- AntelloAmbianceur Confirmé
02112009
Vous pouvez retrouver ici mes fics: Journal d'un agent secret, L'histoire oubliée, L'histoire dont vous êtes le zéro et même ma fic pour le concours de l'Axalara Certaines sont déclarées abandonnées (même toutes), mais rassurez-vous, je compte bien les continuer.
Chroniques des Univers
Journal d'un agent secret
L'histoire oubliée
L'histoire dont vous êtes le zéro
La vengeance maléfique
Chroniques des Univers
Journal d'un agent secret
- Spoiler:
- J : 01
Voilà.
J’ai commencé un journal. L’idée m’est venue en observant le
Chroniqueur racontant une histoire. Bien sûr, en tant qu’agent secret,
je ne devrais pas avoir de journal relatant mes missions et autres.
Cela serait compromettant si on le découvrait. Mais être agent secret,
ce n’est pas avoir ses propres secrets ?
D’accord, d’accord. Je ne
suis pas un agent secret. C’est encore un de mes délires, comme disent
les autres. Mais j’aime quand même bien me prendre pour un espion.
D’ailleurs, existent-t-ils vraiment ?
J : 02
En
fait, contrairement à la datation, cela fait presque une semaine que je
n’ai rien écrit. Il faut dire que mes entraînements redoublent
d’intensité. Quels entraînements ? Ah oui, cher journal, je ne t’ai pas
dit que je suis une champione de surf et de ski sur tout les supports ?
Aussi bien sur la neige que sur l’eau, et même sur la lave. Bon, il est
tard, et je dois me coucher. Il faut que je sois en forme pour la
compétition de demain.
J : 03
Alors là,
il m’est arrivé un truc génial. Oui, j’ai gagné la compétition, mais ce
n’est pas de ça dont je voulais te parler. Après avoir passer la
dernière épreuve, un Ta-Matoran est venu vers moi, comme tant d’autres,
pour me demander un autographe. Je lui ai accordé de bon cœur, sans
remarquer qu’il me glissait discrètement un papier entre deux pièces de
mon armure, ou du moins, je le suppose.
Donc, quand je suis
retourné chez moi, j’ai senti que mon armure coulissait mal. J’ai
glissé deux doigts à l’intérieur, et j’ai trouvé le papier. Il y avait
écrit :
J’ai vu tes compétences. Un poste dans une organisation
spéciale t’intéresserait-il ? Si tu veut répondre, écrit sur un papier
ta réponse, et dépose-le à l’observatoire cette nuit. Détruit ensuite
ce message.
Tout excité, je me suis demandé de quoi il
s’agissait. D’un regroupement des plus grand champions ? D’un Toa qui
voulait me faire rejoindre leur rangs ? Ou… d’une organisation secrète
d’espionnage ? Sans hésiter, je me suis dit de leur répondre. Ah, mais
là il est un peu tard. Oh et puis, peu importe. Je vais à
l’observatoire. Au moment où j’écris ces lignes, j’enfile une cape et
je pars.
J : 04
Inutile d’écrire tout ce
qui m’est arrivé. Ce serait trop long. Mais je vais quand même te le
dire, juste pour que tu saches. Je suis allé à l’observatoire, pour y
déposer mon message, mais je ne savais pas du tout où le mettre. En
plus, l’endroit était sombre et inquiétant. Je commençais à tourner sur
moi même, croyant entendre des voix, voyant des ombres se déplacer,
puis je me ressaisit. Ce n’est pas comme ça qu’un agent secret doit
accomplir une mission. Plus calme, je commençais à scruter
attentivement les ombres qui m’entouraient. Je n’étais pas au bout de
mes peines…
Je sentis un brusque déplacement d’air derrière mon dos,
et n’eu pas le temps de me retourner. La dernière chose que je vis
avant de perdre connaissance, c’était un très grand personnage tout
noir avec une massue. J’emportais l’image de ses yeux rouges brillants
dans la nuit glissante qui inondait peu à peu mon cerveau…
Je me
réveillait dans une espèce de cellule, sur un lit qui ne méritait même
pas son nom. La pièce était en elle même pratiquement pas meublée, à
part le lit et un seau cabossé. Je remarquait aussi un pichet d’eau et
au fond du seau, un peu de nourriture. J’essayais de me lever, mais
j’avais la tête horriblement lourde, comme si l’on m’avait drogué. Je
m’allongeais aussitôt, mais en observant tout autour de moi. Je ne
touchais pas à la nourriture ni à l’eau, de peur qu’elles aussi soit
drogués. La seule source de lumière se trouvait au plafond. Une lampe
grésillait, et semblait pouvoir s’éteindre à tout moment. Tout à coup,
je remarquais qu’il n’y avais pas de porte !
Je m’interrogeais
tout de suite sur ce fait incongru, et me dis que l’ouverture devait
probablement être une porte coulissante, ou se trouver sur le plafond,
hors de portée du détenu. Je me dis aussi que l’on devais m’observer,
et que je devais rester naturel pour ne pas éveiller les soupçons. Je
me saisit du pichet, et fit semblant de boire. Un filet d’eau coula
entre un interstice de mon armure avec un froid anormal. Je sursautait,
regardant le métal. Celui-ci était en effervescence, et commençait à…
Comment dire… A fondre. Je contins à grande peine mon envie de crier,
et me dis que si l’on m’avais enfermé, c’était que l’on voulais me
garder vivant, et pas me tuer. Cette boisson ne pouvait pas me faire de
« mal ».
Elle était surement droguée, mais ne pouvais pas me
tuer. Quoique… D’une main à présent tremblante, je reposais le maudit
pichet, et je me rallongeais. Je ne sais combien je restait dans cette
position, les yeux tournés au plafond, ruminant des pensées moroses. Je
ne pris vraiment conscience du temps qui passait lorsque l’ampoule
malingre se mit à grésiller plus fort que d’habitude et s’éteignit
brutalement.
J’étais dans le noir total. Oh, bien sûr, tu diras
que c’était comme si j’étais dans une chambre la nuit, mais la c’était
le vrai noir. Le noir tellement noir, que tout ce que l’on voit, c’est
du noir. Le vrai noir ne fait pas peur, lorsque l’on y est habitué.
Mais là, je n’y étais pas habitué. C’était un noir oppressant,
écrasant, suffocant… Suffocant ? Mon sixième sens me disait toujours
qu’il fallait écouter les mots. Les comprendre. S’en faire des amis. Et
si l’un d’eux me disais un message particulier, il fallait réagir. Si
je suffoquait, c’était à cause de la diminution marquée de l’oxygène ou
à cause d’un gaz...
J’écris ces ligne dans la cellule, pour
faire passer le temps, et ni le noir ni le manque d’air ne m’en
empêcheront. J’entends un pschit soudain derrière moi... Je... Je...
Le journal est marqué à cet endroit d’une longue trace de sang.
J : 04 nuit ?
Suis
à moitié inconsciente. Combien de temps ai-je dormis ? Ai senti que
l’on me trainait. Profite d’un court répit dans une pièce. Les entends
qui reviennent… Journal, aide-moi ! Sauve-moi… Ils arrivent…
J : 05
J’ai
un peu plus de temps pour écrire. Je ne sais pas si tu l’as compris,
cher journal, mais je t’ai emporté avec moi dans un compartiment secret
de mon masque. Là, je suis encore seule, dans une autre pièce fermée.
J’ai une longue éraflure au bras, mais elle a été mystérieusement
bandée, et ne me fait plus mal. J’ai la tête lourde. Je pense que je
suis restée inconsciente toute la nuit et qu’il doit être à peu près le
matin, mais je n’en ai aucune certitude. J’aimerais que mes ravisseurs
– je suis sûr qu’ils en sont – se fassent connaître. Je en sais plus
quoi faire. Peut-être vais-je les appeler ? Oui, je vais faire ça.
Ecoute ce que je vais faire. Je vais crier et taper sur le mur pour
faire un boucan de tout les diables. Ils sauront bien obligés de
m’entendre. Il faut que je te ranges, au cas où.
Voilà. J’écris
ça bien après avoir écrit le paragraphe précédent, mais nous sommes
toujours le même jour. Mais ce n’est pas ça qui compte. Ce qui compte,
c’est que j’ai rencontré mes ravisseurs. Après avoir fait un brouhaha
d’enfer, une porte coulissante s’est ouverte avec un chuintement
feutré, et un grand personnage entra, drapé dans une immense cape
couleur de nuit qui l’enveloppait des pieds à la tête. On ne pouvait
voir que ses yeux, d’un rouge flamboyant. Je me dis que ce personnage
devait avoir connu des moments horribles, je le lisais en lui. Il
s’approcha de moi, n’arborant aucune arme ou autre, et me dit d’une
voix basse, teintée de mélancolie :
- Excuse-moi. Ce n’est pas dans mes habitudes de faire souffrir inutilement, mais c’était un cas d’urgence.
Je
restais interloquée, ne sachant que répondre. Il rajouta qu’il avait
absolument besoins de moi pour une organisation spéciale… Et secrète.
Il me dit aussi que si je voulais partir, je le pouvais. Je lui
répondit au tac au tac que je voulais entendre son histoire.
- Les
Grands Etres ont créé l'Univers Matoran. Mais loin dans l'espace, ils
habitaient sur Spherus Magna qui fut détruite par un tremblement de
terre extra-planétaire. Ils ne se sont pas – hélas – contentés de ça.
Ils ont créé Morticus, une planète où, il y a 999 999 ans, une
catastrophe a eu lieu. Les océans ont disparu et l'eau est rentrée en
sous-sol.. Mais en cherchant dans le Temple Maudit de Morticus, j'ai
découvert leur chef, un Titan du nom de Tenebriz, qui m’a combattu et
vaincu. Il m’a envoyé deux rayons lasers en pleine tête, me mutant en…
ce que je suis aujourd’hui.
Le personnage marqua une hésitation,
cherchant ses mots, se rappelant un souvenir douloureux. Je le poussais
gentiment à continuer.
- Mes révélations t’étonnent sans doute, et
tu ne dois pas y croire… Mais je vais quand même continuer. Tenebriz
m’a violemment projeté ce qui semblait être une cuve d’un liquide
argenté. J’ai été aspiré, et je me suis senti mourir…
L’inconnu
trembla, écrasé par ses souvenirs, son passé. Il sembla reprendre de la
force dans mon regard chaud, puisqu’il continua.
- Mais en fait,
j’étais la clé, et la cuve, la porte. Je suis arrivé au Passage, un
tunnel transparent qui serpente dans l’univers et qui permet d’aller
d’un monde à l’autre. J’y es trouvé une prophétie qui mentionne l’élu,
en être d’exception qui devrait pouvoir libérer les univers. Je suis à
la recherche d’alliés dans tout les univers. Lorsque je t’ai vu, je me
suis tout de suite dit que tu pouvais m’aider.
Lorsque les eau disparaîtront
Que le Passage sera rouvert
Le signe viendra des étoiles
Alors le Passeur partira
Et il trouvera l’élu
Qui trouvera le Masque
Qui libèrera les Univers
Et trouvera le Quatrième
Mais ce sera la fin
Quand les 1 000 000 sonneront
- Au fait, mon nom est… Antarax.
J : 06
Allez,
je me remets à écrire, pour me détendre. Après que Antarax m’a parlé de
tout ses problèmes, je lui promis de l’aider – le syndrome de Stockholm
? - , mais j’ai ajouté que ma disparition engrangerait des soupçons. Il
acquiesça d’un hochement de la tête et me dit que nous pouvions nous
retrouver tout les soirs dans la Gorge des Soupirs éternels, un étroit
gouffre au fond duquel serpentait un sinueux ruisseau.
Je ne
m’en étais pas rendu compte, mais lorsque Antarax était venu me voir,
le jour pointait à peine. Il m’avait en fait gardé une deux nuits et
une journée entière. Les autres allaient s’inquiéter ! Mais reprenons.
Il m’a laissé partir, et j’ai retrouvé ma maison, mes amis, et mon île.
Rien n’avait changé.
Tous semblaient contents de ma réapparition
et de ma victoire à la course, mais aucun d’eux ne le laissait voir.
J’en entendis même qui complotaient derrière mon dos, en me jetant des
regards inquisiteurs. Je remarquais que leur attitude vis-à-vis de moi
me poussais à m’enfermer dans une solitude muette. Mais heureusement,
il y avais Antarax.
J’avais promis d’aller à la Gorge des
Soupirs éternels et donc je devais y aller. J’attendis des heures le
moment où je pourrais enfin partir. Je rangeais le journal, enfilait ma
cape qui d’habitude d’un marron immaculé était rapiécée, mais je
pensais que ça m’allait mieux. Je rangeais le journal et partit.
Ma
soirée fut agitée. Antarax voulait répertorier l’ensemble de mes
connaissances, allant de la botanique à la gastronomie ( on s’est bien
amusés ) où la vie des Rahi. Après notre conversation, il me dit :
- Il faut bien débuter.
Je
compris qu’il était déçu. Il se retourna et observa longuement le ciel
étoilé. Lorsqu’il revint vers moi, son visage s’était éclairé, et il
m’observait avec un sourire presque moqueur.
- Voyons voir, maintenant, ta… Spécialité.
Il
voulait me voir skier. Mais comme nous étions près de la mer, nous
décidâmes que je surferais. Cela m’enchanta. J’aime bien le ski, mais
le surf est bien plus attrayant. Tu n’a jamais traversé un rouleau.
Voir deux murs d’eau devant soi… C’est tellement beau, c’est presque…
magique.
Nous arrivâmes. C’était une petite crique entourée de
palmier. On apercevait entre les branchages des singes Brakas qui se
chamaillaient en criaillant. L’eau était légèrement turquoise, et
tellement pure qu’on voyait le sable. Le ciel prenait une teinte
rougeâtre qui se reflétaient sur la mer. Un couple de mouettes passa au
dessus de nos têtes. Je pus voir, au large, un oiseau plonger
brusquement et ressortir de l’eau avec un poisson. On distinguait dans
le lagune des anguilles qui serpentaient langoureusement au rythme du
ressac. J’essuyait une larme ; c’était vraiment magnifique.
Nous
étions sur une dune qui surplombait la mer. Je demandais à Antarax s’il
voulait que je surfes. Il ne répondit rien, et se contenta de regarder
l’immensité marine. Avec un cri sauvage, je me précipitait vers l’eau
en courant. A mi-chemin, je sortis mon surf. C’était une longue planche
profilée que j’avais mis des heures à tailler dans le bois le plus
résistant de l’île. Elle était parfaitement lisse pour augmenter la
pénétration dans l’eau et des crampons me permettaient de m’y fixer.
J’y étais profondément attachée.
Quelques secondes avant
d’entrer dans l’eau, je sautais. Encore en l’air, je fixais la planche
à mes pieds et fis un bref salto. Je retombais à quelques mètres du
départ du saut, dans mon élément naturel. L’action avait à peine durée
deux secondes. D’un vigoureux coup de pied, je me propulsais sur la mer…
Et je vais vous propulser dans l'océan de la lecture quand viendra la suite...
L'histoire oubliée
- Spoiler:
- PrologueNous
sommes le 31 décembre, le dernier jour avant le début d’un nouveau
millénaire. C’est un temps de paix et de fête. J’entends du bruit dans
les rues, et des exclamations joyeuses. Au centre de la ville, les
réjouissances battent leur plein. Un gigantesque feu d’artifice
illumine la citée. Je me lève, et regarde le ciel. Du haut de ma tour,
j’ai une vue splendide. Je lève la tête, et admire l’étoile rouge qui
m’a guidé toute ma vie. C’est un temps de paix, et de fête. Les gens
sont heureux et joyeux.
Mais moi, qui suis le dernier des
Combattants, je sais qu’il n’en a pas été toujours ainsi. Des siècles
sombres se sont écoulés, des guerres meurtrières ont décimés les
populations, des univers ont été détruits, des leaders ont péris. Moi,
je suis le seul capable de raconter tout cela. J’ai voyagé, tué, aimé,
et maintenant, je vais partir pour un autre voyage. Ce soir, est mon
dernier soir. Cette nuit, est ma dernière nuit. Cette histoire, est le
dernier secret. Je sais que je ne verrais pas le soleil se lever.Chapitre 1 : Tout au commencement
« Bon alors, tu viens ?
- Ça va, ça va, répondit Baluf.
- Allez, j’veut pas l’rater ! C’est l’événement du siècle !
- L’événement du siècle… Tu parles… C’est juste la finale du tournoi de Kolhii … »
Le petit paysan se retourna vers son ami Baluf, un gros marchand, avec un air sévère.
« C’est exactement ce que je voulais dire. »
Baluf
soupira. Quand Mikos faisait cette tête là, impossible de marchander.
Pourquoi avait-il fallut qu’il lui promette d’aller à son stupide match
? Mais rien ne pouvait y faire, et Baluf se remit en route.
Arrivé
dans le stade, il ravala tout ses préjugés. Mikos jeta un regard
goguenard sur Baluf, qui, rien qu’en regardant le stade, s’émerveillait
déjà. Quelques instants plus tard, un Matoran se leva dans la tribune
officielle. Il prit un micro, et un effet Larsen déchira les tympans
des spectateurs. Déchirer n’est qu’une expression, bien sûr, et
personne n’en fut gravement affecté. Le présentateur se reprit, et
s’excusa.
« He, tu sais qui c’est, lui ? s’exclama Mikos en pointant son doigt vers le présentateur.
- Non, pourquoi, je devais le savoir ?
-
Rah ! Tu m’énerves ! C’est Ploumouk ! Il était champion du monde, et il
a eu un accident. Il a abandonné le Kohlii, et est devenu présentateur…
- Génial…soupira le marchand. Bon, tais-toi un peu, et écoutons ce qu’il dit.
-
… Réunis pour cette nouvelle finale de la Coupe du Monde de Kohlii !
Accueillons maintenant les joueurs ! La vaillante équipe du Feu en tête
du classement avec Pinar et Mechou ! L’agile équipe de l’Air avec
Trouduk et Dufa ! Eeeeet les jolies Mira et Vlita de la tribu de l’Eau
! »
Baluf se demanda quel tour du destin avait donné au joueurs des noms pareils. [( N.d.l’A.) J’étais sans doute fatigué… ]
Il
se désintéressa rapidement des présentations et des hurlements des
supporters fanatiques, contrairement à son voisin qui criait déjà,
alors que le match n’avait pas commencé. Baluf promena son regard sur
la foule, et revint juste à temps pour voir le coup d’envoi. La balle
monta haut dans le ciel, mais n’eut pas le temps de redescendre. Déjà,
les joueurs sautèrent et se disputèrent la balle. Mais une Matoran plus
intelligente attaqua les autres par derrière. En moins de trois
secondes, elle s’empara de la balle, effectua un salto arrière, et la
renvoya derrière son dos sans même regarder où elle allait. Étonné,
Baluf se tourna vers son ami. Celui-ci se mit soudain à dire :
« Hooouuuuuuuuu ! C’est nul ! Vive les verts ! A bas les bleus ! »
Mikos regarda Baluf.
« Tu vois, c’est pas possible !! Elles viennent de marquer…
- Ah bon ?
- Bah oui ! Tu suis pas le jeu ? Elles ont marqué, et sur nous, en plus ! »
Baluf
fit de son mieux pour afficher une mine déconfite, mais cela ne dû pas
convaincre Mikos, car il se détourna en rallant. Le marchand sourit, et
se promit de ne pas rater le prochain but.
Le match endiablé
continua. A un moment donné, Baluf regarda l’horloge qui surplombait le
stade. Il ne restait plus que cinq minutes de jeu, et le score en était
à 2-2 pour les Bleues et les Verts, et 1 pour les Rouges ! Tandis qu’il
réfléchissait, un tonnerre d’applaudissements déferla sur les gradins.
Les Rouges marquaient un second point !
Tout le stade retint son
souffle. Chacun regardait avec appréhension le terrain où allait se
dérouler la partie la plus formidable de Kohlii de l’histoire.
L’arbitre siffla, et la balle fut envoyée. Ce fut alors en enchaînement
presque magique de passes, de sauts, de dribbles.
Finalement, ce
fut Trouduk qui prit l’avantage. Il poussa en direction des buts bleus,
attrapa la balle avec sa crosse, tandis que les hurlements des
spectateurs hystériques se faisaient de plus en plus fort, sauta, fit
un double salto, et…
… Et pile à ce moment là, le sifflet de
stop de l’arbitre retentit. Les spectateurs se turent brusquement. Ils
levèrent les yeux d’un même mouvement vers l’horloge. Le match n’était
pas terminé ! Sous les huées des gens, un étrange personnage s’avança
dans le stade…Chapitre 2 : Connais ton ennemi… Avant qu’il ne te découvres.Cobu
courait. Il courrait pour échapper à ses poursuivants. Pourtant, tout
avait bien commencé. Le chauffeur de Jetraxi qui lui avait proposer de
l’emmener avait l’air sympathique… Mais Cobu aurait dû remarquer sa
mine trop gentille, et que le véhicule n’était pas immatriculé. Oui, il
aurait dû. Ensuite, le chauffeur s’était ‘trompé de chemin’. Cobu avait
alors commencé à avoir des doutes. Plus tard, Cobu avait senti la
nervosité du chauffeur. Notre pauvre ami avait alors regardé par la
fenêtre, et n’avait pu voir qu’un quartier misérable, mal éclairé, et
mal famé. Des groupes d’espèces inconnues pour lui regardaient passer
le Jetraxi avec des œils noirs. Un tira même un court poignard qu’il
pointa rageusement en sa direction. Là, Cobu commença à avoir peur.
Le
Jetraxi s’arrêta, et le chauffeur descendit. Cobu n’essaya même pas
d’ouvrir sa portière, il savait qu’elle était verrouillée. Il tremblait
de peur. Tout à coup, dans un bref accès de lucidité, il se tortilla
pour aller à l’avant, et se plaça sur le siège du chauffeur.
« Pas de chance, marmonna-t-il, tu ne savais pas que c’était moi qui ait conçu ces foutus engins… »
Pour
lui, pas besoins de clé. Son pass magnétique suffisait. Il démarra en
trombe. Cobu jeta un coup d’œil au rétroviseur. Il aperçu le chauffeur
ébahi, et derrière lui se tenait une haute silhouette noire emmitouflée
dans une cape noire, et des griffes de métal en dépassait. Un reflet de
lune indiqua à Cobu la présence d’une longue lame à sa hanche. Le temps
que les deux personnages reprennent leurs esprits, Cobu était déjà loin.
« Tu l’a laissé filé entre tes pattes !
- Mais non, je vous jures que… »
Eclat de lune sur le métal. Hurlement étouffé. Bruit de chute sourd.
« La chasse est finie… et le dîner… est servi. »
**********
« Naaon ! Pas ça !… Quoi… que se…
- C’est rien, t’a juste fais un cauchemar.
- Mais non, je te jure ! C’était réel !
- Ouais ouais. On te crois. Pas vrai les gars ? »
Il n’eut qu’un concert de ronflements sonores pour toute réponse.
« Tu vois ? tout le monde dors. Alors, tais-toi, ok ? Ca va passer. Rendors toi, et on parleras de ça demain.»
L’intéressé
se recoucha en soupirant, et ses cauchemars ne revinrent plus
l’embêter. Mais, question cauchemars, il allait en être servi pour le
restant de ses jours…
Et vous aussi, vous allez avoir des cauchemars quand vous verrez la suite de ma fic...
L'histoire dont vous êtes le zéro
- Spoiler:
- Ces
fics se lisent à la manière d’un livre dont vous êtes le héros.
Commencez par le paragraphe 1, et à chaque nouveau paragraphe, regarder
le spolier. Ne regarder QUE les spolier du paragraphe que vous avez
choisit, sinon c'est de la triche !
Vous pouvez retrouver l'histoire ici
La vengeance maléfique
- Spoiler:
- La vengeance maléfique« Et si pour changer les gentils perdaient à la fin ? »Prologue
Il
faisait nuit sur Voya-Nui. Ou du moins, c’est ce que les Toa Inika
pensaient. A vrai dire, il ne pensaient déjà plus à grand chose et ne
penseraient sans doute jamais plus du tout. Et d’ailleurs, il n’y avait
presque plus assez de Toa Inika pour que l’on puisse encore parler
d’eux sous ce nom. Kongu ferma les œils. Il se demandait pourquoi le
destin était si cruel, et soupira, le cœur gros. Tout ce qui lui
restait, maintenant, c’était sa vie. Et encore, sa vie, le Piraka
allaient lui la prendre. En définitive, tout ce qui lui restait,
c’était le poids de ses souvenirs…Chapitre 1 : la Chambre
« J’ai un mauvais pressentiment.
- T’inquiètes, on te rassures, t’es pas le seul ! répliqua Nuparu. »
Les
six Toa Inika approchaient de la porte de la Chambre. Chacun
s’attendait à voir quelque chose d’horrible derrière, et tous se
réconfortèrent d’un regard. Ils serrèrent les dents, franchirent la
porte, et découvrirent la chose la plus horrible qu’on ne puisse
imaginer. Il n’y avait…. Rien. Mais rien. Ab-so-lu-ment rien. Il y
avait un bassin de lave, avec une jetée. Personne, mais surtout, aucune
trace du masque de vie. C’était horrible. Pas de masque signifiait
l’impossibilité de regénérer Mata Nui. Mais si les Toa avaient su ce
qui allait arriver, il se seraient cru au bal de la Saint Valentin. Ils
regardèrent partout, mais il n’y avait vraiment rien.
Soudain, Hali s’écria :
« Là-bas ! regardez ! il y a quelque chose ! »
Les
autres scrutèrent l’endroit qu’elle désignait du doigt, et remarquèrent
que la lave refluait d’un point. Une énorme patte griffue et poilue en
sortit, bientôt suivie par le reste du corps. La monstrueuse créature
était apparentée aux Fikou, mais elle était énorme. Les Toa
ressaisirent leurs armes et regardèrent leurs nouveaux adversaires.
L’abominable créature était chevauché par un être peut-être encore plus
cruel et dément qu’elle. Il était presque entièrement noir, et portait
une cape déchirée de la même couleur. Mais surtout, il portait le
Kanohi Ignika. Il regarda les Toa qui n’en menait pas large, et déclara
:
« Tient, tient, tient, de la visite… Mais je me présente, je
suis Vezon et voici ma monture Fenrakk. Et vous venez pour… le Masque
de Vie. »
Aucun des Toa ne répondit. Il se déployèrent lentement
en demi-cercle, sans cesser de pointer leurs armes sur la créature.
Tous avaient entendus les accents de folie de la voix de Vezon.Chapitre 2 : le double
Les
protagonistes s’observaient. Les Toa maîtrisaient difficilement leur
appréhension. Jaller évaluait le terrain et murmurait ses ordres aux
autres. Hewkii, lui, était dégoûté par la lave : La lave, c’est du roc
fondu. Je n’aime pas ça. Vezon était étonnement calme. Peut-être
pensait-il que les Toa seraient des adversaires à sa mesure. Le Toa de
l’Anarchie, comme il aimait s’appeler dans ses heures perdues, retenait
sa monture à grand peine. Fenrakk, lui, ne pensait qu’a une seule chose
: manger ! Et les Toa qu’il avait devant lui étaient les mieux placés
pour remplir son estomac.
Vezon fronça les sourcils.
« Quoi
? Déjà ? Se battre ? Non, attendez. Il y a encore quelques personnes
qui doivent arriver. Ils sont en retard. Nous pourrions faire un petit
jeu en attendant… »
Les Toa marquèrent un temps d’arrêt,
étonnés. Soit ce Vezon était carrément fou, soit il en savait un peu
plus qu’il n’en laissait l’air, ou même sans doute les deux… Mais
hélas, les retardataires ne se firent pas attendre. Les Toa se
regroupèrent, laissant Vezon. Comme chacun s’en doutait, les nouveaux
arrivants n’étaient que les Piraka. Ceux-ci étaient entrain de
descendre l’escalier et pilèrent net devant les Toa, Vezon, et Fenrakk.
Reidak, qui était à la traîne, arriva en courant. Il trébucha sur
Hakann qui était devant lui, et dérapa. Un petit connecteur se
désenclencha de son armure et se mit à rouler. Il tomba avec un petit
grésillement dans la lave. Personne ne pipa mot en regardant le mince
filet de vapeur qui s’éleva de l’endroit où le connecteur était tombé.
Reidak grogna en se serrant le coude. Bah, se dit Hakann, le reste du
corps suivra bientôt !
Vezon était aux anges. Lui qui ne
recevait habituellement que très peu de visiteurs, voilà qu’il en
venait douze d’un coup, des Toa et ses amis les Piraka ! Enfin, il
pourrait s’amuser. Mais le demi-Skadi voyait bien que ses invités ne
s’amusaient pas du tout. D’ailleurs, les Toa étaient tout sauf joyeux.
Avoir la mort en face de soi n’a rien de très comique, vous savez (
essayez ). Vezok enclencha son harpon, et un curieux bourdonnement en
sortit. Il pointa son arme vers Vezon et sourit.
« Vois-tu,
double, il y a longtemps que j’attends notre rencontre. En partie pour
reprendre ce que tu m’a volé, en partie pour récupérer… autre chose. »
Avak donna un coup de coude à Hakann :
« On ne vas pas le laisser combattre Vezon tout seul ?
- Je crois que Vezok à besoins de s’amuser de temps en temps. Laissons-lui ce… plaisir »
Le
Piraka bleu se retourna vers ses compagnons, leur demandant d’un coup
d’œil de venir se joindre à lui. Aucun des Skadi ne bougea. Vezok
déglutit péniblement et sembla perdre d’un coup toute son assurance. Il
avait manifestement compté sur l’intervention de ses semblables dans le
combat, et commençait déjà à douter non pas de ses chances de réussite
mais de ses chances de survie. Il regarda les Toa, qui ne firent aucun
mouvement. De toute évidence, se dit Vezok, ils assisteront tous à ma
mort comme si j’étais un Fikou… Si je meurs. Zaktan connaissait pas mal
de techniques de combat et connaissait les capacités de Vezok. Aussi
savait-il que seul, le Piraka n’avait aucune chances de s’en sortir.
Zaktan n’en bougea pas pour autant.
Vezok se plaça face à Vezon
et tira sans avertissement. Tout ce passa très vite. Pour mieux
comprendre, je vais décrire la scène au ralenti. Donc Vezok tira, et en
même temps bondit sur le côté, empoigna Hakann et le projeta de toutes
ses forces sur Fenrakk. Vezon se baissa pour esquiver le tir et le
laser explosa contre la voûte. Plusieurs stalactites se détachèrent et
fondirent dans la lave. Une grosse fissure était apparue au plafond.
Hakann fut projeté en plein dans la gueule de Fenrakk, celle-ci ne se
fit pas prier et referma les machoires. Un horrible craquement de
Protosteel cassé retentit. Hali ne put réprimer un frisson de dégoût et
de peur.
Zaktan et Jaller, en bons leaders qu’ils étaient,
évaluèrent immédiatement les chances de leurs équipes. Ils trouvèrent
en même temps la seule solution – et si encore l’on pouvait l’appeler
une solution- et l’exposèrent simultanément à leurs coéquipiers :
« On a qu’une solution, il faut s’allier avec… eux. »Chapitre 3 : Combat
Les
Toa et les Piraka s’observèrent. Puis, d’un même mouvement ils se
jetèrent sur Vezon et Fenrakk. Pour chacun d’entres eux, les règles
étaient claires. On bat Vezon, puis advienne que pourra. Ce qui causa
la perte des deux équipes, ce fut que tous surveillaient leur voisin
pour vérifier qu’il ne tenterait pas de s’emparer du masque.
Au
bout d’une heure, les Toa Inika et les Piraka se retirèrent. Hewkii
était grièvement blessé, mais les autres Toa n’avaient pas de blessures
trop graves. Chez les Piraka, les dégâts étaient à peu près
équivalents. Thok s’était fait brûler par la lave, et sa vie était en
danger. Kaktan avait perdu quelques protides lors du combat, mais le
supportait. Les Toa et leurs ‘alliés’ se concertèrent un moment puis
repartirent à l’assaut. Mais cette fois-ci, ils avaient un plan.
Avak se concentra et créa une cage autour de Vezon et Fenrakk, mais il remarqua bien vite un problème. Il chuchota à Zaktan :
«
Je ne peux pas créer de cage parfaite autour de lui. Il n’y a pas de
pouvoir diamétralement opposé à celui de la vie. Ma cage le retiendra,
mais pas encore très longtemps. De toute manière, dès qu’il se
libérera, on aura quelques secondes avant qu’il recouvre ses esprits.
- Penses-tu pouvoir les emprisonner, eux, dit-il en désignant du menton les Toa ?
- Oui, aucun problème pour ça.
- Très bien. Reste à l’écart du combat. Dès que nous aurons neutralisé Vezon, occupes-toi d’eux. »
En
effet, Vezon ne tarda pas à se libérer. Les Toa et les Piraka unirent
alors leurs pouvoirs et tirèrent de toutes leurs armes sur les deux
gardiens. Une fumée dense masqua ensuite la scène pendant plusieurs
minutes. Quand elle se dissipa, il n’y avait plus aucune trace de Vezon
et de sa monture. Nos amis regardèrent partout, craignant de les avoir
désintégrés. Kongu détecta une augmentation subtile de la chaleur dans
la salle. Il se tourna vers la lave et découvrit un tourbillon de magma
d’où sortait de grosses bulles de gaz. Il cria et ses compagnons virent
le rejoindre. Le tourbillon enfla de plus en plus en quelque chose
commença à en sortir. On distingua des ailes puis un corps et une tête.
Un monstrueux dragon venait d’émerger de la lave, avec sur son dos
Vezon.
« C’était pas prévu, ça, dit Nuparu »
Même en période
de crise, il ne pouvait s’empêcher de plaisanter, et personne ne lui
répondit. Jaller sût immédiatement ce qu’il fallait faire. Il prit une
Zamor spéciale que lui avait donné Axonn, et fit feu sur le dragon.
Personne ne distingua le sourire qu’eût Vezon en faisant jaillir une
langue de lave qui happa le projectile.
« Maintenant, nous
pouvons agréablement parler. Déjà, je voudrais dire à mon double que
nous sommes deux alors que nous ne devrions être qu’un, mais que comme
nous sommes deux il faut que l’un disparaisse pour que l’autre soit un.
En définitive, le destin à décidé que tu serais l’un et moi l’autre.
Pour résumer, tu vas disparaître. Tes dernières volontés ?
- Mais je… Que… Tu… bafouilla le pauvre Vezok ahuri.
- Très bien. Maintenant, adieu, Vezok. »
Vezon
saisit sa lance et fusionna Vezok à lui même. Leur fusion ne redevint
pas le Vezok initial, mais Vezon se retrouva avec tout ce qui lui
manquait, et Vezok mourut.
Vezon attaqua d’une décharge
psychique énorme les Piraka en faisant immédiatement ses esclaves. Il
assomma d’une autre décharge les Toa Inika puis les fit emprisonner par
Avak.
« Un temps nouveau commence alors, un temps magnifique, un temps où je régnerais, le temps de Vezon commence ! »Chapitre 4 : suite et fin
Vezon
trouva le moyen en sacrifiant Thok et Hewkii, déjà mourants, de faire
en sorte que Mata Nui retombe dans un état végétatif sans mourir. Il
asservit ensuite les Makuta, puis le reste de son univers dont il se
rendit le maître incontesté, mais surtout incontestable. Mais les Toa
Inika, que devinrent-ils après le combat?
Ils étaient enfermés.
Kongu, le seul encore conscient, vit arriver les Piraka. Ceux-ci
emportèrent les corps des Toa au sommet du Valmaï et les attachèrent à
des pierres dressées. Ils quittèrent ensuite l’île avec le reste de la
population matorane. Les Toa Inika se réveillèrent les uns après les
autres, trouvant un peu de réconfort dans le regard des autres. Ils
étaient tous très calme. Soudain, un grondement se fit entendre. Une
lueur rougeâtre de fin du monde monta des entrailles de l’île, et le
volcan explosa.Fin
Dernière édition par Antello le Mer 13 Jan 2010, 21:07, édité 8 fois
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