[Fan-Fiction] Story of a huge Earth master (and maybe more...)

... Lorsque Guhrt donna le premier coup de pioche, quelque chose d'inhabituel se passa. Son outil, en faisant un bruit aigu mais sourd, se coinça dans la fissure d'une roche extrêmement dure. Malgré la force de son propriétaire, l'objet resta encastré et ne put être délogé.
"- Qhem, Ikoas ! cria Guhrt à ses deux compagnons Onu-Matoran de minage. Ma pioche est restée coincée dans une roche, et même en tirant de toutes mes forces, impossible de l'enlever ! Vous pourriez m'aider ?
- Yep ! On arrive ! répondirent les deux Onu-Matoran."
Alors, ils abandonnèrent leurs outils et accoururent vers Guhrt.
"- Bon, les gars, planifia Guhrt. Voici ce qu'on va faire ! Nous allons prendre de l'élan, sauter sur le manche, et tirer le plus fort possible.
A trois, pas avant !
- Ca devrait le faire, assura Ikoas."
Alors, les trois Matoran de la Terre se mirent en position de course.
"Un... deux... TROIS ! cria Guhrt."
Sur ce, les trois amis coururent à grande vitesse, prirent une grande impulsion, sautèrent en hauteur, agrippèrent leurs mains sur le manche, et se servirent de leurs pieds pour ne pas glisser sur la paroi.
En serrant les dants, Guhrt dit :
"Prêts les gars ? C'est le moment de... tirer !"

En puisant toutes leurs forces dans les biceps et les mains, ils se mirent à tirer sur le manche, pendant de longues secondes, vers le haut, tout en essayant de se maintenir à la paroi de la mine avec leurs jambes. La tâche fut au début ardue, mais ensuite, avec quelques impulsions venant du corps, ils réussirent à extraire (violemment) la pioche, qui, dans un fracas assourdissant, fit de nombreux tours circulaires, en ne cessant de ricocher sur les différents bords de la mine. Puis ils descendirent de la paroi, et remarquèrent que la pierre qui avait bloqué la pioche faisait couleur ce qui semblait être du protodermis. Intrigués, ils voulurent, avec un petit récipient que Qhem possédait, en récolter, car celui-ci était d'une brillance sans pareil, ce qui signifiait qu'il était rare. Mais ils n'en eurent pas le temps. Un bruit étouffé mais inquiétant retentit, immédiatement suivi de pierres qui tombent en roulant sur le sol. Puis, une secousse les fit tomber brusquement à plat dos, ce qui leur fit très mal et les poussa à lâcher la soucoupe et à rester étendus sur le sol.
Ensuite, le sol se mit à bouger et à trembler, ce qui inquiéta fortement les trois amis Matoran.
"- Mais... que se passe-t-il ? demanda Qhem.
- Je ne sais pas... mais en tout cas, je ne pense pas qu'on appréciera ce qui va venir ! répondit Guhrt.
- Il va falloir quitter la mine au plus vite, ajouta Ikoas. Si ça se trouve, il va y avoir un éboulement !"

Mais ils n'eurent pas le temps de faire ce qu'avait suggéré Ikoas. Subitement, l'air se réduisit, et ils commencèrent à avoir des hallucinations. Très vite, ils furent terrorisés, croyant à chaque seconde qu'une forme noire et ténébreuse les tueraient en déchirant de l'intérieur leurs organes. C'est ainsi que, le visage blême, comme en témoignait leurs Kanohi déformés par la peur, ils restèrent sans bouger.
Contre toute attente, un oeil jaune vif, étincelant, apparut d'une paroi de la mine, à l'endroit à la pioche de Guhrt s'était coincée dans une roche. Alors, les tremblements redoublèrent de violence, et de la mine des formes sortirent. Un corps, une tête, une queue, des pattes... pas de doute, quelque chose était camouflé par la roche noire.
Après que la poussière se soit répandue partout dans la mine, les pattes de la chose se posèrent enfin sur la terre. Et après quelques minutes, le mystère s'éclaircit, dressé devant les trois terrifiés : un dragon habitait la mine !
Il était noir, et très grand. Ses pattes étaient d'un gros diamètre, et semblaient être renforcées par du granit gris, vers les chevilles, qui faisait comme des écailles, en brillant. Les griffes de ces quatre piliers étaient assez aiguisées, d'une couleur ivoire. Elles n'étaient pas trop longues, mais, étant par trois, elles pouvaient lacérer sérieusement une armure de bonne qualité.
Son corps était plutôt long, presque effilé, mais le vendre du fabuleux monstre était assez gros, et dur en apparence. Ses épaules étaient larges, robustes, et couvertes par une seconde couche de basalte noir clair, qui agissait à la manière d'une cuirasse de combat. Ses flancs étaient un peu plus maigres que le reste, mais ils avaient l'avantage d'être ornés de dangereux pics capables de transpercer, voire de pourfendre un ventre imposant. Son dos était la partie la plus protégée : avec deux couches de granit noir et épais, et une crête tranchante qui l'empêchait d'être chevauché par quiconque, il donnait l'impression de porter une cape.
Sa queue, elle, était composée d'anneaux de pierre noire, et extrêmement lourde (un anneau pouvait peser à peu près cent kg). Chaque anneau avait poussé tous les cent ans, et ils étaient au nombre de vingt. Et elle se terminait par une massive pointe de la même matière que les anneaux, ce qui permettait à son possesseur d'écraser n'importe qui sans difficulté.
Son cou était assez ridé, et d'une longueur d'un mètre. Il n'était pas trop couvert, mais il semblait être aussi solide qu'un pilier bien bâti. Il supportait une tête très lourde.
Les cornes de la bête étaient très longues, et incroyablement massives et grosses, ce qui contrastait avec sa gueule effilée. Celle-ci abritait une centaine de dents acérées, dont quatre dépassaient lorsqu'il avait la gueule fermée. Elles mesuraient 5 cm en moyenne, mais celles qui étaient saillantes en faisaient le double.
Ses naseaux étaient légèrement aplatis, mais ils crachaient de la poussière régulièrement. Ses yeux jaunes et brillants luisaient dans toute la mine. La sagesse de son regard trahissait son très grand âge, qui était de deux mille ans. Son oeil droit coulait du protodermis, et la pioche de Guhrt avait été en réalité coincée... dans la paupière du dragon !

D'ailleurs, celui-ci regardait les trois Matoran sans bouger, d'un air sévère. Ceux-ci, en apercevant le monstre, hurlèrent de peur :
"Aaaaaah ! Un dragon ! On est fichus, il va nous croquer !"
Et le dragon se mit à parler, d'une voix caverneuse et gutturale, qui s'amplifia avec l'écho de la mine, non sans faire trembler le "plafond" :
"Qui ose me déranger dans ma mine, où je dormais paisiblement ?!"
Il semblait être dans une fureur incommensurable.
... Il donna un puissant coup de patte avant qui fit, cette fois-ci, tout trembler. Des blocs de pierre se mirent à tomber. Au bout d'un moment, ils finirent par boucher la sortie de la mine. Profondément apeurés et terrifiés par cet avertissement de la part du maître des lieux, Guhrt, Qhem et Ikoas cherchèrent à fuir désespérément, mais ce premier, toujours en proie à sa rage dévastatrice, se souleva puissamment, et abattit tout l'avant de son corps dans un bruit immense, qui fit encore trembler le sol minier. Mais pas seulement. Celui-ci se mit aussi à se craqueler dangereusement, ce qui mit encore plus les trois amis dans un état de terreur profond.
"Alors ! tonna-t-il. Qui d'entre vous m'a dérangé en mettant sa pioche dans ma paupière ?"
Il y eut un silence très profond pendant au moins une minute, et pendant ce temps, le dragon ne cessait de fixer durement les trois Onu-Matoran, en les apeurant plus à chaque seconde. Sauf un des trois, finalement...
"- C'est moi, avoua un peu timidement Guhrt. Je suis actuellement en train de faire le tour des mines les plus dangereuses, pour y trouver des objets très très rares. C'est mon métier... j'ai reçu la meilleure promotion et...
- Hmm ! coupa court la vieille créature. Et tes deux amis m'ont blessé en tirant comme des abrutis sur ma paupière !!!"
Apparemment, l'aveu de Guhrt avait accru la rage du dragon, frisant la limite de la folie.

Ce dernier se mit à grogner, et poussa un rugissement à déchirer les tympans. Dans sa frénésie, il se mit à vouloir infliger une punition à ceux qui l'avaient blessé. C'est alors que, avec une impulsion réellement puissante, il fit un énorme saut, tout en longueur et en hauteur. Il posa ses deux pattes avant sur Qhem et Ikoas en quelques millièmes de seconde, de manière implacable, nette, et sûrement définitive, avec une force incroyable, qui n'eurent aucun moyen de lutter, et qui furent impitoyablement écrasés sous le poids des pattes du dragon. Quasiment tout de suite après, de la pierre se mit à les recouvrir, les confinant dans un bloc rocheux dont on ne voyait que la face du dessus, après que la bête ait frappé un grand coup sur chacun des blocs. En somme, Qhem et Ikoas avaient été scellés sous terre.
Guhrt, pleurant et apeuré, voulut échapper au monstre désespérément, mais tout de suite après avoir fait un pas, il trébucha, et alors, celui qui avait scellé Qhem et Ikoas, retint le dernier Matoran à avoir échappé à lui avec ses griffes, lui maintenant tout le dos et les jambes, prêt à lui infliger quelque torture...

Chapitre 2 : La salle des trésors

Guhrt était vraiment terrorisé. La force que le dragon dégageait montrait que les mythes liés aux mines d'Onu-Metru n'étaient pas à prendre à la légère. Être face à face avec une telle créature, si légendaire, si ancienne qu'elle soit, n'annonçait pas toujours un bon présage. L'Onu-Matoran en avait la preuve irréfutable. Il sentait les griffes de la bête abîmer son dos et ses courtes jambes, non sans lui faire émaner de son visage un rictus de douleur. Les yeux du monstre le regardaient sans cesse, avec une expression froide et désagréable.

« - Dis-moi pourquoi tes amis m'ont blessé en voulant arracher la pioche de ma paupière ! tonna-l'animal, toujours aussi violemment que tout à l'heure.
- Heu... sachez, Ô grande créature, que mes amis ne tenaient pas à vous faire mal. Seulement, pour pouvoir continuer notre expédition, j'avais besoin de pouvoir récupérer mon outil, répondit faiblement Guhrt.
- Ah... partir à l'aventure, c'est toujours quelque chose de périlleux ! dit le dragon en riant, visiblement en train de montrer au jour les marques que lui ont laissé l'âge. Ça ne connaît rien, ça ne sait rien, mais ça veut tout découvrir. Curieux paradoxe !
- Hé, je n'aime pas beaucoup le blabla ! répondit le Matoran, agacé par les considérations du dragon. Je suis un aventurier dans l'âme, et dans le métier aussi. Ce n'est pas pour me faire interrompre toutes les deux minutes par un dragon, certes sage, mais qui est beaucoup trop bavard à mon goût !
- Ah ha ha ha ha ! ah... les jeunes... toujours pressés... en deux mille ans d'existence, ça n'a jamais changé... dit en éclatant de rire la bête mythique.
- …
- Néanmoins tu es courageux, et c'est bien. Et ce, même si tu es impatient ; en revanche tu as bon fond. Je crois que tu mérites vraiment de découvrir le secret que je garde précieusement depuis très longtemps. dit subitement le dragon sur un ton calme. »

« - Je ne peux vraiment pas t'en vouloir sur ce coup, tu n'as pas voulu me faire mal, toi et tes amis. ajouta-t-il. »

L'animal noir lâcha son étreinte en retirant doucement ses griffes du dos et des jambes de Guhrt, ce qui fit plaisir à ce dernier, vraiment soulagé que la bête n'eût pas souhaité le tuer. Celle-ci se retourna ensuite, face à une paroi de la mine, pour se concentrer. Elle resta dans cette position plusieurs secondes, silencieuse. Puis, elle chargea en direction de cette paroi. Mais, à la surprise du jeune Onu-Matoran, celle-ci ne se cassa pas, c'était en réalité une porte tournant sur un axe vertical !
On pouvait y voir un couloir s'étendant à perte de vue. A priori, cela n'était guère intéressant pour le mineur, surpris. Mais le dragon convia ce dernier à le suivre.
En avançant dans cet immense couloir, on pouvait y distinguer plusieurs tunnels de part et d'autre. Ils étaient tous mis en valeur par des incrustations de métaux rares tels que l'argent, bauxite, ou or. Guhrt admirait silencieusement les entrées de ces tunnels.
« - Suis-moi, dit le dragon. On va prendre le tunnel que tu vois à droite. »

L'Onu-Matoran, déjà fasciné par les quelques minéraux brillants qu'il avait pu apercevoir à l'entrée d'un tunnel, suivit l'animal mythique avec un grand empressement. Il fut littéralement ébloui, perdu, parmi toutes les sensations visuelles qui s'offraient à lui. Il ne savait plus où il se trouvait, juste qu'il était dans un endroit purement magique. Ici, les pierres précieuses étaient extrêmement nombreuses.
Quelque chose agissait réellement à la manière de miroirs, répétant des centaines de fois le reflet de Guhrt qui eut la curiosité de s'avancer près de cette étrange chose. Tel un cristal aux multiples facettes, le Matoran se voyait partout, ne manquant pas de l'ahurir. Son image était renvoyée sous toutes les coutures possibles, sous tous les angles, dans toutes les positions et les points de vue. Ici, il était grossi considérablement. Là, il était étiré comme un élastique. À un autre endroit, ses courbes étaient déformées, rendant un reflet visuellement vague, à la manière d'un mirage. Ce spectacle le laissait bouche bée. Mais comment expliquer ce mirage ? Les beaux saphirs couleur bleu pâle servaient de miroir ! Leur transparence était telle qu'ils pouvaient parfaitement refléter. Guhrt en était émerveillé. Les choses pouvaient être si poussées, avec des éléments si simples...
Étrangement, des couleurs semblaient apparaître sur les parois du tunnel, à intervalles régulières, en suivant un cycle bien précis. Le Matoran, toujours affairé à se lorgner dans les saphirs transparents, ne le remarqua que plus tard. Quelle ne fut pas son excitation quand il vit ces taches colorées frapper à de multiples reprises les parois du tunnel, accompagnées d'une lumière jaune qui éclairait tout le tunnel. Mais d'où pouvait venir le son qu'il entendit soudainement ? Un son aigu, lent, doux, qui le parcourait de part en part. Cela lui rappelait une chanson, un refrain, qu'on partageait de mineur en mineur. D'instinct, il chercha à savoir d'où provenait ce son, cette mélodie.

D'ailleurs, cette petite musique, jouée à l'ocarina à cause de la tonalité si particulière des notes qui la composaient, réveilla toute la nostalgie qu'avait Guhrt, lorsqu'il avait commencé à donner ses premiers coups de pioche dans la pierre. Il se mit à fredonner cet air si particulier mais si spécifique de sa profession. Les notes de la mélodie qu'il entendait étaient espacées d'une seconde chacune, et étaient assez longues. De plus, ce petit air ne s'arrêtait jamais. Lorsqu'il était fini, il y avait environ trois secondes de silence, et il reprenait de plus belle, avec toujours cette même douceur. L'Onu-Matoran était arrivé dans un autre tunnel. Il cherchait qui pouvait jouer de cette mélodie si belle. Mais, il abandonna temporairement sa recherche. Ce qu'il voyait le subjuguait. Des stalactites ajoutaient une touche de sensibilité au lieu. L'airain venait finaliser le tout dans une parfaite harmonie. Les yeux de Guhrt larmoyaient d'admiration. Ce dernier reprit sa recherche, mais ne trouva personne. Un mystère s'installa alors. Cette musique, si belle, semblait provenir de nulle part. Mais, en y réfléchissant un peu, ce n'était pas possible. Soudain, un souffle très léger effleura l'épaule du chercheur de minerais. Il remarqua que les belles stalactites étaient trouées. Il en conclut alors que la mélodie était produite à partir de ce léger souffle si unique, qui, en passant et en ricochant dans les stalactites, créait un ensemble de sons totalement suaves et agréables. Tout à coup, une odeur l'attira, et il quitta le tunnel malgré lui.

Cette odeur provenait d'un troisième tunnel, et elle avait l'air d'être plutôt bonne. Elle était plutôt bonne pour Guhrt car celui-ci esquissait un sourire. Elle paraissait fruitée, ce qui ne déplaisait pas au chercheur d'or. Quelque chose d'indéfinissable le poussa à s'approcher de la source de cette odeur. Cette dernière provenait d'un tunnel, où un mince filet d'eau apparemment parfumée coulait. De plus, du silicium était présent en grande quantité. Le mineur, particulièrement satisfait par l'odeur, resta sous le charme pendant de longues minutes. Puis, il se décida à aller dans un autre tunnel, afin de voir s'il ne pourrait pas découvrir d'autres métaux rares.

Il emprunta alors le troisième tunnel à gauche, et aperçut du platine qui recouvrait quasi intégralement le tunnel. Ce métal paraissait lisse, brillant, agréable au toucher, et il ne présentait que peu de rugosités. De plus, il avait une belle couleur blanc-argent. Guhrt posa alors sa main sur le métal présent à l'état pur. Ce dernier était certes froid, mais il semblait apaiser Guhrt, cela lui rappelait les pêches en provenance de Mata Nui qu'il avait parfois l'occasion de manger. Il demeura un long moment, avant de visiter un dernier tunnel.

Ce dernier tunnel semblait contenir... des pommes dorées. Le mineur avait d'ailleurs un étrange goût dans la bouche qui lui rappelait tout à fait qu'il mangeait une pomme. Pourtant, cela semblait lui plaire. Il mastiqua dans le vide des morceaux de pommes imaginaires, en semblant se régaler. Cependant, les parois du tunnel ne contenaient aucune pomme dorée, mais plutôt des gros morceaux d'or brillant. Cependant, il avait un amer regret.
Les lieux qu'il avait visité en allant dans la pièce secrète du dragon étaient vraiment magnifiques, et l'idée de toucher à ces lieux en minant les minerais qu'il trouvait, le rebutait. Pourtant, son métier l'obligeait à miner tout ce qu'il pouvait trouver.

Il exprima sa pensée au dragon, mais celui-ci le persuada qu'un jour ou l'autre, la nature viendrait charger à nouveau ces lieux de belles pierres précieuses et de beaux métaux. La bête mythique rajouta de plus que ces pierres précieuses et ces métaux étaient le cadeau du petit aventurier, et que ce dernier ne devait pas se gêner. Alors Guhrt commença, avec beaucoup de mal, à miner, à prendre, tout ce que la nature avait déposé dans cet ensemble de magnifiques lieux, en chargeant le tout dans un immense chariot.

Les deux êtres revinrent à l'entrée de la mine, et le dragon dit :
« Je pense que je devrais libérer tes amis, leurs intentions n'étaient en réalité pas mauvaises. »
Alors, repérant l'endroit où il avait pu sceller les deux amis de Guhrt, le dragon gratta la terre avec ses grosses griffes. Après une minute passée à gratter et à creuser, l'animal légendaire finit par libérer les deux compagnons de Guhrt. Ces derniers avaient un peu de mal à se réveiller, mais finalement, ils bougèrent un pied, puis bientôt tout le corps. Ils toussotaient un petit peu. L'Onu-Matoran alla près d'eux, en traînant lourdement son chariot. Les trois amis se tinrent par l'épaule, et la bête légendaire dit :
« Revenez quand vous voulez, vous serez toujours les bienvenus ici. Et je tiens à m'excuser pour les dégâts que j'ai pu occasionner en scellant deux d'entre vous ! »
Ainsi, Guhrt, Qhem, et Ikoas étaient à nouveau réunis, se dirigeant vers la sortie de la mine. Désormais, leur aventure pouvait continuer sans encombre.