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[Fan-Fiction] Vurok, Toa de la Vengeance Empty [Fan-Fiction] Vurok, Toa de la Vengeance

Sam 08 Nov 2014, 23:15
Bonjour à vous, membres de Bionifigs ^^
Certains se souviendront peut-être de moi, d'autre pas, mais c'est pas important. Si je suis ici, c'est encore et toujours...Pour une fiiiiiic !
Bonne lecture !


CHAPITRE 1 : VUROK



"Je me rappelle ce que me racontait Adugo, quand je n'étais encore qu'un Matoran. Il m'expliquait pourquoi notre monde, Spherus Magna, était ainsi dévasté. Il me disait que c'était une bête divine, le Marendar, qui en était le responsable. Un Rahi chargé de l'extermination de notre peuple, les Toas. Les Vénérables, comme ils sont appelés, sont allés l'affronter. Tahu, Gali, Onua, Lewa, Pohatu et Kopaka, mais aussi les Toas Inikas. Adugo me racontait qu'ils avaient vaincu le Marendar, mais à quel prix ? Ce dernier aurait littéralement explosé, entraînant les Vénérables avec lui dans la mort, tout en changeant notre monde si verdoyant à jamais. Je me souviens avoir eu peur, alors qu'il me disait ça. Puis, pour me rassurer, il me décrivait les paysages enchanteurs de Spherus Magna, avant l'arrivée du Marendar. J'aimais cela. Je donnerais tout ce que j'ai pour revivre ce moment encore une fois, moi, entraîné par les mots d'Adugo. Mais c'est impossible. Car il est mort."

Ce sont des mots difficiles qui gagnent le Toa Vurok. Ce dernier a le regard dans le vide, immobile, un pied sur l'armure torsale du Skakdi allongé au sol. C'est un Toa de la Foudre, pourtant il n'a pas d'armure d'un jaune éclatant, mais d'un rouge et d'un vert surprenants. De plus, il ignore encore le pouvoir de son Kanohi Kalim, ni même sa nature. De Toa, il n'a que le nom.

- A quoi tu penses, petit Toa ? Sourit de ses dents étincelantes le Skakdi.
-
Ferme-la, tu veux ? Répondit sèchement Vurok. Ou je t'en colle une.
- Tu sais, on peut s'arranger. La violence, c'est mal. Bon, d'accord, je t'ai sauté dessus parce que les Kanohis de Toa, ça vaut cher sur le marché ces derniers temps, mais...Tu m'as abimé mon armure toute neuve. Ça se vaut, non ?
- Tu me prends pour un idiot ? Quelle ironie, arrive à sourire le Toa. Un Skakdi qui me dit que la violence, c'est mal. Voilà une scène cocasse. Ton peuple est juste l'hymne de la violence. Des brutes sanguinaires.
- Disons que nous avons un goût prononcé pour le sang, c'est tout. J'ignorais que les Toas étaient méprisants envers les autres espèces de Spherus.

Vurok met sa menace à exécution : son pied se lève puis s'abat sur le plastron du Skakdi. Ce dernier a le souffle coupé. Il réprime un regard noir envers le Toa. "Laisse-moi me relever", pensa-t-il. "Soit un bon Toa. Comme ça, je pourrais te réduire en pièces détachées avec l'honneur qui t'es du."
Mais Vurok n'était pas un Toa normal. L'honneur, c'était pas son truc. De l'honneur, dans ce monde dévasté ? Il ne voulait pas sauver les Matorans. Il ne voulait pas même se sauver lui-même. Sa vie n'avait que peu d'intérêts à ses yeux. Il voulait juste...La vengeance. C'était ce qui le maintenait debout.

- Tu es indigne de parler des Toas ainsi, le réprimanda Vurok.
- Parce que toi tu en es  digne ? Se mit à rire le Skakdi. Quel Toa frappe un ennemi à terre ? Tu peux me le dire ? Un Toa sans honneur. Un Toa qui n'est pas un Toa.
- Ne parle pas non plus d'honneur, tu ignores ce que c'est, bandit.
- Et toi, tu en es digne ? Continua le Skakdi, en souriant.
- Non, je n'en suis pas digne. Mais je ne parle pas de ce que je ne sais pas.
- Et qu'est-ce que tu sais, alors ? Tu ne connais rien, petit Toa.
- Si. Je connais la tristesse. Je connais la colère. Et crois-moi, tu vas la fermer ou tu vas te manger ma colère en pleine tête.
- Tu veux un conseil, petit Toa ?
- Dis toujours, lui répondit Vurok.
- Regarde derrière toi, sourit le Skakdi.

Un second Skakdi se jeta sur Vurok, une corne de Tahtorak entre les mains, de la taille d'une épée. Vurok esquiva le coup, à une vitesse qui surprit le Skakdi. Le Toa avait acquis, durant son long périple, des réflexes inhumains - et c'est le cas de le dire. Il dégaina à la même vitesse sa seule arme : une dague.
C'était le seul souvenir qu'il avait d'Adugo. Une simple réplique de la légendaire dague du Toa de l'Air des Toas Cedra. Vurok savait la manier avec une précision et une efficacité redoutable. Ainsi, il parvint à croiser le fer avec son adversaire, malgré la différence de taille de leurs armes.
Après quelques secondes de lutte, le Skakdi tenta une attaque plongeante, d'une précision quasi nulle. Vurok esquiva aisément, dégageant le bras de son ennemi, et le transperçant en plein thorax avec sa dague.
Il repoussa ensuite le Skakdi d'un coup de pied. A cet instant, une vive douleur le prit par surprise : le Skakdi qui était auparavant au sol venait de se relever et de lui planter une de ses dagues dans l'épaule.
Mais, à cet instant même, Vurok utilise son pouvoir de Foudre. Il se transforme lui-même en un véritable éclair et transperce le Skakdi derrière lui, avant de se retransformer en Toa dans son dos. Il saisit alors son adversaire et lui passe la dague sous le cou.


- Fais pas ça ! Se met à crier le Skakdi. J't'en prie !
- T'as essayé de me tuer. Deux fois. Le Toa de la Vengeance ne pardonne qu'une fois, tu m'entends ? Jamais deux.
- Si tu me tues, le boss va pas être content. Tu vas avoir des ennuis ! Si tu me libères...Si tu me libères j'te promets que je dirais pas au boss que tu as tué l'un d'entre nous ! Répond le Skakdi en pointant du doigt son camarade sans vie.
- Quel est le nom de ton boss ? Réponds, et je te laisserais vivant.
- C'est un Skrall, un Skrall qui s'appelle Craxius, continue le Skakdi, paniqué. Il est esclavagiste, vend des armes, de la drogue...Tout ce qui peut égailler une journée dans ce bas-monde, hé, hé, hé ! Maintenant, tu me laisses vivant, hein ? Hein que tu me laisses vivant ?
- Jamais deux fois, répond froidement Vurok, avant de s'approcher de l'oreille du Skakdi et de murmurer. Je ne suis pas un Toa normal. Je suis un Toa de la Vengeance. Je ne connais pas l'honneur, que la tristesse et la colère. Merci pour tes informations. Ton boss te rejoindra bientôt.

Ainsi périt le Skakdi, qui se retrouva égorgé par Vurok.
Le Toa de la Foudre, ou de la Vengeance, se releva, dévisageant les deux cadavres, avec appréhension.
"Adugo, tu as déjà tué quelqu'un ?" "Oui Vurok. Mais je n'avais pas le choix. Si je ne le faisais pas, c'est moi qu'on tuait. Et dis-toi bien, Vurok, que ta vie et celle de ton équipe est ce qui compte le plus." "Comment te sens-tu, après avoir tué quelqu'un ?" "Vide. Désespérément vide. Le pire ? Être dépourvu de remords."
Et Vurok songea qu'il était dépourvu de remords, et qu'il se sentait vide.
Mais il n'était pas un Toa normal. Il était un Toa de la Vengeance.
Et il cherchait un Toa. Celui qui avait tué Adugo.
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[Fan-Fiction] Vurok, Toa de la Vengeance Empty Re: [Fan-Fiction] Vurok, Toa de la Vengeance

Dim 09 Nov 2014, 12:09

CHAPITRE 2 : KALIMA



Toa Kalima avait connu des jours meilleurs.
La Toa de l'eau était attachée à une chaise, les mains ligotées, dans le noir. Elle se trouvait...Où ça, déjà ? Ah oui. Une vieille cité en ruines, devenue le repaire de la bande à Craxius, un esclavagiste Skrall qui avait voulu la vendre.
Cependant, Craxius avait vite abandonné son idée, après s'être rendu compte que Kalima possédait le Kanohi Jakuum, grand masque de la voyance. En effet, depuis toujours, Kalima avait la capacité d'entrevoir légèrement l'avenir. En devenant Toa, ce pouvoir s'était amélioré. Il lui causait de terribles maux de têtes, et l'épuisait plus que tout. De ce fait, Kalima était toujours fatiguée, d'une mollesse extrême. Amusant, pour un Toa.
Suite à cette découverte, Craxius l'avait gardée avec lui, l'obligeant à se servir de ses pouvoirs pour attaquer des convois marchands ou neutraliser d'autres bandits souhaitant le renverser. Cela faisait déjà des mois que cela durait, et Kalima récitait toute ses visions, sans avoir la volonté de résister.
Mais depuis quelques jours, elle en cachait une. Une étrange vision...Des plus plaisantes. Un autre Toa, qui arrivait ici-même, et qui, seul, neutralisait les hommes de main de Craxius, que ce soit des Skralls, des Skakdis, ou des Toas.
Le Toa à la dague, comme elle le surnommait, lui faisait nourrir l'espoir qu'elle serait bientôt libérée de ce trou à Rahis. Mais ce n'était pas tout. Elle avait eu de nombreuses autres visions, toujours en rapport avec lui.
Kalima fut interrompue dans ses pensées alors que deux visages malheureusement familiers vinrent la trouver. Il s'agissait tout d'abord de Craxius, petit et robuste, portant une grosse armure et ayant une gigantesque hache de guerre en prodotermis en main. A sa gauche se trouvait un Steltian - ils se faisaient bien rares ces derniers temps, surnommé le Bourreau. C'était un mercenaire avec une certaine réputation, qui travaillait à présent pour Craxius. C'était lui qui frappait Kalima, au début, quand elle refusait de parler. Il était apparemment muet, ou du moins elle ne l'avait jamais entendu parler.

-
Bien le bonjour, Kalima, fit Craxius, en riant. J'espère que tu t'habitues à cette chaise ? Je dis ça car je pense que tu vas y rester un "petit" moment. Je crois que je ne vais jamais me séparer de toi. Jamais mon petit commerce n'aura été aussi florissant, jusqu'à aujourd'hui.
- Va mourir, répliqua Kalima, sans grande conviction.
-
Si je meurs, Kalima, tu meurs avec moi, lui répondit-il en s'approchant d'elle. Tu es un trésor, tu réalises cela ? Une arme qui me permettra de devenir un des grands magnats de ce monde souterrain que sont l'esclavagisme, le trafic d'armes et de drogues ! Toi et moi pouvons faire de grandes choses. Tu vois, ces derniers temps, je me suis fait de nombreux contacts...A commencer par les Toa Magna. Tu réalises ? Si ils gagnent la guerre...Je deviendrais...Un roi !
- Quel genre de monstre faut-il être pour s'associer avec les Magnas ?

Kalima eut envie de crier. Les Toa Magnas. Il y a des années de cela, les Toa Cetras formaient une équipe de Toa s'étant donné comme objectif de combattre le mal qui s'instaurait sur Spherus, après le cataclysme du Marendar. Ils étaient menés par le charismatique Toa de l'Air Adugo.
Mais Adugo fut trahi par son bras-droit et rival, le Toa du Feu Zorahk. La cause de leur affrontement reste obscure. Dans tout les cas, Adugo perdit le combat, et fut tué par Zorahk. Ce dernier quitta alors les Toa Cetras, pour former une nouvelle équipe : les fameux Toa Magnas. Une "Guerre de l'Ombre" avait alors commencée, entre Cetras et Magnas, les premiers alliés à d'autres équipes de Toas, les seconds à des organisations criminelles.

-
Un monstre en quête de pouvoir, sourit Craxius. Ou plutôt, un génie.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

"Je me rappelle de cette scène, gravée dans ma mémoire.
Je me souviens de Zorahk et d'Adugo, combattant l'un contre l'autre. Je ne comprenais pas. Ils étaient amis, plus, des frères. Je me rappelle de Zorahk, qui s'occupait de moi aussi bien qu'Adugo, me préparant à être un Toa, plus tard.
A l'époque, je rêvais déjà d'aventure. Ainsi, à chaque fois que les Toa Cetras partaient en mission, je les suivais, discrètement, à mes risques et périls. Et puis vint cette fameuse mission, visant à arrêter un projet scientifique mené par un Toa fou, un projet se déroulant dans des ruines souterrains. Je me rappelle m'être caché derrière un pilier...Et avoir aperçu l'horreur.
Le Toa fou était au sol, inconscient, de même que tout les autres Cetras...Hormis Zorahk et Adugo. je me souviens de leur combat, d'une violence inouïe. Je me souviens du coup final porté à Adugo. De ma colère. De mon désespoir. D'avoir couru vers le Toa de l'Air. Du visage de Zorahk."

Vurok rouvrit les yeux. Il se trouvait assis en tailleur, non loin du repaire de Craxius. La méditation, quoi de plus reposant ? La Toa Cetra de l'eau Rena lui avait appris comment faire. Son esprit apaisé, Vurok regarda autour de lui. Ah, oui, c'est vrai. Des gardes de Craxius s'étaient attaqués à lui. Une dizaine.
Tous gisaient autour du Toa de la Vengeance.

- Voyons si tu survivras à tes péchés, Craxius, récita-t-il, froidement.
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