouveau dans le corps de Flenus et disparut. Les deux héros se regardèrent alors d'un regard désespéré.
- Je pense qu'on est moins bien préparés qu'on ne le croit...
- Je le pense aussi.
Et leur vaisseau avançait inexorablement vers Ager Magna, les rapprochant bio par bio de leur ennemi aux pouvoirs bien plus grands qu'ils ne le pensaient.
A SUIVRE...
CHAPTER IP: VC0809
Germal laissa exploser sa rage. Le Joueur, cet abominable mercenaire qui avait échappé à son épée dans le palais de Nero, se trouvait juste devant lui et le narguait toujours avec des blagues d'un humour douteux, selon Flenus. Pour bien débuter l'attaque, Germal prit l'un des guerriers se trouvant dans l'arène et l'envoya valser contre le guerrier aux masques changeants. Celui-ci fit se modifier son masque en un Kanohi d'Intangibilité et le corps inerte du pauvre guerrier fut envoyé contre le sable sans avoir eu le temps de faire ses preuves dans la mêlée.
L'Être des Couleurs, énervé, attrapa deux autres guerriers qui combattaient avec des haches, puis fonça sur le Joueur avec un hurlement de rage. Ce faisant, il chargea ses points en feu, ce qui brûla accessoirement les deux combattants qui n'eurent pas le temps de dire "Aïe" car ils furent envoyé contre la face du Joueur l'instant d'après. Celui-ci changea son Kanohi en Pakari et repoussa les deux projectiles avant qu'ils ne l'écrasent. Il en profita pour en attraper un nouveau, visiblement de l'élément Pierre, pour l'envoyer contre Germal. La réponse de ce dernier fut une gigantesque sphère de glace qui écrasa le combattant de Pierre et roula en direction du Joueur qui se servit du Bokhro, Kanohi de la substitution pour placer des guerriers sur la route de la boule glacée. Germal poussa un cri de rage et prit son pommeau, qu'il chargea en Foudre.
L'arme devint un trident électrique dont Germal se servit pour repousser les gêneurs de sa route tout en s'en servant pour accélérer en prenant appui sur leurs corps.
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Du haut de son balcon, Flenus vit avec amusement et intérêt le combat qui se déroulait sous ses yeux: il trouva très rapidement le truc qui clochait avec le Joueur, mais ne pouvait malheureusement rien faire. Il se contenta de maudire l'impartialité qui lui était due tout en sirotant son jus de krana pendant qu'un Matoran l'éventait et un autre lui massait le dos.
La foule, elle, était complètement hystérique: ceux-ci cessaient de scander les noms des anciens champions qui se faisaient balayer et appelaient simplement ceux de Germal et du Joueur, sans même se préoccuper de la prime sur leurs têtes.
En effet, Flenus ayant pendant la mêlée générale l'accès à un ordinateur, il en profita pour obtenir des informations sur le Joueur. Ce dernier s'avérait être un hors-la-loi connu pour avoir usurpé de nombreuses identités et pour s'être retrouvé au service de nombre de tyrans de la pire espèce, et pas seulement dans la Septuamagnas et devant être ramené vivant aux autorités de Gea-nui.
* Et quelle prime... Moi qui ne peux même pas crier à Germal de l'épargner ! Maudite impartialité... *
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Germal s'élança vers le Joueur, et avant que ce dernier n'ait le temps de riposter, le plaqua au sol. Il le roua de coups de poings avant d'embrocher son épaule avec son trident et lui envoyer une décharge électrique. Ce dernier sourit avant de disparaître. Germal comprit qu'il avait affaire à un utilisateur de Kanohi rares: non seulement il avait l'Explosin, mais il s'avérait désormais qu'il était aussi en possession du Kaliohn, Kanohi du Clonage.
Le Joueur le regardait avec un sourire sortant de son Kanohi Kakama. Germal fonça sur lui avec une lame d'Acide dégoulinant et essaya de le frapper plusieurs fois sans parvenir à l'avoir. Il força sa vitesse au maximum et le sable qu'il soulevait en courant suffit à mettre certains des participants complètement blasés à terre. Il attrapa le Joueur par le cou, mais celui-ci utilisa le Pekhui pour diminuer sa taille et s'échapper de l'emprise du titan.
Germal s'arrêta un instant et regarda son ennemi.
- Joueur ?
- Oui ?
- Je crois que je vais atteindre d'ici peu un état de rage inégalé.
- Et alors ?
- Je sais pas, j'ai cru honnête de te prévenir... POURRITURE !
Le Kanohi Goldhikaan de Germal se mit à briller intensément. Une aura colorée entoura d'un seul coup le corps doré de Germal. Ses yeux ne brillaient plus de la couleur rouge mais passait par toutes les variantes qui existent. Soudain, il disparut.
Il réapparut derrière le Joueur qui ne put que se prendre le coup de boule de Germal et tomber à terre. Il utilisa le Kanohi Hekron pour se soigner avant de se relever. Un coup de poing en platine de Germal envoya de nouveau valser le mercenaire qui se releva non sans peine.
Ce fut à ce moment que Germal trouva le point faible de son opposant. En voyant le Joueur se soigner après son premier coup et non après son deuxième, il saisit les limites de son changement de Kanohi.
- En fait, tu ne peux pas te servir deux fois du même Kanohi, et à mon avis pendant un moment ! Sinon tu te serais servi du Kanohi d'intangibilité pour esquiver toutes mes attaques et du Hekron pour te soigner si tu les recevais ! En fait tu es plutôt faible si je considère tout cela !
- Tu as en effet trouvé mon point faible. C'est en effet la limite des Toa Kanohi: je ne peux pas me resservir d'un Kanohi ou simplement invoquer son pouvoir une seconde fois avant une heure.
- Un Toa Kanohi ?
- Oui. Mon énergie élémentaire peut absorber les Kanohi pour ensuite utiliser leur puissance indéfiniment. C'est ainsi que combattaient les Toa de mon peuple, avant que je ne vole tous les Kanohi de ma planète et que je ne la détruise en me faisant passer pour mon roi et en prétextant une guerre interne.
- Ah. En fait tu es plus basique que je ne le croyais !
En réalité, Germal avait déjà envisagé plusieurs façons de battre le Joueur: s'il savait comment faire, il pourrait absorber son énergie. Il pourrait aussi le forcer à utiliser tous les Kanohi utiles dont il dispose pour le rendre ensuite impuissant. Mais chacune de ces solutions étaient soit trop difficile, soit trop longue. Germal décida de cogner.
Le Joueur ne put résister face à la force accrue de Germal. Celui-ci avait envoyé une onde de choc qui avait achevé de mettre K.O. le reste des combattants. Grâce au Kanohi Kadin, il résista à l'onde de choc mais pas aux deux piliers dorés qui vinrent des deux côtés de l'arène pour l'écraser. Puis aux pics de glace qui sortirent des piliers. Puis aux ombres étouffantes qui s'échappèrent des pics. Puis aux boulets de plomb qui jaillirent des ombres.
Lorsque Germal relâcha enfin son étreinte élémentaire, il vint voir le corps à moitié mort du Joueur et le souleva. Le mercenaire lui rendit un regard vide, puis ferma ses yeux. Il était complètement sonné.
Après que l'Être des Couleurs ait remarqué que le Kanohi du Joueur avait pris une forme neutre, il le récupéra avec intérêt, puis concentra son énergie dans le but de drainer celle de son ennemi. Il n'arriva pas à stocker l'énergie et la relâcha donc contre un des guerriers qui venait à peine de se relever et qui s'incrusta dans un des murs de l'arène après avoir reçu plus de mille Kanohi dans la figure. Se souvenant ensuite des règles, Germal fit arrêter le pouvoir de son Kanohi et montra le corps inerte du Joueur à Flenus avec un grand sourire.
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Flenus vit avec intérêt le millier de Kanohi qui s'était matérialisé contre le corps du pauvre punching-ball. Il tourna la tête vers Germal qui lui montrait le corps du Joueur. Se souvenant des règles, il déclara avec un sourire tordu sans même jeter un coup d'œil au public qui lui suppliait d'épargner le mercenaire ayant bien combattu.
- Guerrier, lança-t-il d'une voix forte et noble, jette donc ce hors-la-loi au public, qu'il s'en occupe comme il le faudra !
* Autre chose ? lui demanda mentalement Germal à la grande surprise de Flenus. *
* Oui, si tu pouvais en profiter pour récupérer ces Kanohi... *
* Pas de problème ! *
Une fois que Germal eut envoyé le Joueur dans les gradins, Flenus conclut le massacre qui avait eu lieu par une annonce.
- Germal, grand Guerrier, je te fais don des Kanohi du Joueur. Fais-en bon usage, et maintenant disparais !
Un déclic se fit alors dans la foule, libérée de l'adrénaline du combat. Tous avaient finalement reconnu Flenus et Germal et les Matoran qui entouraient l'Esprit Voyageur commencèrent à se resserrer autour de lui dans le but évident de le capturer. Il invoqua prestement un Clone qui l'envoya valser par dessus bord pour être rattrapé par Germal qui avait fini de rentrer tous les Kanohi dans Clock mais que personne ne tentait d'approcher, de peur de finir comme les cent participants à la mêlée. Les deux Voyageurs foncèrent alors vers leur vaisseau mais leur chemin fut bloqué par deux Toa qui leur firent signe d'arrêter.
- On va occuper vos assaillants, dit le premier, et ça vous laissera le temps de vous enfuir.
- Parce que nous la force et la ruse on aime beaucoup, continua le deuxième, et vous êtes vraiment trop balèzes. Allez, dépêchez vous !
- Merci Faston ! s'écria Flenus avec un grand sourire.
Les deux Clones soupirèrent, puis sourirent finalement. Ils furent soudain rejoint par une centaine d'autres qui bloquèrent la foule devenue quasiment folle le temps pour les deux Voyageurs de monter dans le vaisseau et de décoller enfin.
- Ça c'était amusant, déclara Flenus une fois qu'ils furent bien haut dans le ciel.
- On peut dire merci à Faston !
- Ah, bravo pour ton combat au fait, c'était franchement impressionnant. Tu as été capable de maîtriser les éléments de façon spectaculaire !
- Et surtout beaucoup plus rapidement et avec plus de maîtrise qu'avant ! Je
me suis bien dérouillé les articulations en tout cas !
- C'est le cas de le dire. Ah, et comment as-tu fait pour me contacter télépathiquement ?
- Finalement c'était pas si dur, je me suis souvenu de comment maîtriser le Psy comme un élément normal, et j'ai envoyé mes pensées vers toi sous la forme d'un petit fil mental. Comme ça je pouvais aussi bien envoyer mes pensées mais aussi recevoir les tiennes !
- Ça nous sera grandement utile, par la suite !
Flenus demanda ensuite à Germal de faire sortir les Kanohi qu'il avait stockés de son dos. Il fut émerveillé devant la qualité et la rareté de chacun d'entre eux, et recréa le lien qui unissait Clock à son sac pour pouvoir piocher dans tous ces Masques plus rapidement.Il songea qu'il n'aurait peut-être même pas besoin de repasser à son hangar à Gea-nui avec cette réserve, et ainsi économiser du temps.
- C'est la dernière ligne droite, dit Germal comme en écho à ses pensées.
- J'ai bien l'impression. Mais ce combat me redonne du baume au cœur. Je pense qu'on est peut-être mieux préparés qu'on ne le croit...
Alors qu'ils discutaient, un Clone sortit du corps de Flenus qui eut un sursaut d'étonnement. Germal avait dégainé son pommeau mais le rengaina rapidement lorsqu'il reconnut la voix de Faston à travers le Clone.
- Dites-moi au fait... Vous étiez au courant que Oufzor avait absorbé Thounam ? Non parce qu'en fait Julnus l'a remarqué sans le vouloir tout à l'heure.
- ... lui répondirent Flenus et Germal.
- Visiblement non. Bon, moi je vous laisse, hein.
Sur ce, il rentra de nouveau dans le corps de Flenus et disparut. Les deux héros se regardèrent alors d'un regard désespéré.
- Je pense qu'on est moins bien préparés qu'on ne le croit...
- Je le pense aussi.
Et leur vaisseau avançait inexorablement vers Ager Magna, les rapprochant bio par bio de leur ennemi aux pouvoirs bien plus grands qu'ils ne le pensaient.
A SUIVRE...
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 14:54
Avouez-le, les 4 mois de retard sont bien compensés sur le coup.
- John_eeVétéran du Forum
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 28 Avr 2011, 22:09
Ouh, j'en ai eu de la lecture, deux hap' ce midi deux ce soir. On s'approche de la fin de VC8 là, vivement le gros combat.
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Ven 29 Avr 2011, 12:43
VC08 EST fini. :)
Et VC09 ne démarrera pas avant un petit moment car il est un peu spécial...
Et VC09 ne démarrera pas avant un petit moment car il est un peu spécial...
- AgoraMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Sam 30 Avr 2011, 13:56
Évidemment, c'est le clash Germy et Flen' face à Oufzor x)
VC08 se termine en beauté. Au fait, vous avez une idée d'un nombre VC que vous allez faire ?
VC08 se termine en beauté. Au fait, vous avez une idée d'un nombre VC que vous allez faire ?
- RohrakVétéran du Forum
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Sam 30 Avr 2011, 14:15
Attendez, je suis pas venu sur ce topic pendant une semaine (j'étais en vacance) et vous avez posté pas moins de 5 chapitres de plus? je vais passer une après midi entière voir plus à tout lire.
Je sais ce que vous dites, c'est beaucoup plus long d'écrire que de lire.
Je sais ce que vous dites, c'est beaucoup plus long d'écrire que de lire.
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Sam 30 Avr 2011, 14:23
VC09 sera le dernier. On avait prévu beaucoup plus, mais on dirait bien que notre imagination en a décidée autrement.
Cela dit, il sera vraiment spécial et unique, donc ne vous attendez pas à une conclusion bâclée.
Et aussi, il vous faudra attendre au moins un petit mois avant de voir le topic "Vortex Chronicles, Chapitre 9". C'est long, mais c'est mieux que 4 MOIS.
Boutades à part, si vous souhaitez patienter en attendant, notre cher admin Nuparu556 a ouvert un topic dans la section Fan-Art spécialement dédié à ses créations sur LoTF, je vous invite à aller voir.
Cela dit, il sera vraiment spécial et unique, donc ne vous attendez pas à une conclusion bâclée.
Et aussi, il vous faudra attendre au moins un petit mois avant de voir le topic "Vortex Chronicles, Chapitre 9". C'est long, mais c'est mieux que 4 MOIS.
Boutades à part, si vous souhaitez patienter en attendant, notre cher admin Nuparu556 a ouvert un topic dans la section Fan-Art spécialement dédié à ses créations sur LoTF, je vous invite à aller voir.
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Lun 02 Mai 2011, 13:51
Et oui, la dernièèèèèère ligne droite
La résolution de toutes les intrigues ! ... Enfin presque. Et puis l'affrontement final. Et puis surtout... NAH JE VOUS DIRAIS PAS :p
La résolution de toutes les intrigues ! ... Enfin presque. Et puis l'affrontement final. Et puis surtout... NAH JE VOUS DIRAIS PAS :p
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Lun 02 Mai 2011, 19:15
SURTOUT QUE FLENUS EST UNE PATATE.
[clap.clap.clap.]
Hm nah, laissez tomber, c'est la reprise des cours qui me fait ça...
[clap.clap.clap.]
Hm nah, laissez tomber, c'est la reprise des cours qui me fait ça...
- ShockHéros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Lun 02 Mai 2011, 21:14
Superbes chapitres! On vois finalement que Germal est resté assez puissant, et les pouvoirs du Joueur sont assez intéressant, et Flenus aussi est aussi gâté par son pouvoir se clonage, et je suis trop content, et je suis trop impatient de VC09, et et et...
Félicitation ^^
Félicitation ^^
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mar 03 Mai 2011, 11:20
Antoinenuva a écrit:SURTOUT QUE FLENUS EST UNE PATATE.
[clap.clap.clap.]
Hm nah, laissez tomber, c'est la reprise des cours qui me fait ça...
La reprise des cours ou... Portal 2
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mar 03 Mai 2011, 17:50
C'est pareil en soi.
Et comme j'ai eu que des bonnes notes et que je suis de bonne humeur, je commencerais le chapitre plus tôt. :)
Et comme j'ai eu que des bonnes notes et que je suis de bonne humeur, je commencerais le chapitre plus tôt. :)
- PhantomDisasterMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Mer 04 Mai 2011, 21:40
Alors là, je suis soufflé !
C'est...., c'est.... Argh ! Il ya tellement de mots qui me viennent à l'esprit pour décrire ce que vous avez fait que je n'arrive pas à me décider.
Allez, je me lance : marrant, hilarant, super, génial, sublime, génialissime, sublimissime et même Chucknorrissime ! (Oui, mon vocabulaire est quelque peu limité. XD)
(J'aurais bien voulu dire "It's Perfecto !" mais étant donné que je crois que la perfection n'est qu'un idéal inatteignable par toute chose dans ce monde, il m'aurais été impossible de dire cela sincèrement.)
C'est...., c'est.... Argh ! Il ya tellement de mots qui me viennent à l'esprit pour décrire ce que vous avez fait que je n'arrive pas à me décider.
Allez, je me lance : marrant, hilarant, super, génial, sublime, génialissime, sublimissime et même Chucknorrissime ! (Oui, mon vocabulaire est quelque peu limité. XD)
(J'aurais bien voulu dire "It's Perfecto !" mais étant donné que je crois que la perfection n'est qu'un idéal inatteignable par toute chose dans ce monde, il m'aurais été impossible de dire cela sincèrement.)
- FlenusMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 05 Mai 2011, 13:48
Tant de compliments venant de mon mentor Jetrax147 capable d'allier intrigue et humour dans deux fics différentes () ça me fait vraiment chaud au coeur ! Merci !!
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Vortex Chronicles, Chapitre 8
Jeu 05 Mai 2011, 19:21
Ouais, même si je suis pas directement l'élève de Jetrax, je dois avouer que recevoir autant de compliments de la part d'un des meilleurs Fan-Fictionneurs que je connaisse me fait vraiment chaud au coeur.
N'essaye pas de me casser en disant qu'il s'adressait à Toi, Flen'. 8D
D'ici la fin du mois, je me mettrais à VC09. Là je dois bosser jusqu'au bout pour pouvoir assurer mon trimestre, et défonc' l'avis réservé que les profs ont par rapport à mon passage en Première. Une fois que ce sera fait, j'aurais touuut mon temps pour vous écrire ça, et je serais bien plus détendu.
(Oui, chaque fois que vous parlez de Flenus en utilisant un pronom personnel, faut mettre une majuscule. XD)
N'essaye pas de me casser en disant qu'il s'adressait à Toi, Flen'. 8D
D'ici la fin du mois, je me mettrais à VC09. Là je dois bosser jusqu'au bout pour pouvoir assurer mon trimestre, et défonc' l'avis réservé que les profs ont par rapport à mon passage en Première. Une fois que ce sera fait, j'aurais touuut mon temps pour vous écrire ça, et je serais bien plus détendu.
(Oui, chaque fois que vous parlez de Flenus en utilisant un pronom personnel, faut mettre une majuscule. XD)
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