[Fan-Fiction] Short-story : Le Tar'kan et le Makuta

Dis tonton John_ee, tu peux me le chuchoter à l'oreille ? Parce que moi aussi j'ai des avis, mais aprêt tout, chuchoter c'est pas dire : c'est chuchoter ! x)

[...]

La toile verdâtre se déchira en son centre. Le personnage passa au travers sans grande difficulté, avançant comme il le pouvait.

Il sentait de temps à autre un grondement sous ses pieds mais n’en était pas inquiété, sachant pertinemment ce dont il s’agissait.
Parfois, une maison s’effondrait au loin, et il voyait des flammes un peu partout. Un vaisseau était renversé sur le côté.
Pas de doute, c’était le chaos.
Mais pourtant, le silence régnait dans la cité dévastée. Ce n’était en fait qu’un tas de ruines sans vie, autrefois ville avancée en technologie.

Des rahis passaient parfois au dessus de lui, signe que les légendaires Archives de Metru-nui, véritable bestiaire, avaient été détruites.
Ceci serait plus facile pour y pénétrer, et y trouver ce qu’il cherchait

Il le sentait, diverses personnes avaient péris ici. Et les ténèbres régnant dans la cité indiquait clairement ce qui s’était passé: le Grand Esprit était désormais assoupi. Ses yeux s’étaient fermés, privant la cité de la lumière nécessaire aux êtres vivants.
Il faisait donc une nuit artificielle, et nul être normal ne pouvait avancer sans light stone, dans ses ombres presque oppressantes.
Tout être…sauf lui.
Un vent sinistre et glacial souffla sur la cité, soulevant un peu de poussière et de graviers

« Eh bien…Teridax n’a pas fait les choses à moitié. Et je suppose que les deux chasseurs avec qui il était sont désormais assassinés. »

Tournant ses deux yeux sombres et presque aveugles, car privés de pupilles, il observa une dernière fois l’ancien Colisée, puis enfin se remit à marcher vers sa destination: les Archives du quartier de la Terre.

Toujours aussi bien, mais malheureusement court.

Hélas, l'inspiration n'est que passagère!

[...] Cela faisait maintenant quelques heures que le Chasseur de l'Ombre traversait silencieusement les ruelles désertées et dévastées de la Citée en ruines - le bruit résonnant de ses pas se répercutant à travers les allées vides de vie, jonchées de gravas et emplies de toiles vertes .

* Répugnantes choses ... * pensa-t-il en tâtant du bout de sa lance l'une d'elles, qui éclata en projetant une substance collante en grosses goutes autour d'elle .

* Je me demande bien l'origine de ces ... * Les pensées de Shas'ui furent interrompues par un crissement . Se retournant, il eu juste le temps de se baisser pour éviter un Rothuka fonçant vers lui ; roulant sur le côté, le Chasseur chercha des yeux l'origine du disque qui était allé s'écraser sur un mur - le transformant en un amas visqueux qui fondit en dégoulinant .

Shas'ui repéra son agresseur - environ à une quinzaine de Bios, accroché à la parois d'un immeuble en ruine . La créatue était une sorte d'araignée à quatre pattes, et deux énormes minces ; sa carapace contenait un lanceur de Rothuka, que le Rahi s'apprêtait à ré-utiliser .

Sans perdre un instant, le Chasseur courut vers le tas de gravas le plus proche ; sans s'y arrêter, il s'élança vers une poutrelle partant d'un mur, l'utilisa comme appuis et sauta pour se jeter sur le Rahi - qu'il avait reconnu comme étant un Visorak .
Pesant de tout son poids, Shas'ui fit dégringoler le Rahi avec lui vers le sol .

Le retournant d'un coup de pied, le Chasseur ne s'attarda pas et enfonça vivement sa lance dans le ventre du Visorak - faisant s'écouler un liquide visqueux hors de la plaie ; retirant d'un coup sec son arme - arrachant le dernier souffle de vie du Rahi avec un gémissement - , il essuya rapidement la lame tachée de vert dans la poussière, et continua son chemin comme si de rien n'était .

* C'est donc vrai ... La Confrérie est là . Et elle a amenée la Horde ... Ma tâche n'en sera que d'autant plus difficile .
Autant se dépêcher ... *

Apercevant au-dessus des buildings l'énorme anneau d'une Chute, il se réjouit en voyant qu'elle fonctionnait encore - miracle inattendu dans ces ruines !

Hâtant le pas, Shas'ui s'approcha du plus haut bâtiment donnant sur la Chute, et monta sur le toit, pour se jeter dans le tunnel aérien de Protodermis liquide .
Direction : Onu-Metru ...

On dirait que ça va chauffer. Vivement la suite.

Un battement d’aile, une sorte de créature, telle une énorme chauve-souris passa au dessus des maisons à toute vitesse. Le paysage défilait, dévasté, les bâtiments se succédaient, rivalisant, même dans leurs ruines, d’architecture imaginative et de couleurs diverses. Des petits stands de matoran commerçants étaient au sol, renversés. Quelques rares carcasses de Vahki inanimés jonchaient le par-terre boueux, trempé par les pluies récentes. Les toiles emplissaient certaines rues, d’énormes gouttes prises dans les fils verdâtres. Les visorak, à l’approche de la créature, plutôt que de l’attaquer, se courbaient de terreur, tremblantes comme des feuilles, comme le paysan tremble à l’approche du dragon. Une voix glaciale, profonde, métallique et voilée souffla alors des mots, sans que la bouche n’eut bougé

« Arrêtons nous donc. »

L’être se posa sur le dôme. Les archives étaient effectivement bien endommagées.
La porte principale gisait en bas, encombrée de nombreuses pierres composant elles-mêmes l’édifice. Toutefois, exactement à l’opposé, à l’ouest, une seconde porte, plus petite, visiblement celle d’urgence, était ouverte. Mais il n’avait ni le temps, ni l’envie d’aller par l’entrée normal, non il utiliserait sa propre voix. Levant sa main, il souffla quelques mots incompréhensibles. Cette dernière devint plus noire que noire, plus sombre que les ténèbres les plus profondes, plus froide que la glace, enveloppée dans le souffle cruel de l’au-delà. D’un geste impérieux et fort, le poing s’abattit sur le dôme.

Les fissures se mirent à courir le long de l’acier, formant une spirale. Puis finalement, l’énorme bâtisse céda sur toute sa hauteur, s’effondrant sur elle-même.
Le personnage apposa une main au sol, atterrissant sans dommage. Se relevant, il regarda autour de lui. Des rahi couraient en tout sens, hurlaient à la mort, dans un désordre épouvantable.

D’un rapide coup d’œil, l’être remarqua que sa cible ne se trouve pas parmi eux. Une porte donnait sur une autre salle. De deux pas amples, toute la pièce fut traversée. L’être s’immobilisa devant la porte d’acier. Celle-ci fut rapidement parcourue de ramifications bleutées. Elle tomba en poussières. Le personnage enjamba d’un pas les cendres encore fumantes, et pénétra dans une seconde salle, où de nombreux carnivores se livraient des combats acharnés, leurs cris sauvages emplis de rage résonnants dans toute la pièce. Tericarax, après un bref regard, en tira la même conclusion: sa cible n’était pas ici

*Il va donc falloir chercher autre part…même si je dois fouiller toutes archives, je trouverai ce rahi.*

Le sol en dessous de lui céda alors. Atterrissant en douceur, il se mit à chercher à cet étage assez reculé, le rahi qui ne cessait de lui échapper

No comments ? :'(

[...]

Dans un sifflement, suivi d'un véritable hurlement de câbles tordus, et de métal déchiré, la Chute s'effondra sur une centaine de Bios, soulevant un abondant nuage de poussière .

Alors que les derniers rochers cessaient de s'écraser, un tas de gravas remua, délogeant un câble, révélant une plaque de métal - ayant connu des jours meilleurs - qui se secoua, avant de se déloger à son tour sous la force du bras qui venait de la pousser .

Une silhouette à l'air hagard sorti du tas de décombres en titubant, s'appuyant sur sa lance pour rester debout .

Marchant jusqu'à un mur en ruines où le personnage s'appuya, il s'essuya sa tête recouverte de poussière, épousseta - sans y croire - son manteau sale et grisâtre - probablement noir dans un passé lointain -, et regarda les alentours .

Alors, avec un soupir de soulagement, l'être - Shas'ui - se permit une esquisse vague de sourire en murmurant :

" ... Onu-Metru ... Au moins une chose qui commence bien . "

Le Chasseur de l'Ombre sortit une petite boussole - ayant visiblement souffert des derniers siècles - et, regardant vers le haut du mur à-moitié effondré, y planta à environ deux Bios de haut sa lance avec fermeté - d'un coup sec , suffisant pour enfoncer la lame entière dedans. Il souffla un peu, et sauta pour s'accrocher au manche perpendiculaire au mur .

Prenant un peu d'élan, il commença à tourner autour de l'axe de métal, prenant de la vitesse progressivement à mesure que les arcs de cercle qu'il décrivait s'agrandissaient ... Au dernier moment, il donna une impulsion - retirant la lame du mure sans dégâts - et sauta .
S'accrochant vivement à l'emplacement vide d'une pierre, il escalada le mur en ruines, arrivant à son sommet rapidement .

Se retournant, il poussa à nouveau un soupir de soulagement en découvrant l'imposante structure qui constituait une partie de son but : le Dôme des Archives ...

Effondré .

Quelques rahis s'en échappaient, se jetant presque entre les pinces des Visorak - comme si quelque chose à l'intérieur, les avait effrayé au point que le venin Hordika ne soit qu'une douce caresse à côté de ce qui se trouvait là-bas ... - . Des hurlements d'agonie résonnaient à travers le quartier désolé ...

Haussant les épaules, Shas'ui sauta avec légèreté et glissa le long de la hauteur du mur jusqu'en bas, soulevant à peine un petit paquet de poussière en arrivant au sol .

Voyant dépasser des décombres du Dôme, un bout de l'un des imposants battants du portail, le Chasseur de l'Ombre se dit que au moins, la voie vers son but lui était grande ouverte ...

* * *

S'adossant avec un soupir de fatigue contre le reste d'un tube de conservation - semblable à celui qui était caché dans la Chambre de Shadowed One, mais celui-ci destiné à un Rahi et non un Toa - , Shas'ui ferma les yeux et tenta de se reposer - quelques minutes , pas plus - avant de reprendre ses frénétiques recherches, commencées au Niveau Zéro de cette section des Archives - il en était au troisième, en deux heures de dégagement de rochers, de fracassement de sas blindés et autres luttes contre des Rahis enragés .

Le Chasseur de l'Ombre exténué grogna :

" ... Un Rahi comme celui-ci ... Ne se cacherait pas dans le tiroir d'un artisan de Po-metru ... Faut-il donc que je doive fouiller chaque recoins, chaque tas de gravas ? ... "

Se taisant subitement, Shas'ui tendit l'oreille alors qu'un bruit de bas résonnait non-loin - provenant peut-être du niveau inférieur ?

Saisissant sa lance, le Chasseur se replia sur lui-même avançant à pas silencieux vers l'entrée d'un couloir d'où semblait provenir le bruit ...

...je suis sidéré. C'est poétique, tout en gardant un aspect de suspence. C'est purement génial. De plus, d'après ce que j'ai lu, Shas'ui et Teridax the new UM sont de fantastiques écrivains. Là, je confirme de moi même.

et moua? ^^

sinon, toujours aussi bien fait, je pense que la rencontre ne vas pas tarder. J'ai d'ailleurs de plus en plus l'impression, que je devrais lire les autres fic's de shas'ui, ainsi que chronique des ombres. En parlant de ça, tu pourrais mes donner un lien de ta fic où il y a deux personnages qui vont dans un vaisseau abandonné? je me souviens plus du titre X(

bah!!! j'ai cherché sur BL un jour, à moins qu'en faite je ne cherchais que les MOCs du grand _shadow_ ,mais le scénario m'avait interpelé, digne d'un film, comme je l'avait dit à première vue.

Shas'ui a écrit:Hmm, merci de ce ( très ) encourageant message ^^ N'hésites donc pas à lire nos autres Fics ( tu peux entre autre trouver les miennes sur mon Blog ) . Mais je me permet aussi de te conseiller de lire Les Mémoires de Kizenhrak d'Exo-6 si ce n'est pas déjà fait , et les Fics qu'un bon ami qui ne fréquente plus tellement le forum : Jetrax147 . Tu verra, les deux sont de très bons écrivains à leurs heures ^^

[Mode... Flenus ON] Merci de nous avoir cités [Mode Flenus OFF]

C'est très très bien, un niveau que je n'attendrais sûrement pas tout de suite ! Comme d'hab', cébô quoi.

Yeah, c'est excellent, vivement la fic' (maintenant que j'ai la concience tranquille àà propos des fic' à lire je peux écrire mon chapitre).

[…]

Un énorme rahi s’élança vers le personnage, toute dent dehors, griffes prêtes à déchiqueter la chair, et bien entendu, épines dorsales hérissées. Une proie facile, quoi de mieux pour sortir du jeun? L’être ne bougea pas, et seule sa main droite se leva finalement, très rapidement. Tout le bâtiment trembla.

Le rahi était au sol, violemment éjecté contre le mur.

Sa « proie facile » tenait sur son épaule une énorme épée. Cette dernière avait fait de bons dégâts sur l’animal, qui saignait abondamment au flanc.

Se relevant, la bête s’élança à nouveau, mais cette fois-ci, utilisa ses cornes pour charger. Alors, elle se sentit soulevée. Les yeux virent la main gauche du personnage, qui le soulevait par l’une de ses cornes. Et soudain, la bête fut projetée au dehors. Derrière, un énorme choc, et tout cessa.

Un pas dans la direction inverse de l’animal. Les autres bestiaux, devant cet exploit, d’avoir vaincu le prédateur dominant dans la section, partirent en courant, défonçant les murs - si l’on pouvait appeler cela des murs, au vu de leur état- pour sortir.

L’être, l’exploreur d’archives, le terrible chasseur pensa tout haut. Après tout, qui ici pourrait l’entendre, sinon les rahi? Révéler sa position aux autres créatures n’était pas un problème, car son essence n’avait nul besoin de repos.

« …En explorant tous les étages inférieurs, ma cible sera forcément remontée. Essayons donc l’étage supérieur… »

Empruntant des escaliers rouillés par le temps, et imprégné sur quelques marches parfois d’une substance verdâtre, secrétion de rahi sans doute, le personnage monta calmement, seul son pas résonnant dans les couloirs, désormais déserts.

Au dehors, les rahi partaient dans la cité, cherchant à s’échapper, à migrer. Ils partaient vers l’Océan de Protodermis.

Continuant le long du corridor, où des tubes de verre remplis de liquide translucides gisaient, brisés en leurs centres, sans doute lors de l’échappée des rahi, le personnage s’avança vers une salle où des bruits de lutte retentissaient.

Seule une porte se dressait entre le Makuta et l’autre salle. Une vieille porte d’acier corné, abimé, pratiquement défoncé par les rahi.

D’un coup de pied vigoureux, l’être fit sauter la porte de ses gonds, qui partit s’écraser au centre de la salle. Deux rahi se battaient, pour une proie qui gisait dans un coin, sanguinolente, son cadavre appuyé contre un tube à moitié détruit.

Les deux bêtes, s’apercevant de l’arrivé d’un intrus, se tournèrent vers lui, et sautèrent en même temps vers le personnage.

Deux petits morceaux d’aciers tombèrent au sol. Deux cubes compressés, les deux rahis, repliés sur eux-mêmes, écrasés par la puissance du magnétisme.

Les yeux se tournèrent vers la carcasse. Pas de doute, elle était bien morte.

Un escalier, au fond de la salle, donnait vers le niveau supérieur. Un bureau gisait renversé, tous les papiers éparpillés sur le sol, déchirés, tachés. Le personnage passa, et grimpa.

Le couloir supérieur était tout aussi désert. Toutefois, il semblait plus récent que l’autre. Au fond, comme toujours, une porte qui donnait sur une salle. La porte s’ouvrit. Et une arme s’abattit.


Le personnage avait intercepté une lance, et l’avait lancé au fond de la pièce. Son agresseur avait reçu un coup de genou très puissant dans l’estomac, et un coup de poing l’avait envoyé au sol.

Un coup d’œil prouva au Makuta que le personnage était un chasseur de l’ombre. Il portait une longue cape d’un gris très foncé, et ressemblait fort à une sorte de Steltian, en beaucoup plus grand. On lisait également dans ses yeux une profonde intelligence. À sa ceinture, un petit poignard brillait, ainsi qu’une boussole en très mauvais état

« Un mercenaire ici, heh? Eh bien ce sera une victime de plus à ma liste. »

Excellent, comme d'hab'.

Hum, réputation, réputation...c'est vite dit

Franchement, avec seulement quatre fictions à mon palmarès, dont seulement trois vraiment assez abouties, je ne dirais pas cela ^^

Mais nevermind. D'autres commentaires? =D

*evil laugh*

Others com's?

[...] Se relevant, la respiration à-demi coupée par le coup vigoureux assené par le nouveau venu, Shas'ui se redressa de toute sa hauteur - il était d'à peine une tête plus petit que son agresseur, ce qui était tout de même impressionnant : le Chasseur de l'Ombre mesurait pas moins de deux Bios, rendant ridicule un Toa à côté de lui .

Shas'ui sourit intérieurement devant la perspicacité de son agresseur mais n'en dit mot ...

Époussetant d'un geste son manteau - geste inutile, le vêtement étant irrémédiablement sali pour les prochains millénaires - il fixa son attaquant de ses yeux jaunes sables - dotés d'une pointe de doré -, et les plongeant dans le regard rouge vif - dénué de rétine - de l'inconnu .

Le Chasseur était droit, immobile comme une statue, sa tête seule dépassant du manteau - avec sa main droite, portant bien en vue son poignard; la lance du Chasseur étant fichée dans un mur opposé - . Les deux guerriers se fixèrent durant de longs instants ; puis, lentement, commencèrent la joute : marchant à pas de côtés, toujours leur regard rivé sur l'autre , les deux êtres faisaient un duel silencieux et dénué d'action visible - mais mortel pour le perdant - et se tournaient autour comme deux prédateurs Rahis se disputant un territoire .

Alors que la ruée d'un Muaka déboulant fracassa un mur - projetant poussière et gravas en un compacte nuage - , Shas'ui profita de la diversion pour utiliser l'un de ses " atouts " ... Activant un Kanohi Huna relié à son corps, et passant dans l'invisibilité ; utilisant à son avantage une fraction d'instant de déconcentration de son adversaire, il s'élança sur l'inconnu et coinça la lame de son poignard sous sa gorge, désactivant le Huna et lui glissant à l'oreille :

" Mercenaire, si l'on puis dire ainsi ... Chasseur de l'Ombre, en vérité . Et vous, cher attaquant sans nom ? "

Excellent, comme d'habitude.
La suite bientôt (pas de commentaire?)

Scusez-moi, la flemme de répondre. Bon bah, excellent comme l'a dit TtnUM.

[…]

À cette appellation, le personnage resta de marbre, fermant les yeux - qui ne semblaient pas même regarder la scène, ou peut être ne savait-on pas vraiment, sans pupille ni iris ce qu‘ils fixaient? -.
Cette prise, effectuée avec succès par le chasseur de l’ombre - chasseur plus petit d’environ un bio- était redoutable, et permettait d’immobiliser n’importe quel guerrier de manière très efficace…presque n’importe quel guerrier.

Aujourd’hui, malheureusement, ce n’était pas un ennemi normal, un misérable toa ou encore un ridicule voyou que le chasseur affrontait, mais un adversaire bien au-delà - et les monstruosités que cette personne avait faites dépassaient de très loin l’imagination et l’entendement-. Il était face à quelqu’un d’un tout autre niveau
Et ses pouvoirs ne dérogeaient pas à la règle.

Les deux yeux s’ouvrirent alors, rougeoyant violemment tels deux braises brûlantes.

Une énorme force balaya alors la scène, souffle surpuissant, inévitable, intouchable, imparable, la force de l’esprit pure extériorisée comme par magie - ou plutôt sorcellerie ?-.
Détruisant même jusqu’aux murs, réduisant en poussière le plafond, projetant tous les débris à l’autre bout de la cité. Le mercenaire, lui aussi, fut balayé par la force sans égal, s‘écrasant durement au sol. Le poignard repoussé à l’opposé, filant de sa main, tombant au sol pour être rapidement écrasé sous les tonnes de débris qui retombaient, attirés par la force universelle de la gravité.

Le Makuta se tourna lentement. Pas même un débris dans la salle ne l’avait touché, pas une poussière effleurée, tant la force de cette attaque fut puissante.
Se tournant, il jaugea son ennemi qui gisait au sol; il prit à nouveau la parole, sa voix froide résonnant dans tout le quartier - chose étonnante puisque toutes les habitations gisaient à bas, détruites également par l’onde-, voix à faire frissonner n’importe qui dans l’univers

« Je ne puis réellement, pour répondre à votre question, vous dire que j’ai une quelconque appartenance. Je suis porté par la main du Destin, par mon esprit, mes connaissances et ma puissance. Jugement de la vie, désignant la fin d’une personne, l’arrêt de leur existence, je suis ici à la recherche d‘un rahi -un éclair passa dans ses yeux- comme vous d’ailleurs…Shas’ui…vous êtes la seule personne a avoir échappé à mes griffes…je vais corriger cela…»

Merci...personnellement, je suis en vacances!