[Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
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- jalaAmbianceur Confirmé
[Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Mar 14 Sep 2010, 19:13
Moi, me mettre à l'écriture de la seconde guerre mondiale ? Franchement, avec ce qu'on me fait déjà souper en Français, je pense ne pas m'y mettre avant de long mois. Non, ce ne sont que les simples mémoires d'un Turaga bien connus de War Of Powerfuls. C'est une idée qui me trotte dans la tête depuis un bout de temps déjà : un matoran d'avant la guerre racontant ce qu'était Metru Nui, puis sur Mata-Nui avec toutes les modifications qui ce sont passées lors de War Of Powerfuls et enfin de son entraînement Ce projet parlant d'un personnage que j'incarne depuis trois longues années, j'espère le mener à terme (pour une fois).
Je me met à l'écriture en même temps que je me remet à la méditation, car il faut croire que malgré ma jeunesse cette nouvelle transformation m'apporte autant de pouvoir que de calme. Je n'irais pas jusqu'à dire que je ne suis plus tête brûlée : c'est dans le caractère de tous Ta-matoran de l'être. Il faut sûrement une stupiditée incroyable pour surfer sur la lave avec un simple bouclier, ou encore forger pendant des heures des masques dans une chaleur éttoufante, et pourtant j'ai toujours fais ainsi, et maintenant je me rend compte que je regrette ces temps bénits où je suffoquait dans la suie et la fumée. J'ai décidé de noter ici tout ce dont je me souviens de ma vie d'avant, et lorsque celle si me sera entièrement restituée, je marquerais tout ce qui s'est passé.
Depuis le début.
Depuis ma création jusqu'à ma situation, alors que je suis là, ressemblant à celui que j'ai toujours admiré, que ce soit lorsque j'étais matoran ou non. Je suis là, assis en tailleur sur la plus haute pointe du Colisée, aussi haut peut être que Teridax lorsqu'il ferma les yeux de Mata-Nui pour qu'il ne se réveille jamais, et maintenant que de nouvelles menaces arrivent, c'est l'impression que cela me fait : notre monde ne marchera plus, car nous l'aurons quittés, rongés par un cancer d'un autre monde. Et ce, à jamais.
Je crois que la forge est quelque chose d'ineffaçable dans ma mémoire. Il paraît que, sur Mata-Nui, mes mains s'agitaient lorsque je dormais, répétant inlassablement des gestes qui rappelaient à Vakama la fonte, puis l'affinage du protodermis servant à créer les disques kanoka, ainsi que la modélisation des kanohis, et ce jusqu'à l'ajout des quelques détails qui donnaient à son porteur son identitée. Je me rappel encore les senteurs de mon ancien atelier, ainsi que le touché de mon marteau chauffant. Je ne crois pas m'être jamais plus sentis chez moi que dans une forge, et encore maintenant cette activitée me fait atteindre un état de semi-méditation qui m'est sûrement propre. Comment décrire la douceur pour moi des violentes vibrations se répercutant dans tout mon bras lors de la prise de forme grossière d'un masque ? Comment expliquer l'extase que je ressent à respirer les fumée âcre s'échappant des fumées de Ta-metru ? Ce bonheurs est propre à tout Ta-matoran, et alors que d'autres s'indigneraient de travailler jour et nuit dans ces conditions, nous sifflotons gaiement dans la suie et la crasse caractérisant les forges de mauvais étages.
Malgré l'effacement de mémoire que j'ai, comme n'importe lequel des habitant de Metru-Nui, subit, je me souviens maintenant avec netteté de mon histoire, un cadeau des Grands Êtres ... je crois.
Mon premier jour de forge avait été pour moi un incroyable moment de complexe et de stress, en effet : on fait passer à n'importe quel forgeron, au début de sa carrière, une épreuve constituant à forger un masque. Je ne comprend pas encore comment, mais les Grands Êtres ont, en chaque espèce installé une sorte de don, si bien que chaque Ta-matoran, en à peine dix jours, sait forger, tout comme chaque Ga-matoran sait soigner ou Po-matoran tailler. Cet art est inscrit dans nos gênes les plus profondes : notre attachement pour le feu nous oblige à rapidement apprendre comment manier ses plus fines possibilitées. Mais revenons à nos kikanalos : lors de cette épreuve, on avait posé devant moi plusieurs dizaines de tablettes de protodermis, avec sur chacune gravé 5 ou 6 masques. Je ne pris pas le temps de lire les quelques annotations : la forme de l'un m'avait déjà séduit, aussi le choisissais-je sans savoir qu'il serait plus tard le même ou presque que celui de toa Nokama. Sa forme ronde et épurée m'avait attiré dès le premier regard. Je prenais en main un kanoka, ne comprenant pas pourquoi il y en avait dix devant moi : il ne fallait pas autant de disques pour forger un masque.
Après mon cinquième essais, je comprenait mieux : il ne fallait pas plusieurs disques pour la forge d'un kanohi, il en fallait par contre bien plus d'une dizaine pour comprendre la pression qu'il fallait exercer, la chaleur qu'il fallait donner au métal afin que les tissus de protodermis soient pile assez souple ou encore la rotation ou l'endroit où il fallait exercer une poussée afin que ressorte mieux tel ou tel détails. Je travaillais donc celui si avec plus de délicatesse, plus de finesse qu'à mes premiers essais, tentant de ne pas me focaliser sur un seul point mais bien sur l'ensemble de la masse métallique, afin de mieux comprendre pourquoi tel ou tel endroit cassais, pourquoi le métal ne voulait pas obéir à certaines de mes pressions ou encore pourquoi se cassait-il aussi facilement. À la fin de l'épreuve, j'avais utiliser tous mes kanoka, et devant moi se dressait un kanohi que beaucoup d'experts auraient put dire inachevé, mais qui en cet instant me paraissait la réplique exacte de la gravure. Je laissais mon travail aux examinateurs, pleinement satisfait de ma création. Un jour plus tard, j'étais envoyé dans une des forges les plus miteuses de tout Metru-nui, à moitié dépressif et à moitié en colère, en colère contre ces fichus examinateurs qui ne savaient finalement rien à l'art du protodermis, en colère contre ces artisans miséricordieux qui voulaient bien d'un matoran bon à rien et surtout en colère contre moi même, n'ayant aucun sens de la forge. Ce n'est que bien plus tard que je compris que n'importe qui ayant choisis ce masque, qu'il ait réussis ou non, aurait été envoyé là bas : si la forme arrondie était la plus belle, elle était aussi la plus difficile à faire, et même si le matoran ne le savais pas on considérait cela comme une envie d'apprendre, et quoi de mieux pour apprendre que de gravir les échelons ?
Je me met à l'écriture en même temps que je me remet à la méditation, car il faut croire que malgré ma jeunesse cette nouvelle transformation m'apporte autant de pouvoir que de calme. Je n'irais pas jusqu'à dire que je ne suis plus tête brûlée : c'est dans le caractère de tous Ta-matoran de l'être. Il faut sûrement une stupiditée incroyable pour surfer sur la lave avec un simple bouclier, ou encore forger pendant des heures des masques dans une chaleur éttoufante, et pourtant j'ai toujours fais ainsi, et maintenant je me rend compte que je regrette ces temps bénits où je suffoquait dans la suie et la fumée. J'ai décidé de noter ici tout ce dont je me souviens de ma vie d'avant, et lorsque celle si me sera entièrement restituée, je marquerais tout ce qui s'est passé.
Depuis le début.
Depuis ma création jusqu'à ma situation, alors que je suis là, ressemblant à celui que j'ai toujours admiré, que ce soit lorsque j'étais matoran ou non. Je suis là, assis en tailleur sur la plus haute pointe du Colisée, aussi haut peut être que Teridax lorsqu'il ferma les yeux de Mata-Nui pour qu'il ne se réveille jamais, et maintenant que de nouvelles menaces arrivent, c'est l'impression que cela me fait : notre monde ne marchera plus, car nous l'aurons quittés, rongés par un cancer d'un autre monde. Et ce, à jamais.
Je crois que la forge est quelque chose d'ineffaçable dans ma mémoire. Il paraît que, sur Mata-Nui, mes mains s'agitaient lorsque je dormais, répétant inlassablement des gestes qui rappelaient à Vakama la fonte, puis l'affinage du protodermis servant à créer les disques kanoka, ainsi que la modélisation des kanohis, et ce jusqu'à l'ajout des quelques détails qui donnaient à son porteur son identitée. Je me rappel encore les senteurs de mon ancien atelier, ainsi que le touché de mon marteau chauffant. Je ne crois pas m'être jamais plus sentis chez moi que dans une forge, et encore maintenant cette activitée me fait atteindre un état de semi-méditation qui m'est sûrement propre. Comment décrire la douceur pour moi des violentes vibrations se répercutant dans tout mon bras lors de la prise de forme grossière d'un masque ? Comment expliquer l'extase que je ressent à respirer les fumée âcre s'échappant des fumées de Ta-metru ? Ce bonheurs est propre à tout Ta-matoran, et alors que d'autres s'indigneraient de travailler jour et nuit dans ces conditions, nous sifflotons gaiement dans la suie et la crasse caractérisant les forges de mauvais étages.
Malgré l'effacement de mémoire que j'ai, comme n'importe lequel des habitant de Metru-Nui, subit, je me souviens maintenant avec netteté de mon histoire, un cadeau des Grands Êtres ... je crois.
Mon premier jour de forge avait été pour moi un incroyable moment de complexe et de stress, en effet : on fait passer à n'importe quel forgeron, au début de sa carrière, une épreuve constituant à forger un masque. Je ne comprend pas encore comment, mais les Grands Êtres ont, en chaque espèce installé une sorte de don, si bien que chaque Ta-matoran, en à peine dix jours, sait forger, tout comme chaque Ga-matoran sait soigner ou Po-matoran tailler. Cet art est inscrit dans nos gênes les plus profondes : notre attachement pour le feu nous oblige à rapidement apprendre comment manier ses plus fines possibilitées. Mais revenons à nos kikanalos : lors de cette épreuve, on avait posé devant moi plusieurs dizaines de tablettes de protodermis, avec sur chacune gravé 5 ou 6 masques. Je ne pris pas le temps de lire les quelques annotations : la forme de l'un m'avait déjà séduit, aussi le choisissais-je sans savoir qu'il serait plus tard le même ou presque que celui de toa Nokama. Sa forme ronde et épurée m'avait attiré dès le premier regard. Je prenais en main un kanoka, ne comprenant pas pourquoi il y en avait dix devant moi : il ne fallait pas autant de disques pour forger un masque.
Après mon cinquième essais, je comprenait mieux : il ne fallait pas plusieurs disques pour la forge d'un kanohi, il en fallait par contre bien plus d'une dizaine pour comprendre la pression qu'il fallait exercer, la chaleur qu'il fallait donner au métal afin que les tissus de protodermis soient pile assez souple ou encore la rotation ou l'endroit où il fallait exercer une poussée afin que ressorte mieux tel ou tel détails. Je travaillais donc celui si avec plus de délicatesse, plus de finesse qu'à mes premiers essais, tentant de ne pas me focaliser sur un seul point mais bien sur l'ensemble de la masse métallique, afin de mieux comprendre pourquoi tel ou tel endroit cassais, pourquoi le métal ne voulait pas obéir à certaines de mes pressions ou encore pourquoi se cassait-il aussi facilement. À la fin de l'épreuve, j'avais utiliser tous mes kanoka, et devant moi se dressait un kanohi que beaucoup d'experts auraient put dire inachevé, mais qui en cet instant me paraissait la réplique exacte de la gravure. Je laissais mon travail aux examinateurs, pleinement satisfait de ma création. Un jour plus tard, j'étais envoyé dans une des forges les plus miteuses de tout Metru-nui, à moitié dépressif et à moitié en colère, en colère contre ces fichus examinateurs qui ne savaient finalement rien à l'art du protodermis, en colère contre ces artisans miséricordieux qui voulaient bien d'un matoran bon à rien et surtout en colère contre moi même, n'ayant aucun sens de la forge. Ce n'est que bien plus tard que je compris que n'importe qui ayant choisis ce masque, qu'il ait réussis ou non, aurait été envoyé là bas : si la forme arrondie était la plus belle, elle était aussi la plus difficile à faire, et même si le matoran ne le savais pas on considérait cela comme une envie d'apprendre, et quoi de mieux pour apprendre que de gravir les échelons ?
- AntoinenuvaMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Mar 14 Sep 2010, 20:28
Talon, tu n'es plus nouveau quoi, un message fait minimum trois mots...
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Mar 14 Sep 2010, 21:08
Antoinenuva a écrit:Talon, tu n'es plus nouveau quoi, un message fait minimum trois mots...
Gaffe ! Tu va me manger et je suis pas comestible =) M'sieur Frodon.. ..le sournoi me regarde bizarrement..
- AgoraMembre d'Élite
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Mar 14 Sep 2010, 21:11
Vive le flood xD
Plus sérieusement, la fic' est très bien.
Plus sérieusement, la fic' est très bien.
- jalaAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Mar 14 Sep 2010, 21:26
Merci. Comme dit plus haut j'ai un truc sur la guerre 14-18 à lire (Maurice Jeunevoix pour ceux qui connaisse ...) Et mettrais donc la suite du premier chapitre demain.
- IraxAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Mer 15 Sep 2010, 08:59
Excellent, ça donne vraiment envie de lire!
- jalaAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Sam 20 Nov 2010, 17:33
Bon, comme vous l'aurez remarqué, je reprend (si on peut appeler ça reprendre) ma fic', avec cette fois un objectif tangible : raconter les mémoire du seul Turaga non pnj de WoP, et aussi détailler un peu plus la société matoran dans son ensemble. Ce que je veux, c'est qu'à la fin de cette fic', quand quelqu'un entre dans un lieu tel qu'une forge, un centre d'études de Ga-Metru, les archives ou autre, qu'il sache comment ce passe la vie des matorans, quel est l'ambiance qu'on y trouve. Je me concentre pour l'instant sur la forge, en grande partie parce que je trouve qu'il y a une chose qui n'a jamais été dites dans les séries (ou alors, qu'on me l'indique) : quel sont les différentes étapes de la forge dans le monde bionicle. En effet, si on se réfère au film, on voit Vakama forger un masque à l'aide d'un objet, dont je ne connais pas le nom et que j'apellerai ici un marteau. Le fait est qu'on voit d'abord un disque kanoka, et deux minutes plus tard un masque kanohi ... ça me paraît un peu vache. Donc voilà, je veux détailler la société matoran, que ce soit celle pré-cataclysmique ou pro-cataclysmique, tout en relatant bien entendus les mémoires d'Exo-Jal, comment il est devenus toa, pourquoi a-t-il était appelé par les GE, et pendant une grande partie de toute ma fic : comment était sa vie en temps que matoran, et tout ça réalisé de manière autobiographique et un peu sous forme de journal, donc avec des ressentis par rapport aux évènements clefs dans WoP.
Voili voilou, tout ça pour dire aussi qu'afin que je n'abandonne ou ne mette pas plein de temps à sortir un chapitre, je me suis fixé de faire au moins un chapitre par semaine ...
J'ai délaissé ce journal ... je ne vois pas en quoi j'aurais à m'excuser de ce fait puisque si j'ai un jour des lecteurs, ils n'auront aucune notion du temps que j'ai pris, et à ce que je sache ce journal n'est d'ailleurs écrit que pour moi, mais bon : je m'excuse. J'ai beaucoup d'excuses à faire en ce temps si.
Je ne sais pas pourquoi, ni à qui.
Tout ce que je sais, c'est que j'aimerais m'excuser. Tramor est mort, et si il n'est pas mort il est partit. Peut être devrais je m'excuser de mon manque de discernement et d'originalité dans les jugements que je prend, peut être que malgré ça, alors que Tramor était là, je me noyait dans mon orgueil et me mettait trop devant, alors que celui si avait raison, bien entendu, tout en restant dans l'ombre.
Je sais que ce que j'ai dit est faut, ou tout du moins je l'éspère : je suis fier de me mettre à l'avant après ces années dans l'ombre, et le seul orgueil que j'ai jamais eu, c'est de ne jamais me noyer dedans. La colère sûrement, l'honneur aussi, malheureusement tout comme heureusement l'amour, et sûrement d'autres sentiments, mais l'orgueil je le nie. J'en ai déjà eu, je ne suis pas parfait, il m'a déjà faussé mon discernement, mais je ne suis jamais devenus quelqu'un nourrit par mon image.
Tramor est partit.
Et il m'a laissé.
Il m'a laissé dans l'espoir que je saurais accomplir sa tâche, me couvrant auprès des Grands Êtres que j'aurais rejoins avec allégresse, sans même sûrement me poser la question de ce que je laisse derrière moi, me déchargeant son fardeau. Il a put partir, pas moi, et pourtant c'est à lui que cet acte à dut infliger le plus de peine. Il était notre père, et nous étions ses enfants.
J'aimerais crier, crier devant l'injustice qui me l'a enlevé, nous rendant triste, alors que j'aurais ingratement était heureux de partir. Et maintenant je suis là, j'écris des choses qui concernent le présent alors que je suis sencé écrire sur le passé. J'attend puérilement qu'il revienne, restant pour je ne sais trop quelle raison à Stelt alors que tout le monde est à l'intérieur du Heremus. Le Heremus, seule chose qu'il nous reste de lui, et pourtant qui sera abîmé, encore et encore, par la guerre et la ruine ...
Je n'en peu plus. Je crois que je vais écrire autre chose si je me souvient où j'en étais.
Mon appréhension n'était pas comme celle de maintenant. J'apréhendais quelque chose de tangible : des outils crasseux, de la suie partout, des compagnons moqueurs et goguenards devant mon manque de talent, et pour conclure un despote pour patron. J'ai sûrement juré pendant la moitié du trajet. Je crois.
Je suis entré dans une forge petite, simple, normale à part sa taille. Certaines cellules de forges sont encore plus petites, mais il n'y a qu'une seule personne qui y travaille. D'autres sont plus grandes, et selon les cas il y a une seule ou plusieurs personnes qui y travaille.
Là, il y en avait deux. Je fut immédiatement hypnotisé par leurs mouvement brutal, sans finesse, et pourtant précis. Le bruit du marteau résona longtemps dans ma tête, et il résonne encore.
Le protodermis contre le protoddermis ... une chose qui allait guider toute ma vie : cogner, cogner et chauffer le protodermis, qu'il provienne de disques ou de l'armure de mes ennemis : c'est le destin de tout détenteur du feu que la forge.
On sentait l'assurance dans chaque mouvement des colosses, une assurance froide, contrastant avec la chaleur étouffante de la forge. Le rouge flamboyant de l'armure et celui cramoisi de l'autre étaient cachés par la suie et la crasse ambiante.
Ils me regardèrent à peine, d'ailleurs je n'étais même pas sûr qu'ils m'aient remarqués : la fumée ambiante couplée à leur concentration les empêchaient sûrement de me voire.
Je me suis assis par terre, à même le sol, me retenant de tousser. Des géants, c'étaient de vrai géants : la taille d'un turaga, la force d'un toa ...
La fumée s'insinuait partout, de plus en plus envahissante. Je ne me suis pas pris la peine de savoir d'où elle provenait. Encore maintenant, je l'ignore. La fumée, la chaleur, tout me faisait penser à un rêve : la lueur rougeoyant du feu au milieu de la forge faisait se découper les ombres des deux titans dans la brume avoisinant. Je me demandais comment ils faisaient pour voire leur oeuvre : ils n'étaient maintenant que pour moi de formes flou, soulevant et abattant rapidement un marteau. L'un le posa et prit un autre. Je ne sais pas, d'ailleurs, si il l'avait posé : ça m'avait parut logique. On pouvait voire la lueur d'étincelles dans la brume : il faisait les finissions.
Le tintement des marteaux ... lançinant, brutaux ...
J'ai toussé ... je ne m'en suis pas rendu compte : j'étais presque entrain de m'endormir. Les marteaux s'étaient arrêtés. J'avais entendu un grognement, j'étais assis par terre, adossé contre le mur. Quelqu'un heurta mon pied avant de le repousser avec violence : je ne sais pas lequel des deux l'avait fait, mais il ne s'était pas rendu compte que c'était moi. Il n'avait pas jurait, rien, même pas un grognement : il devait avoir l'habitude des outils qui traînaient. Le silence était devenu oprécent. Ils s'étaient arrêtés, et je ne savais pas pourquoi. Il était là, le silence. Il s'était infiltré partout : dans la brume, les objets, les deux silhouettes ...
Dehors, on entendait le bruit des passants. Dedans, on entendait le crépitement du feu.
Je toussait à nouveau. Deux paires d'yeux se tournèrent instantanément vers moi. Une poigne puissante me souleva.
La lumière. C'est la première chose que je put voire : une lumière plus grisâtre, pas celle, chaude et mystérieuse, de la forge où je me trouvais.
Je fut violemment propulsé contre un mur : c'était le doré qui me regardait avec colère. Rien dans son attitude ne le laissait transparaître. Il était silencieux, ce silence, encore, et pourtant maintenant plus rien n'était silencieux : on entendait le bruit de la foule, le cris de deux personnes, le ronronnement de tout Metru Nui.
Ces yeux ... ces yeux transperçant, flamboyant aussi. Je savais qu'il était en colère, il avait pourtant l'air si normal ... Il parla. Je n'avais pas cru un seul instant qu'un de ces deux être pouvait parler, et pourtant il parla, d'une voix rauque, presque inaudible.
- Qui es-tu ?
La question était simple, pourtant je n'y répondit qu'après une minute de face à face. Il me surplombait de toute sa hauteur. Je leur dis que j'avais été envoyé ici. C'était moi qui devait travailler avec eux. Le doré fit volte face et rentra à nouveau dans la forge. Je prit cela comme une invitation, et le suivi, refermant la porte derrière moi. Ce fut au cramoisi de parler, et de me dire de la laisser ouverte. Aucune explication, rien, pourtant je le fit.
Commença alors mon apprentissage.
Voili voilou, tout ça pour dire aussi qu'afin que je n'abandonne ou ne mette pas plein de temps à sortir un chapitre, je me suis fixé de faire au moins un chapitre par semaine ...
J'ai délaissé ce journal ... je ne vois pas en quoi j'aurais à m'excuser de ce fait puisque si j'ai un jour des lecteurs, ils n'auront aucune notion du temps que j'ai pris, et à ce que je sache ce journal n'est d'ailleurs écrit que pour moi, mais bon : je m'excuse. J'ai beaucoup d'excuses à faire en ce temps si.
Je ne sais pas pourquoi, ni à qui.
Tout ce que je sais, c'est que j'aimerais m'excuser. Tramor est mort, et si il n'est pas mort il est partit. Peut être devrais je m'excuser de mon manque de discernement et d'originalité dans les jugements que je prend, peut être que malgré ça, alors que Tramor était là, je me noyait dans mon orgueil et me mettait trop devant, alors que celui si avait raison, bien entendu, tout en restant dans l'ombre.
Je sais que ce que j'ai dit est faut, ou tout du moins je l'éspère : je suis fier de me mettre à l'avant après ces années dans l'ombre, et le seul orgueil que j'ai jamais eu, c'est de ne jamais me noyer dedans. La colère sûrement, l'honneur aussi, malheureusement tout comme heureusement l'amour, et sûrement d'autres sentiments, mais l'orgueil je le nie. J'en ai déjà eu, je ne suis pas parfait, il m'a déjà faussé mon discernement, mais je ne suis jamais devenus quelqu'un nourrit par mon image.
Tramor est partit.
Et il m'a laissé.
Il m'a laissé dans l'espoir que je saurais accomplir sa tâche, me couvrant auprès des Grands Êtres que j'aurais rejoins avec allégresse, sans même sûrement me poser la question de ce que je laisse derrière moi, me déchargeant son fardeau. Il a put partir, pas moi, et pourtant c'est à lui que cet acte à dut infliger le plus de peine. Il était notre père, et nous étions ses enfants.
J'aimerais crier, crier devant l'injustice qui me l'a enlevé, nous rendant triste, alors que j'aurais ingratement était heureux de partir. Et maintenant je suis là, j'écris des choses qui concernent le présent alors que je suis sencé écrire sur le passé. J'attend puérilement qu'il revienne, restant pour je ne sais trop quelle raison à Stelt alors que tout le monde est à l'intérieur du Heremus. Le Heremus, seule chose qu'il nous reste de lui, et pourtant qui sera abîmé, encore et encore, par la guerre et la ruine ...
Je n'en peu plus. Je crois que je vais écrire autre chose si je me souvient où j'en étais.
Mon appréhension n'était pas comme celle de maintenant. J'apréhendais quelque chose de tangible : des outils crasseux, de la suie partout, des compagnons moqueurs et goguenards devant mon manque de talent, et pour conclure un despote pour patron. J'ai sûrement juré pendant la moitié du trajet. Je crois.
Je suis entré dans une forge petite, simple, normale à part sa taille. Certaines cellules de forges sont encore plus petites, mais il n'y a qu'une seule personne qui y travaille. D'autres sont plus grandes, et selon les cas il y a une seule ou plusieurs personnes qui y travaille.
Là, il y en avait deux. Je fut immédiatement hypnotisé par leurs mouvement brutal, sans finesse, et pourtant précis. Le bruit du marteau résona longtemps dans ma tête, et il résonne encore.
Le protodermis contre le protoddermis ... une chose qui allait guider toute ma vie : cogner, cogner et chauffer le protodermis, qu'il provienne de disques ou de l'armure de mes ennemis : c'est le destin de tout détenteur du feu que la forge.
On sentait l'assurance dans chaque mouvement des colosses, une assurance froide, contrastant avec la chaleur étouffante de la forge. Le rouge flamboyant de l'armure et celui cramoisi de l'autre étaient cachés par la suie et la crasse ambiante.
Ils me regardèrent à peine, d'ailleurs je n'étais même pas sûr qu'ils m'aient remarqués : la fumée ambiante couplée à leur concentration les empêchaient sûrement de me voire.
Je me suis assis par terre, à même le sol, me retenant de tousser. Des géants, c'étaient de vrai géants : la taille d'un turaga, la force d'un toa ...
La fumée s'insinuait partout, de plus en plus envahissante. Je ne me suis pas pris la peine de savoir d'où elle provenait. Encore maintenant, je l'ignore. La fumée, la chaleur, tout me faisait penser à un rêve : la lueur rougeoyant du feu au milieu de la forge faisait se découper les ombres des deux titans dans la brume avoisinant. Je me demandais comment ils faisaient pour voire leur oeuvre : ils n'étaient maintenant que pour moi de formes flou, soulevant et abattant rapidement un marteau. L'un le posa et prit un autre. Je ne sais pas, d'ailleurs, si il l'avait posé : ça m'avait parut logique. On pouvait voire la lueur d'étincelles dans la brume : il faisait les finissions.
Le tintement des marteaux ... lançinant, brutaux ...
J'ai toussé ... je ne m'en suis pas rendu compte : j'étais presque entrain de m'endormir. Les marteaux s'étaient arrêtés. J'avais entendu un grognement, j'étais assis par terre, adossé contre le mur. Quelqu'un heurta mon pied avant de le repousser avec violence : je ne sais pas lequel des deux l'avait fait, mais il ne s'était pas rendu compte que c'était moi. Il n'avait pas jurait, rien, même pas un grognement : il devait avoir l'habitude des outils qui traînaient. Le silence était devenu oprécent. Ils s'étaient arrêtés, et je ne savais pas pourquoi. Il était là, le silence. Il s'était infiltré partout : dans la brume, les objets, les deux silhouettes ...
Dehors, on entendait le bruit des passants. Dedans, on entendait le crépitement du feu.
Je toussait à nouveau. Deux paires d'yeux se tournèrent instantanément vers moi. Une poigne puissante me souleva.
La lumière. C'est la première chose que je put voire : une lumière plus grisâtre, pas celle, chaude et mystérieuse, de la forge où je me trouvais.
Je fut violemment propulsé contre un mur : c'était le doré qui me regardait avec colère. Rien dans son attitude ne le laissait transparaître. Il était silencieux, ce silence, encore, et pourtant maintenant plus rien n'était silencieux : on entendait le bruit de la foule, le cris de deux personnes, le ronronnement de tout Metru Nui.
Ces yeux ... ces yeux transperçant, flamboyant aussi. Je savais qu'il était en colère, il avait pourtant l'air si normal ... Il parla. Je n'avais pas cru un seul instant qu'un de ces deux être pouvait parler, et pourtant il parla, d'une voix rauque, presque inaudible.
- Qui es-tu ?
La question était simple, pourtant je n'y répondit qu'après une minute de face à face. Il me surplombait de toute sa hauteur. Je leur dis que j'avais été envoyé ici. C'était moi qui devait travailler avec eux. Le doré fit volte face et rentra à nouveau dans la forge. Je prit cela comme une invitation, et le suivi, refermant la porte derrière moi. Ce fut au cramoisi de parler, et de me dire de la laisser ouverte. Aucune explication, rien, pourtant je le fit.
Commença alors mon apprentissage.
- IraxAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Dim 21 Nov 2010, 15:26
Très bien écrit!
L'idée de faire une fic documentaire est originale, j'attends de voir ce que ça va donner.
L'idée de faire une fic documentaire est originale, j'attends de voir ce que ça va donner.
- Shas'uiMembre du Panthéon
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Dim 21 Nov 2010, 15:42
Hmm ...
J'aime beaucoup ! Honnêtement, que ce soit " l'intro " que tout le passage sur la forge, j'aime beaucoup l'ambiance rendue. C'est difficile à décrire, m'enfin voilà ...
J'attends donc impatiemment la suite ^^
J'aime beaucoup ! Honnêtement, que ce soit " l'intro " que tout le passage sur la forge, j'aime beaucoup l'ambiance rendue. C'est difficile à décrire, m'enfin voilà ...
J'attends donc impatiemment la suite ^^
- ShockHéros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Dim 21 Nov 2010, 16:01
C'est très passionnant, je l'avoues. Spécial, intrigant, émouvant, c'est une super bonne fic'. J'espère que tu la finiras.
- jalaAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Sam 27 Nov 2010, 21:44
Bon, j'avertis que j'ai mis une (grosse) bannière à chaque chapitre, afin de séparer la fic' de mes petits messages préliminaires, et aussi pour que ça fasse classe *-*
J'éditerais ce message demain, vers tard le soir puisqu'il y aura l'anniversaire de mon frère, afin de mettre le troisième chapitre ...
J'éditerais ce message demain, vers tard le soir puisqu'il y aura l'anniversaire de mon frère, afin de mettre le troisième chapitre ...
- ShockHéros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Sam 27 Nov 2010, 21:47
tu vas les faire avec the gimp naturellement?
sinon vivement le prochain chap' :)
sinon vivement le prochain chap' :)
- jalaAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Sam 27 Nov 2010, 21:50
Nuparu556 a écrit:tu vas les faire avec the gimp naturellement?
sinon vivement le prochain chap' :)
Ben, elles sont faites (avec gimp, oui ... il semblerait que ma propagande ai marché), hébergées et tout le tralala ...après, si tu les vois pas, ben ... c'est bizarre xD
- ShockHéros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Sam 27 Nov 2010, 22:01
excuse-moi, je n'avais pas pris le temps de remonter pour voir que tu avais édité :)
elles sont très belles sinon.
elles sont très belles sinon.
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Sam 27 Nov 2010, 22:20
Je suis cette série depuis déjà quelques temps, sans pour autant avoir posté de messages...
Que dire?...Rien, si ce n'est "Continue, la suite, la suite!"
EDIT: En gros, t'as un style super x)
Que dire?...Rien, si ce n'est "Continue, la suite, la suite!"
EDIT: En gros, t'as un style super x)
- ShockHéros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Dim 05 Déc 2010, 21:39
Hum... Excuse-moi, Jala, mais on a pas eut de chapitre depuis super longtemps déjà, il faudrait nous dire à quand le prochain chap'... on a que deux fic's actives en ce moment :'(
- jalaAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Dim 05 Déc 2010, 23:09
Euh ... Oh, un éléphant rose albinos !
Franchement, je te dirais bien qu'en ce moment je fais pas mal de trucs, que ce soit dans un cadre scolaire ou pas (et ce serait un peu vrai, mais pas assez) et que malgrès tout quand je m'en sent le courage, je prend mon clavier à deux main et écrit une petite partie ... je pourrais, sauf que mon clavier pour ça, je l'ai prit deux fois en mains, puisque j'écris avant tout pour moi, donc ... donc je sais pas, rien que pour toi je vais me fixer une date butoire : on va dire mardi. Mardi au plus tard donc, tu pourras contempler un nouveau bout de l'histoire d'Exo-Jal.
Nan parce que, malgrès tout, je pense que j'ai assez le temps pour pouvoir te le faire, donc promis demain, dès que je rentre, je relis ce que j'ai fait et termine ça, ou au pire le terminerait mardi, et ... et pis voilà. Sinon, je peux aussi te passer par MP quelques lien te montrant que ces trois derniers jours (mais juste ces trois derniers), j'ai pas rien fait, mais ça n'a aucun rapport avec bionicle, donc je ne me permettrais pas de poster ça ici ...
Franchement, je te dirais bien qu'en ce moment je fais pas mal de trucs, que ce soit dans un cadre scolaire ou pas (et ce serait un peu vrai, mais pas assez) et que malgrès tout quand je m'en sent le courage, je prend mon clavier à deux main et écrit une petite partie ... je pourrais, sauf que mon clavier pour ça, je l'ai prit deux fois en mains, puisque j'écris avant tout pour moi, donc ... donc je sais pas, rien que pour toi je vais me fixer une date butoire : on va dire mardi. Mardi au plus tard donc, tu pourras contempler un nouveau bout de l'histoire d'Exo-Jal.
Nan parce que, malgrès tout, je pense que j'ai assez le temps pour pouvoir te le faire, donc promis demain, dès que je rentre, je relis ce que j'ai fait et termine ça, ou au pire le terminerait mardi, et ... et pis voilà. Sinon, je peux aussi te passer par MP quelques lien te montrant que ces trois derniers jours (mais juste ces trois derniers), j'ai pas rien fait, mais ça n'a aucun rapport avec bionicle, donc je ne me permettrais pas de poster ça ici ...
- ShockHéros des Stats
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Lun 06 Déc 2010, 16:25
ok, je vois je vois, c'est juste que comme tu étais inactif sur ce sujet là, je me demandais ce qu'il en était.
- jalaAmbianceur Confirmé
Re: [Fan-Fiction] Mémoires d'un guerrier
Lun 06 Déc 2010, 22:54
Bon, voilà, et je remarque au passage qu'il neige à ma fenêtre, alors peut être que je rajouterais des trucs demain, si je peux réussir à éviter le collège
Le passage où j'écris ce journal ce passe entre ma visite chez le Maître et mon embarquement de Stelt jusqu'à Metru-Nui, passage que je n'ai pas prit la peine de raconter sur le RPG ... ça remonte loin, mais j'avais commencé comme ça, donc voilà. Et pis comme ça, ça me laisse un certains temps de latence dans le cas d'une mort prématurée de mon personnage dans le RPG (m'enfin, de toute manière je me débrouillerais tout de même pour pouvoir le faire écrire, je sais pas comment, mais bon ...)
Au passage : ne vous étonnez pas si ce chapitre vous paraît étrange : j'ai préféré y raconter des petites anecdotes plutôt que de longues histoire, en grande partie parce que je n'ai pour l'instant aucune frise chronologique à disposition, et donc malgré mon envie de parler des événements historiques marquant l'histoire de Metru-Nui, ben, je peux pas, ou en tout cas pas de manière chronologique ...
Au passage : BS01 est maintenant mon ami, j'ai enfin put trouvé quelques noms qui me manquaient. Les marteaux sont, en anglais, des "firestaff", et la canne de turaga vakama en est un, donc je vais garder le terme premier, que je trouve plus sympa. Les petits bidules qui aident vakama sont des "firedrones", que je traduirait, même si ils n'interviendront pas dans ce chapitre, comme robots de forges (et pleins de surnoms affectueux). Enfin, le petit matériel qu'on voit de manière très brève dans "les légendes de metru-nui" et qui fait un peu penser à un réchaud est une "workstation", que je traduirais comme établis.
Certains matoran pensent que voler est grisant. Moi même je l'ai pensé. Maintenant je me rend compte que les seuls voles encore grisant pour moi sont ceux en rasemottes, le reste, que ce soit en Ussanui ou en croiseur, n'est maintenant plus pour moi qu'une habitude, comme le chemin que fait n'importe quelle personne de son travail jusqu'à son habitation.
Une étendue blanche s'étend devant moi : un croiseur vole toujours au dessus des nuages. Dehors, il n'y a rien à voire. À l'intérieur, il y a des choses que je ne préfèrerais ne pas voire. Je suis actuellement dos aux matorans, aux cris. Nous arrivons bientôt à Metru-Nui.
Je n'aurais pas de repos : des questions flottent, s'accroche en moi. Il semblerait que la disparition de Tramor soit finalement un événement banal. L'émotion est là, puis l'émotion part, laissant la vie reprendre son rythme saccadé.
Je n'aime pas cette étendue blanche. Mon histoire serait plutôt définie par la vapeur s'échapant des forges : tourmentées, chaude.
Cela fait longtemps que, malgré les pauses que je m'accorde, je n'ai aucun répit. Plus personne n'a de répit. La guerre a effacé tous les sentiments, même les batailles ne font plus peur : nous sommes tous des héros, des bêtes exterminatrices.
J'ai exterminé beaucoup de choses dans ma vie : des rahis, des matorans ... des bohroks même, chacun avec une partie d'eux même : des rahis ont été tués grâce à mon ussal, des matorans par ma main, et des bohroks par mon boxor.
Personne, à Metru-Nui, n'a été épargné par la guerre. Nous croulons chacun sous le poids de pertes d'êtres proches.
Nous sommes tous des morts en sursis. Les trois vertus, bien que toujours dites, ont étés abandonnée depuis longtemps. Entre son devoir et survivre, tout le monde préfère maintenant survivre.
Nous sommes tous des tombes à creuser en plus. Avant, nous pouvions espérer vivre. Maintenant, l'espoir ne sert même plus à survivre.
Les matorans ont vus trop de mort. Moi, j'en verrais encore, et mon cota est sûrement infinis.
J'en ai marre. Je vais raconter.
J'ai été facilement adopté dans la forge. Le rythme de travail était simple : nous travaillons, et toutes les deux heures, nous aérions. Je me noyais dans la fumée, la forge était devenus pour moi un lieu onirique.
Nous ne parlions pas beaucoup, blaguions encore moins.
La forge avait finis par me forger. J'étais devenus en un an de travail une bête. Nous ne nous arrêtions pas : chaque commandes données étaient satisfaites dans l'heure, et quand nous n'en avions pas, nous forgions quand même. Je crois qu'il n'y a que peu de kanoka que je n'ai pas forgés : il n'y a que les disques de pouvoirs que je n'ai pas touché. Dans le jargon, des 9. En six mois, j'avais réussis à avoir mon marteau personnel, qui battait toujours mes flancs. Une moyenne respectable.
N'importe qui me croisant aurait put voire un sourrire poli sur mon kanohi, et pourtant ... pourtant, je n'avais plus à m'écarter dans la rue, les forgerons chétifs que je croisais me laissaient tranquilles. C'est peut être pour ça qu'après quelques années, j'ai eu envie de voire ce que voulait dire parler avec quelqu'un.
Car je ne parlais pas beaucoup en ce temps là, comme mes compagnons. La seule vie sociale que nous avions se trouvait dans le trajet entre la forge et nos habitats respectifs, habitat que j'avais soigneusement équipé d'un établis, histoire de faire mes propres créations, ainsi que styliser mon masque.
Car oui, styliser son masque était une activitée, que seul les forgerons pouvaient faire d'ailleurs. Bien sûr chacun, sur chaque masques faits, apposaient une marque, mais les masques des forgerons ... rien n'a été conservé, bien entendu : ces masques ont été entièrement refondus, de manière à ne laisser aucun souvenir, aucune trace d'une vie passée pour les matorans ...
Il y a eu différentes modes : graver des symboles, des lettres, des images de rahis ... j'avais gravé mon initial : un G, mais malgré tous mes efforts, mon ancien nom me reste inaccessible. Je m'en fiche : mon identitée actuelle me suffit, ainsi que mes souvenirs : c'est un trésor que peu de matoran ont encore. Pour moi, cette question est déjà résolue.
Il y avait de manière de styliser. Il y avait celle que la plupart des forgerons utilisaient : changer de masques et graver ou faire des coulures ou soudures sur le sien, et il y avait celle que je n'utilisait pas : devant une glace, se faire hurler jusqu'à la mort tout en le modifiant.
Maintenant, les deux techniques me paraissent ignobles : je comprend très bien que l'on veuille caractériser son masque, mais ces signes sont maintenant plus ceux des délinquants, et non des forgerons.
Je me souviens de la première patrouille vahky qui entrait dans notre forge. Je ne sais d'ailleurs plus quand ces infâmes soldats robotiques ont été créés : pour tout le monde, après seulement quelques mois, cette chaire à canon avait toujours été là, chose presque totalement inutile puisque l'ordre, en ce temps, venait de lui même.
Ils sont entrés, ces enflures sont entrés, troublant le rêve de mes collègues et moi même. Ils ont échangés des mots, ou plutôt des sons, entre eux. Après une minute à snous regarder, et inversement, ils partirent.
Un claquement de portes, quelques regards voulant tout dire, trois léger déclics, et nous avion reprit.
C'était un Elda que je forgeais.
Quelques mois plus tard, le porteur de celui si fut porté disparu.
Je l'avais noyé : il avait gagné au lancé de disque, alors qu'il était en finale contre un Ta-matoran.
Ça avait été la seule fois où je montrais un rare intérêt pour le sport. Pourquoi ? Parce que, puisque comme dit précédemment j'avais un jour éprouvé le besoin tendancieux de communiquer réellement, j'avais une fois, après une annonce apaisante de Dume parlant de hausse de statistiques, de paix, de prospérité et de quelques nouvelles de Metru-Nui, parlé à un Ta-matoran. Une discussion sympathique, sûrement l'une de mes seules qui ai duré plus de trente secondes à cette époque. Je l'avais trouvé d'une sympathie incroyable, ainsi que d'un doigté incomparable : on sait ça, entre forgerons, où l'interlocuteur forge, avec quoi, de quelle manière ... lui, il agitait ses mains et ses doigts partout, utilisant des mots compliqués pour des choses que je ne pouvais dire que par des signes. Ça m'avait impressionné, et puis, malgrès tout, il s'avait parler de manière expressive, concise.
Il avait forgé le kanohi de bronze qui reviendrait au gagnant de ce tournois, en espérant de tout coeur que ce soit le représentant de son village.
Après coup, il s'était suicidé : le masque était en soit un chef d'oeuvre, il n'avait pas supporté le voir sur la tête d'un autre. J'avais médité, et avais finalement trouvé deux raisons d'en vouloir à celui qui était la cause d'un certains mal de tête : il avait fait se suicider quelqu'un qui ne m'était pas atypique, et ne portait maintenant plus le masque que je lui avait fait.
Dans la mer de protodermis, personne ne l'a entendu crier, si jamais il l'a fait.
Le passage où j'écris ce journal ce passe entre ma visite chez le Maître et mon embarquement de Stelt jusqu'à Metru-Nui, passage que je n'ai pas prit la peine de raconter sur le RPG ... ça remonte loin, mais j'avais commencé comme ça, donc voilà. Et pis comme ça, ça me laisse un certains temps de latence dans le cas d'une mort prématurée de mon personnage dans le RPG (m'enfin, de toute manière je me débrouillerais tout de même pour pouvoir le faire écrire, je sais pas comment, mais bon ...)
Au passage : ne vous étonnez pas si ce chapitre vous paraît étrange : j'ai préféré y raconter des petites anecdotes plutôt que de longues histoire, en grande partie parce que je n'ai pour l'instant aucune frise chronologique à disposition, et donc malgré mon envie de parler des événements historiques marquant l'histoire de Metru-Nui, ben, je peux pas, ou en tout cas pas de manière chronologique ...
Au passage : BS01 est maintenant mon ami, j'ai enfin put trouvé quelques noms qui me manquaient. Les marteaux sont, en anglais, des "firestaff", et la canne de turaga vakama en est un, donc je vais garder le terme premier, que je trouve plus sympa. Les petits bidules qui aident vakama sont des "firedrones", que je traduirait, même si ils n'interviendront pas dans ce chapitre, comme robots de forges (et pleins de surnoms affectueux). Enfin, le petit matériel qu'on voit de manière très brève dans "les légendes de metru-nui" et qui fait un peu penser à un réchaud est une "workstation", que je traduirais comme établis.
Certains matoran pensent que voler est grisant. Moi même je l'ai pensé. Maintenant je me rend compte que les seuls voles encore grisant pour moi sont ceux en rasemottes, le reste, que ce soit en Ussanui ou en croiseur, n'est maintenant plus pour moi qu'une habitude, comme le chemin que fait n'importe quelle personne de son travail jusqu'à son habitation.
Une étendue blanche s'étend devant moi : un croiseur vole toujours au dessus des nuages. Dehors, il n'y a rien à voire. À l'intérieur, il y a des choses que je ne préfèrerais ne pas voire. Je suis actuellement dos aux matorans, aux cris. Nous arrivons bientôt à Metru-Nui.
Je n'aurais pas de repos : des questions flottent, s'accroche en moi. Il semblerait que la disparition de Tramor soit finalement un événement banal. L'émotion est là, puis l'émotion part, laissant la vie reprendre son rythme saccadé.
Je n'aime pas cette étendue blanche. Mon histoire serait plutôt définie par la vapeur s'échapant des forges : tourmentées, chaude.
Cela fait longtemps que, malgré les pauses que je m'accorde, je n'ai aucun répit. Plus personne n'a de répit. La guerre a effacé tous les sentiments, même les batailles ne font plus peur : nous sommes tous des héros, des bêtes exterminatrices.
J'ai exterminé beaucoup de choses dans ma vie : des rahis, des matorans ... des bohroks même, chacun avec une partie d'eux même : des rahis ont été tués grâce à mon ussal, des matorans par ma main, et des bohroks par mon boxor.
Personne, à Metru-Nui, n'a été épargné par la guerre. Nous croulons chacun sous le poids de pertes d'êtres proches.
Nous sommes tous des morts en sursis. Les trois vertus, bien que toujours dites, ont étés abandonnée depuis longtemps. Entre son devoir et survivre, tout le monde préfère maintenant survivre.
Nous sommes tous des tombes à creuser en plus. Avant, nous pouvions espérer vivre. Maintenant, l'espoir ne sert même plus à survivre.
Les matorans ont vus trop de mort. Moi, j'en verrais encore, et mon cota est sûrement infinis.
J'en ai marre. Je vais raconter.
J'ai été facilement adopté dans la forge. Le rythme de travail était simple : nous travaillons, et toutes les deux heures, nous aérions. Je me noyais dans la fumée, la forge était devenus pour moi un lieu onirique.
Nous ne parlions pas beaucoup, blaguions encore moins.
La forge avait finis par me forger. J'étais devenus en un an de travail une bête. Nous ne nous arrêtions pas : chaque commandes données étaient satisfaites dans l'heure, et quand nous n'en avions pas, nous forgions quand même. Je crois qu'il n'y a que peu de kanoka que je n'ai pas forgés : il n'y a que les disques de pouvoirs que je n'ai pas touché. Dans le jargon, des 9. En six mois, j'avais réussis à avoir mon marteau personnel, qui battait toujours mes flancs. Une moyenne respectable.
N'importe qui me croisant aurait put voire un sourrire poli sur mon kanohi, et pourtant ... pourtant, je n'avais plus à m'écarter dans la rue, les forgerons chétifs que je croisais me laissaient tranquilles. C'est peut être pour ça qu'après quelques années, j'ai eu envie de voire ce que voulait dire parler avec quelqu'un.
Car je ne parlais pas beaucoup en ce temps là, comme mes compagnons. La seule vie sociale que nous avions se trouvait dans le trajet entre la forge et nos habitats respectifs, habitat que j'avais soigneusement équipé d'un établis, histoire de faire mes propres créations, ainsi que styliser mon masque.
Car oui, styliser son masque était une activitée, que seul les forgerons pouvaient faire d'ailleurs. Bien sûr chacun, sur chaque masques faits, apposaient une marque, mais les masques des forgerons ... rien n'a été conservé, bien entendu : ces masques ont été entièrement refondus, de manière à ne laisser aucun souvenir, aucune trace d'une vie passée pour les matorans ...
Il y a eu différentes modes : graver des symboles, des lettres, des images de rahis ... j'avais gravé mon initial : un G, mais malgré tous mes efforts, mon ancien nom me reste inaccessible. Je m'en fiche : mon identitée actuelle me suffit, ainsi que mes souvenirs : c'est un trésor que peu de matoran ont encore. Pour moi, cette question est déjà résolue.
Il y avait de manière de styliser. Il y avait celle que la plupart des forgerons utilisaient : changer de masques et graver ou faire des coulures ou soudures sur le sien, et il y avait celle que je n'utilisait pas : devant une glace, se faire hurler jusqu'à la mort tout en le modifiant.
Maintenant, les deux techniques me paraissent ignobles : je comprend très bien que l'on veuille caractériser son masque, mais ces signes sont maintenant plus ceux des délinquants, et non des forgerons.
Je me souviens de la première patrouille vahky qui entrait dans notre forge. Je ne sais d'ailleurs plus quand ces infâmes soldats robotiques ont été créés : pour tout le monde, après seulement quelques mois, cette chaire à canon avait toujours été là, chose presque totalement inutile puisque l'ordre, en ce temps, venait de lui même.
Ils sont entrés, ces enflures sont entrés, troublant le rêve de mes collègues et moi même. Ils ont échangés des mots, ou plutôt des sons, entre eux. Après une minute à snous regarder, et inversement, ils partirent.
Un claquement de portes, quelques regards voulant tout dire, trois léger déclics, et nous avion reprit.
C'était un Elda que je forgeais.
Quelques mois plus tard, le porteur de celui si fut porté disparu.
Je l'avais noyé : il avait gagné au lancé de disque, alors qu'il était en finale contre un Ta-matoran.
Ça avait été la seule fois où je montrais un rare intérêt pour le sport. Pourquoi ? Parce que, puisque comme dit précédemment j'avais un jour éprouvé le besoin tendancieux de communiquer réellement, j'avais une fois, après une annonce apaisante de Dume parlant de hausse de statistiques, de paix, de prospérité et de quelques nouvelles de Metru-Nui, parlé à un Ta-matoran. Une discussion sympathique, sûrement l'une de mes seules qui ai duré plus de trente secondes à cette époque. Je l'avais trouvé d'une sympathie incroyable, ainsi que d'un doigté incomparable : on sait ça, entre forgerons, où l'interlocuteur forge, avec quoi, de quelle manière ... lui, il agitait ses mains et ses doigts partout, utilisant des mots compliqués pour des choses que je ne pouvais dire que par des signes. Ça m'avait impressionné, et puis, malgrès tout, il s'avait parler de manière expressive, concise.
Il avait forgé le kanohi de bronze qui reviendrait au gagnant de ce tournois, en espérant de tout coeur que ce soit le représentant de son village.
Après coup, il s'était suicidé : le masque était en soit un chef d'oeuvre, il n'avait pas supporté le voir sur la tête d'un autre. J'avais médité, et avais finalement trouvé deux raisons d'en vouloir à celui qui était la cause d'un certains mal de tête : il avait fait se suicider quelqu'un qui ne m'était pas atypique, et ne portait maintenant plus le masque que je lui avait fait.
Dans la mer de protodermis, personne ne l'a entendu crier, si jamais il l'a fait.
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