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Lun 30 Nov 2009, 17:52
( Yeh, triple post)

Quoi ?! Même pas un tout petit commentaire ?! Même pas ?! C'est trop pour moi ( pas assez plutôt ) je vais me suicider.

Spoiler:
Irax
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Lun 30 Nov 2009, 19:06
Ah ben voila on est débarrassé! [Fan-Fiction] Chroniques des Univers - Page 3 Icon_biggrin

Nan sérieusement, bonne fic.
Antello
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Sam 05 Déc 2009, 18:58
Ahh *soulagé* un commentaire... Je vais pouvoir remonter du fond du trou et continuer la fic...
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Dim 14 Mar 2010, 12:52
Bon, allez, c'est un peu boulet mais je... REPRENDS POUR LA 3 EME FOIS LA FIC !!!!!!!!



" Antarax, appela Vakama, viens voir par ici.
- Il est passé par là. Je le sens.
- Passé… Mais seul ou accompagné ? "

Les transmissions entre nous et les robots ont étés brouillées ! Quelqu’un nous pirate. Il faut faire attention, il y a un traître à bord… La Ligue d’Antarax nous empêchera par tout les moyens de conquérir cette planète. Il est temps d’envoyer l’Arme, que j’ai nommé Protoxyde…

Communication expresse et confidentielle du Commandant de l’Armée du Mal à l’Empereur Noir ; fréquence secrète.



Chapitre 4 : Explosions à profusion


Tout le monde sait que lorsque l’on teste quelque chose de nouveau, cela ne produit pas toujours ce que l’on veut. Ainsi, L’Empereur Noir aurait voulu Protoxyde, mais ce qu’il obtint était encore plus dévastateur…

Dans la salle du laboratoire, plusieurs techniciens s’affairaient. Ils étaient anormalement grands et maigres. Soudain, l’un d’eux regarda distraitement un cadran. Sa bouche s’arrondit en un o comique et il tomba à la renverse, évanoui. Un de ses voisins se précipita vers lui et le retint, mais il aperçu lui aussi le cadran et les deux s’écroulèrent. Les autres arrivèrent et les aidèrent, mais quand ils remarquèrent le fameux cadran, ce fut la débandade.

Quelques secondes plus tard, les couloirs de la fusée étaient déchirés par les sirènes et les alarmes. Le Commandant voyait grâce à ses écrans l’intérieur du vaisseau. Il soupira, souleva un boîtier transparent : le signal de séparation. On couperait l’alimentation du laboratoire, et il serait éjecté dans l’espace à bonne distance de la fusée. Le Commandant appuya sur le bouton, mais il était trop tard… Le processus arrivait à son terme…

Voyant que cela n’avait aucun effet, le Commandant jura, et couru lui-même jusqu’au laboratoire où il se mit à débrancher rageusement les câbles par poignées. Il n’entendit tout d’un coup plus rien, les sonneries, les cris, les alarmes, disparus ! Un doute affreux lui oppressa le cœur, et pour la première fois de sa vie, le Commandant eut peur. Il se retourna pour contempler ce qu’il savait déjà… Le laboratoire était séparé de la fusée, éjecté dans l’espace, et il était enfermé avec la machine qui menaçait d’exploser !

A suivre...

Antello
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Mer 01 Sep 2010, 13:08
Allez on reprends ! encore et toujours avec un joli petit travail fait pendant les vacances et la suite

Le laboratoire était en fait une sorte d’énorme boite transparente où se trouvait au centre la « machine » et sur les côtés les tableaux de commandes. Le sas qui le reliait au vaisseau se trouvait à l’autre bout de la pièce, mais il était verrouillé. Aucun secours à espérer. Le labo possédait bien quelques moteurs d’appoint, mais ils avaient été désactivés pour empêcher une éventuelle évasion des sujets expérimentaux. Impossible encore d’arrêter la machine. La seule chose pouvant le sauver, c’était qu’on lui envoie une capsule de secours. Il sortit donc un petit communicateur, mais ne reçut en réponse que des parasites. Le Commandant se mit à compter les secondes…

Sur les créatures qui avaient attaqué Morticus, seuls trois étaient de véritables créatures biomécanique issues d’une ancienne civilisation corrompue. L’Armée du Mal n’était que ferraille et robots. Une des informations cruciales qui n’avait pas échappé à l’espionne d’Antarax. Celui-ci, ou celle-ci, pour être exact, se cachait près du compartiment moteur. Le seul avantage était que l’on était bien chauffé, se disait-elle. Sans sa combinaison, vendue par un antiquaire qui semblait venir du bout du monde, elle aurait été carbonisée. La température ambiante s’élevant à plusieurs centaines de degrés. Même sans rien toucher, on attrapait un gros coup de chaud très, très vite.

L’agent couru le long de la coursive. Une volée d’échelons la mènerait à l’étage supérieur. Elle se rendit plutôt rapidement à l’espace de contrôle. Qu’elle ait rencontré aussi peu de robots la mettait mal à l’aise, comme si elle était passée à côté de quelque chose d’important. Il n’y avait maintenant plus qu’une porte blindée entre elle et la salle de contrôle. Elle sortit ses couteaux énergisés et déposa un détonateur sur la porte. Vingt secondes plus tard, il ne restait rien de la porte. Un rapide coup d’œil lui confirma ce qu’elle savait déjà. Il n’y avait que quelques androïdes qu’elle s’empressa de faire revenir à l’état moléculaire.

Elle s’approcha des écrans, navigua parmi les dossiers, et fini par désactiver les robots. Elle se retourna, s’assit sur une des consoles, ferma les oeils, soupira et sourit. Son sourire se transforma en grimace. Quelque chose de long, froid et tubulaire venait de s’appuyer contre sa tempe…

Les gardiens du vaisseau étaient commandés par une unité de contrôle située à l’opposé du centre de commandement. L’espionne n’avait pas pensé à les désactiver. Ils étaient maintenant quatre à la tenir en joue. Ils la saisirent et la poussèrent de côté, et un des leurs se pencha sur un clavier pour réparer les dégâts. Mais il suffit d’un seul instant d’inattention aux robots, d’un tout petit défaut de programmation où ils tournèrent la tête pour observer leur « frère » androïde et l’agent se coula par terre en fauchant les jambes de l’un d’entre eux tout en lui arrachant son harpon. Quelques secondes plus tard, les trois autres étaient expédiés au paradis des robots. Elle reprit le contrôle de la fusée et décida de programmer l’autodestruction. Elle aurait largement le temps de s’enfuir dans une capsule.

Le Commandant donnait de furieux coups de poings sur les consoles, quand tout à coup, il aperçu une poignée rouge.
« Ne tirez sur la poignée qu’en cas de danger. Tout abus sera puni. Contactez ici le vaisseau pour obtenir du secours, y avait¬-il écrit à côté »
Devinez donc ce qu’il fit.

L’espionne vit s’afficher le message de secours, et fit revenir le laboratoire pour le faire disparaître grâce au dispositif d’autodestruction de la fusée.
Le Commandant s’effondra. Le laboratoire allait exploser, et avec lui lui-même et le vaisseau tout entier.

« Qui est-tu ?
- Je suis R-6BB-12…
- Te crois tu digne d’entrer au Paradis ?
- Non, maître, vous ne devriez pas faire ça, non, maître, vous ne devriez pas faire çaa…
- Oh, là là, pas possible tout ces fichus robots qui tombent en panne à l’entrée de leur Paradis… Quoi ? Vous ne comprenez plus rien ? Oui, je sais, Celui-Qui-Nous-Gouverne-Tous-Dans-Le-Beau-Monde-Q’il-A-Dans-Son-Immense-Magnificence-Créé, s’embrouille un peu les pinceaux. Comme j’ai l’habitude, je vous explique. L’espionne, ah, d’ailleurs, je ne sais même pas comment elle s’appelle… Voyons voir… Il ne l’a pas écrit ! Pfff… Bon. Elle a enclenché l’autodestruction du vaisseau et fait revenir le laboratoire à bord, tandis que le Commandant est piégé à l’intérieur du labo qui menace lui aussi d’exploser suite à une expérience ratée sur des Agori mais l’espionne ne le sait pas ! Vous avez compris ? Oui ?! Super ! Moi pas. Allez, je vous laisse, c’est que j’ai du boulot, moi. »

L’espionne couru jusqu’aux capsules de sauvetage. Elle s’embarqua, désarima la capsule et partit en quatrième vitesse et se dirigea vers la planète. En quelques secondes, le vaisseau fut loin derrière elle. Soudain, une sonnerie retentit. Elle décrocha le communicateur.
«Antarax ?
- Oui, c’est moi. Artix, tu vas bien ?
- Très bien. Très très bien. »
Elle eut un sourire lorsqu’il lui sembla entendre une explosion. Elle ne se retourna pas, les yeux rivés sur Bara Magna.
Le bruit d’explosion qu’entendit Artix n’était pas du à l’explosion du vaisseau. Imaginez le contexte. Un vaisseau infernal, un Commandant démoniaque piégé dans un laboratoire où se déroule une expérience des plus tordues qui va tout faire exploser. Mais revenons à se malheureux Commandant.

Lui se mettait à pleurer, ses épaules secouées de gros sanglots. Il pensait moins à sa mort prochaine qu’à l’anéantissement de ses espoirs et de sa punition infligée par l’Empereur au cas où il s’en sortirait ce qui paraissait de plus en plus improbable au fur et à mesure que les secondes passaient. Il avait réduit en esclavage, torturé, haï, et il était pleurant tel une loque.

Tout à coup, le bruit cessa. Tous les cadrans retombèrent à zéro. Toutes les alarmes se turent. Les DEL des robots désactivés se rallumèrent les une après les autres, et le Commandant se crut sauvé. Les robots se relevèrent machinalement, mécaniquement. Le Commandant avait eu plus peur que mal et il essaya de masquer cette peur par un éclatement de fureur. Mais sa colère fut aussi violente que courte. Une épaisse fumée grise opaque suinta du sas —pourtant censé être étanche— de la cuve dans laquelle se déroulait l’expérience. Le sas tomba dans un fracas métallique. Les gonds avaient été comme rongés… Mais la fumée grise continuait de se déverser comme des larmes de poussière. Ce qui tombait bien car ces larmes s’engouffrèrent dans tous les interstices des coques des robots. Oui, ces larmes étaient humides et les robots tombèrent en un petit tas de métal grésillant. Le Commandant était de nouveau seul… Avec cinq paires d’yeux qui venaient d’apparaître.

Artix s’écrasa sur un Scarabax qui aurait normalement du donner naissance à une nouvelle espèce de moustiques, ce qui entraîna une déformation du continuum espace-temps, car naquit au moment même dans une basse-cour du Multivers un poulet particulièrement idiot. Ses camarades l’appelèrent Dolip ( Dolip est un âne, hahahaha). Heureusement que ce poulet appartenait au père fermier d’un célèbre pharmacien qui devait inventer le… Peu importe. Toujours est-il qu’un microbe grippal passant par là rencontra son pire ennemi, le… Signalons qu’un cousin de ce virus eut la bonne idée après coup de créer la grippe aviaire en regardant un enfant de cinq ans jouer avec un poulet de plastique dans son bain. Artix bien sûr ne savait rien de tout cela et se contenta de se dire qu’elle avait atterrit sans encombres.

Quelque chose de gros, violet et qui crie « Aaaaah » jaillit d’une fenêtre brisée du vaisseau. Ce quelque chose venait d’être éjecté par une petite poussée de feu. Ce quelque chose explosa en faisant un très gros bruit, celui qu’Artix entendit. On aurait pu se demander ce qu’il y avait à l’intérieur du Commandant pour faire une pareille explosion. Du méthane, sans doute.

Les Cinq-Paires-d’Yeux se retrouvèrent seuls dans le vaisseau. Ils n’échangèrent pas un regard, pas une parole. L’un d’eux, à l’armure dorée, se pencha vers un des robots et le toisa. Il ferma les yeux, puis les rouvrit. A la place de ses pupilles se trouvaient deux étincelles électriques qui quittèrent lentement ses yeux, comme à regret, et se rejoignirent lentement. Il y eu quelques secondes où il ne ce passa rien, et les autres crurent, qu’effectivement, il ne se passerait rien. Mais ils avaient tord et l’étincelle explosa en plusieurs ondes concentriques de millions de Volts. Imaginez que vous jetez une pierre dans une mare, grossissez les ronds produits par cent et rendez-les électriques. Le vaisseau eut une embardée, et les robots se relevèrent encore une fois. L’être à l’armure bleue tourna lentement autour de lui-même, et cracha à ses compagnons : « Contrôle Total »




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Mer 01 Sep 2010, 13:14
Chapitre 5 : Tentacules et profondeurs
Vakama et Antarax avançaient depuis assez longtemps, maintenant. Ils descendaient un tunnel qui s’enfonçait dans les profondeurs de la terre. Petit à petit, ils s’aperçurent que des gouttes d’eau suintaient du plafond et des murs. Ils avançaient encore et Vakama remarqua que des rigoles se formaient sur le sol et ruisselaient vers le fond. L’humidité se faisait vraiment sentir, à présent. Il leur pleuvait presque dessus, et de grandes flaques parsemaient le sol obscur, a peine éclairé par Antarax. Ils entendirent brusquement un faible cri, au fin fond du noir, et ils arrêtèrent leur marche, tendant l’oreille.

Quelques pierres roulèrent derrière eux. Ils se retournèrent, presque paniqués, tandis que l’air se remplissait de bruissements, de sifflements et de glissements qui leur faisaient courir des frissons dans l’échine. Antarax sentit un frôlement dans son dos. Il y eu un moment où l’Univers est comme en suspens, où l’on attends que quelqu’un cligne des yeux, et que tout reprenne. Antarax cligna des yeux. Et poussa violemment Vakama de côté.

À l’endroit où il se trouvait s’était abattu sans bruit un énorme tentacule noir et visqueux qui se rétracta. Antarax dégaina son épée pour en fit jaillir une gerbe de feu et l’horreur se dévoila. Ils étaient entourés de tentacules grouillants et sifflants, aussi bien dans les airs que sur le sol et au loin, au fond du tunnel huileux, entre les centaines d’appendices gesticulants, il y avait une bouche putride avec des rangées de dents concentriques qui s’agitaient et un œil injecté de rouge qui dardait sur eux son regard cauchemardesque.
« Walikou… murmura Antarax. »

Il réagit vivement et plaqua Vakama contre le mur pour le protéger des tentacules. Il faisait jaillir des gerbes de feu de son épée tout en tranchant les monstrueux appendices. Vakama donnait de furieux coups de bâton à ceux qui s’approchaient de lui, mais les tentacules étaient trop nombreux et trop puissants. Ils franchirent sa garde et s’enroulèrent autour de sa cheville, le soulevant de terre. Il hurla : « Antarax ! », et Antarax se retourna pour voir le Turaga emporté dans les airs, vers la démoniaque bouche. Antarax cria :
« Vakama !
- Antarax ! »
Antarax tituba et ferma les yeux en sentant qu’il était tiré en l’air par un gluant tentacule, et, tout à coup, il eut un flash blanc dans sa tête et il s’évanouit. La gigantesque décharge d’énergie qui fit valser le monstre était bien réelle, elle. Autant que l’effondrement du tunnel.

Le Passage s’étendait devant moi. Il était d’un blanc laiteux presque argenté mais transparent au milieu de l’espace, si bien que l’on apercevait les étoiles. Tout à coup, les murs ruisselèrent et il m’apparu un être qui semblait composé de la même substance que le Passage. A aucun moment il n’émis de son, pourtant j’entendis sa voie dans ma tête aussi clairement que des clairons.
« Antarax, me dit-il. »
Je ne répondis rien. J’étais comme vidé de toutes pensées.
« Je suis l’Etre du Passage, mais aussi l’Etre de Protodermis, ou encore l’Originel, et toi tu es le Maître du Passage, à présent. »
J’étais toujours hébété, et ses paroles passaient sur moi sans me toucher. J’eus quand même la sensation de les sentir se graver au plus profond de moi-même, indélébilement.
« A chaque endroit où tu trouveras du Protodermis Energisé ou un Suva, tu pourras entrer dedans sans dommages et te retrouver ici. Tu pourras ensuite aller où tu veux, du moment qu’il y a du Protodermis Energisé ou un Suva. »

Je hochais la tête, machinalement, et avec ses paroles je compris qu’il m’imposais sa volonté. Je ne puis plus jamais me défaire de ses objectifs par la suite, même s’il me les présentait comme miens.
« Tu veux sauver Morticus. Tu veux abattre l’Empereur Noir et ses créatures.Tu veux fonder la ligue. Tu veux découvrir la Prophétie des Masques, l’Elu, les Masques, les Trois Univers et le Quatrième. Jures-moi que tu y arriveras. Vas-y, dis le moi.
- Oui, j’y arriverais. J’y arriverais… »

Tout devint flou à partir de ce moment-là. Je crois que je glissais et que je m’endormis. Je me réveillais dans une flaque de Protodermis au milieu d’un cratère. Je me relevais lentement. Un brouillard rougeâtre recouvrait tout. Je fis quelques pas et m’étalais de tout mon long. Je regardais l’objet sur lequel j’avais trébuché. C’était un énorme fût de colonne. Le sol en était d’ailleurs recouvert. Une brise dispersa légèrement la brume, et dans un accès de clarté, je reconnus ce temple pulvérisé. Le Temple de Morticus…

Je gravis les pentes du cratère, et observais le paysage. Au lieu de la plaine fumante et aride à laquelle je m’étais attendu, il y avait l’océan. Pendant quelques secondes, je restais sans voix. J’éclatais de rire, d’un rire pur. Je pleurais de joie. Tout n’étais qu’un rêve, me dis-je, mon monde était redevenu comme avant.

Je fus soudain tiré par le bras. Je me retournais, et vis un petit bonhomme rouge. Il aboya quelque chose que je ne compris pas. Ma joie s’effaça d’un coup. Tout s’effondra autour de moi. Je compris soudain. Ce n’étais pas mon temple. Ce n’étais pas mon monde. Je n’étais pas chez moi…


Le monstre hurla, d’un hurlement suraigu qui frôlait la limite de l’ultrason. L’univers sembla se désintégrer autour d’eux. Dans leur cas, l’univers se résumait à un tunnel humide qui s’effondrait. Antarax se réveilla brusquement, ballotté dans tous les sens. Sa lame prit comme vie entre ses mains et il se libéra soudain des tentacules qui l’enserraient. Il dégaina un poignard qu’il lança en direction de la bouche. Un gargouillis l’informa qu’il avait touché sa cible. Il récupéra un Vakama mal en point, et, dans un sursaut, le monstre implosa. A sa place, il y avait un corps bleui et froid. Walikou. Antarax le saisit, et, à l’aide de quelques claques bien placées, il le réveilla. Ils se levèrent. Tout danger semblait être écarté, le tunnel ne bougeait plus.

« C’est bizarre, dit Vakama, le monstre devait quand même soutenir le tunnel ? »
Antarax eut un brusque éclair de compréhension.
« RESPIRE UN GRAND COUP ! cria-t-il, MAINTENANT ! »
Et, dans un fracas assourdissant, le plafond céda en laissant la place à des trombes d’eau de mer qui les engloutit…
« La chasse est bonne, aujourd’hui.
- Tu l’as dit ! On a eu deux Takea, et on a capturé un nouvel Hydruka.
- On va voir près des algues, là-bas ? Je crois avoir vu quelque chose… »

Les deux Matoran aquatiques bavardaient gaiement. C’était plutôt inhabituel, mais les Barraki et Gadunka étaient loin, alors… Ils s’approchaient de ces algues particulières qui mesurent facilement deux mètres pour chercher des coquillages. Tout d’un coup, le sol trembla. « Un tremblement de terre ! cria l’un d’eux, cours ! » Le sol s’effondrait et créa une faille. L’effondrement s’interrompit peu à peu. Les deux Matoran s’arrêtèrent, soulagés. Soudain, ils s’écrièrent de concert : « Regarde, il y a des gens là-bas ! » En effet, trois corps flottaient. Les deux plus petits étaient évanouis, mais le grand se débattait doucement.
« C’est curieux, ils n’ont pas été mutés… Mais ils se noient !
- Recule doucement, dit l’autre, quand ils seront morts on leur prendra leurs masques et leurs armes »

En effet, la prudence est largement conseillée dans les eaux profondes, et approcher de quelque chose qui à l’air mort sans s’en assurer relève du suicide (à moin que l’on ait des velléités spéciales et que l’on souhaite abréger les souffrances d’autrui, ou que l’on ait très, très faim). Mais l’autre Matoran n’avait pas du bien écouter les leçons car il se précipita au secours des trois êtres et leur plaqua sur la bouche un Respkit. Ce petit appareil permettait de filtrer l’oxygène sous-marin, et donc de respirer.

Walikou flottait (mentalement, hum) dans une obscure clarté plutôt blanche quoi que sombre. Tout était en fait très blanc dans son esprit. Un blanc qui se retira lentement de lui, le laissant se réveiller. Il se trouvait dans un lit (hum ?) blanc. Il se redressa légèrement parmi ses draps d’une blancheur éclatante (hum, hum) et vit un vieil homme aux cheveux blancs qui portait une cape blanche et un bâton blanc qui éclata de rire (le bâton, pas le vieil homme), puis deux petits personnages entrèrent et se mirent à sauter sur son lit, puis un autre avec une couronne blanche et (merci, svp, terminé avec le Saigneur des Agneaux, hum) un manteau blanc (des Agneaux blancs, hein).

Les trois compères avaient repris leurs esprits et étaient guidés par leurs sauveurs vers un endroit où ils seraient en sécurité. Ils bavardaient gaiement, si l’on peut dire :
« On devrait compter combien de fois nous nous sommes évanouis, dit Antarax. Je suis sûr que l’on dépasse le taux prévu et humainement supportable.
- T’es pas humain, à ce que je sache, répliqua un Matoran.
- Je sais bien que l’existence des humains n’est qu’un mythe, rétorqua Antarax, véxé, mais ce n’est qu’une expression.
- Dis, An-taré,
- An-ta-rax, on dit. Tu veux que je l’épelle ?
- Tu ne crois pas que tu parles un peu trop, là ? reprit l’autre, méprisant, on risque d’attirer quelque chose de louche… »

Laissons-les se chamailler, se dit Walikou, mais normalement moi, ayant été capturé par un monstre, je devrais être atteins d’une maladie incunable, non ? Ou un poison vicieux devrait couler dans mes veines… À moins que le monstre n’était qu’un reflet de moi-même ? Non, je ne crois pas. Je suis certain qu’un poison attaque mon organisme. C’est toujours comme ça que cela ce fait dans les bonnes histoires.
Il s’apprêtait à faire part de ses idées aux autres, quand il s’effondra par terre en un petit tas de Walikou. Tout le monde se précipita vers lui, et, en l’espace d’un instant, chacun crut entendre des voix dans sa tête :
« Vite, il faut l’intuber !
- C’est une sarkozyoverdose !
- Euh… sarcoïdose, non ?
- Peu importe, faites lui une biopsie cérébrale pour confirmer.
- Chargez le ( désolé, vous vous êtes trompés de salle. C'est par là-bas.). »

« Cétékoiçà ? demanda un Matoran quand le trouble causé par l’envoi d’une onde passagère et parasite de ma série préféré et d’un homme politique se fut atténué et que le calme revint dans leurs esprits.
- Chais pas. Un quelconque truc médical. Mais là, on a mieux à faire, dit Antarax en désignant Walikou qui rêvait qu’il était sous perfusion, et ( stop, merci !) ils le prirent sur leurs épaules et continuèrent leur chemin, en l’absence de cortico( cétacé ! )ïdes efficaces ( Bon, d’accord, on arrête). Finalement, ils arrivèrent sains et saufs au bloc opératoire. Au village, pardon. Mais attendez le prochain chapitre, je suis fatigué et puis il y a Dr [H]ouse qui commence.
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Mer 01 Sep 2010, 13:20
Chapitre 6 : Skelletic W.

Le vaisseau planait dans l’espace. Le personnage en armure or était assis sur le siège du Commandant tandis que les autres vagabondaient. Les deux avaient les yeux fermés. De celui à l’armure or se dégageaient des ondes électriques. Le vaisseau avançait lentement vers Bara Magna qu’il écrasait de son ombre. Celui à l’armure bleue plissa soudain les paupières et dit simplement : « Appel ». Les deux se levèrent et attendirent les autres. Quand ils furent tous rassemblés, ils s’attrapèrent par les poignets et fermèrent les yeux. L’air se mit soudain à crépiter autour d’eux, et ils parlèrent les uns après les autres d’une voie rauque, comme jamais employée :
« Je suis Blue.
- Je suis Gold.
- Je suis Blakey
- Je suis Todor.
- Je suis Flaw. »

Il y eut comme un grondement d’orage. Ils se regardèrent. Leurs mains étaient devenues blanches.
« Pourquoi blanches ? dit Flaw, ce n’est pas esthétique ! »
Les autres se tournèrent vers lui et le fixèrent de leurs regards vides. D’une certaine manière, c’était plus impressionnant que s’ils avaient été expressifs.
« J’ai comme l’impression d’être le seul à avoir une personnalité marquante, grogna-t-il, on va rire. »
Mais les autres le regardaient toujours et leurs yeux étaient insondables, décidément vides d’émotions. Il s’affaissa soudain, et puis se releva. Il était redevenu normal, si l’on pouvait appeler normale l’immobilité cadavérique dont il faisait preuve. Son bref élan d’humanité (si l’on peut parler ainsi d’un Bionicle qui n’a rien en commun avec un être humain à par le fait qu’il ne fait rien et dort à moitié, ce qui est somme toute le commun des orangs-outans et des adolescents) l’avait quitté.

Blue gronda :
« Cinq, nous sommes cinq. Le sixième est…
- Il est là, le coupa Gold, au fond de chacun d’entre nous. Dans nos mains… et dans nos têtes.
- Il va essayer de sortir. Cela va être très douloureux… pour nous. »
Cramone
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Mer 01 Sep 2010, 13:40
Pas mal ! wink Mais le chapitre 6 est vachement court. 0.o
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Mer 01 Sep 2010, 13:44
Oui, il n'est pas terminé, désolé. Mais tu te souviens du début, quand même ? Ma fic a deux ans, et ça fait long...
Ryooo
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Mer 01 Sep 2010, 13:45
[Fan-Fiction] Chroniques des Univers - Page 3 319785 C'est Chouette ! *rires* J'aime bien certains passages, d'autres moins.; ça dépend.. masi ça reste bien en général.
Cramone
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Mer 01 Sep 2010, 13:48
Peut être pas deux ans, tu n'était pas inscrit, mais ça fait un bout de temps, elle a 3 mois de moins que " Les CHRONIQUES DE BARA MAGNA. " qui ont 1 an et demi.


Mais je me souviens de tes débuts, et ça à bien évolué. wink
Antello
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Mer 01 Sep 2010, 13:52
oui, c'est vrai tu as raison et merci.
Cramone
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Mer 01 Sep 2010, 13:59
Mais de rien ! J'ai moi même des problèmes en Vacances pour situer les dates ! Mais ce n'est pas le sujet. Stop HS ! ^^
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